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appuie-livres, appui-livres n.m. ÉQUIP. BUR. - Lex.[79], v.1850 (?) ; FEW (25, 43b), 1948, Lar. ; GLLF, mil. 20e ; GR[85], v.1970.
1891 - «Appui-livres [...]» Le Charivari, 28 juill., 4b, Annonce - M.B.
1935 - Sachs-Villatte, Enzyklopädisches französisch-deutsches [...] Wörterbuch, Teil I (Berlin) - M.B.
coyon de mille livres loc. nom. m. HIST. FR. "homme de main de Concini" - absent TLF.
1617 - «[...] ie n'ay iamais voulut estre coyon de mil liures.» Le Discours de Bruscambille, 4 (Champenois) - P.E.
Compl.Hu (D'Aub.)
1619 - «Enay. Qu'appelez-vous coyon de mille livres ? - F. Ce sont quarante Gentiushommes, et quauques Signurs parmi, à qui Monsur leu Maneschal donne mille libres et bouche à cour, pour se tenir prés de sa personne, et selon qu'ils se rendent sujets, il lur fait du vien d'aillurs.» D'Aubigné, Avantures du baron de Faeneste, in D'Aubigné, Oeuvres, III, XX, 761 (Gallimard) - P.E.
dévoreur de livres loc. nom. m. LOISIRS "grand lecteur" - L, Lex.[79], ø d dévoreuse : L, DG, TLF, GR[85] (cit.), 1690, Mme de Sév.
1616 - «[...] les Chinois sont de vrais deuoreurs de liures, principalement s'ils contiennent quelque nouueauté [...]» D.F. de Riquebourg-Trigault, trad. : N. Trigault, Hist. de l'expédition chrestienne au royaume de la Chine, 285 (Cardon) - P.E.
entre-deux-livres n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Circonscrire le territoire qu'il faudra lentement découvrir lorsqu'on aura commencé d'écrire [...] c'est à cela qu'est voué le temps de l'entre-deux-livres où s'élabore un sujet. De ce territoire, tout juste sait-on alors ce qu'il ne doit pas être. Et parce qu'on ignore presque tout et des voies qui permettent de l'atteindre et des paysages qu'on y découvrira, l'entre-deux-livres est un temps d'extrême disponibilité et d'extrême attention à tous les signaux propres à vous orienter.» La Quinzaine littéraire, n° 459, 16 mars, 26 - K.G.
livres (faire de 100 sous 4 -, et de 4 - rien) loc. verb. ARGENT "dissiper son bien" - L, ø d ; absent TLF.
1683 - «Boucard me propose un receveur : il me semble que de cette manière on fait de cent sous quatre livres, et de quatre livres rien ; ne connoissez-vous point cette manière de parler ?» Mme de Sévigné, Let., à M., Mme de Guitaut , 30 mars, II, 930 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
1690 - «On dit proverbialement en ce sens, qu'un homme fait de cent sous quatre livres, et de quatre livres rien, lorsqu'il perd sur les ventes et achats de ses marchandises, ou qu'il se ruine en pensant faire le bon mesnager.» Furetière, Dict.
pain de quatre livres loc. nom. m. BOULANG. - TLF, ø d.
1770 - «[...] je ferais fusilier le premier qui s'aviserait d'emporter un pain de quatre livres hors des portes. [...] Le résultat de tout ce spectacle horrible a été pour moi cette vérité très simple, c'est que les hommes tant que vous ne pouvez pas l'empêcher, suivent le pain partout où il est : de sorte que s'il ne restait qu'un pain de quatre livres dans une ville, on y verrait une procession assez curieuse, elle serait à rebours des autres.» Abbé F. Galiani, Dialogues sur le commerce des bleds, 39 et 55 - FXT
1783 - «Quand on fait l'inventaire au quatrieme étage, le boulanger voisin se présente réclamant le prix de sept à huit pains de quatre livres.» L.-S. Mercier, Tableau de Paris, t. 5-8, 130 - FXT
1793 - «Les boulangers de Paris demandent le rapport de l'arrêté qui fixe à douze sous le prix du pain de quatre livres.» Gazette nationale, n° 42, 11 févr., 193c - P.E.
1793 - «Après avoir tant jetté de pains de quatre livres à l'eau [...].» Hébert, Le Père Duchesne, n° 284, 6 (EDHIS) - P.E.
serre n.f. d'apr. esp. GÉOGR. - FEW (11, 525a), Lex.[79], GR[85], v.1190 ; G, GLLF, fin 12e, repris au 20e ; TLF, v. 1726 ; Lex.[79], v.1900 ; GR[85], repris 20e ; GLLF, 1964, Lar.
Au 16e : déb. 16e - P. Crignon, Discours de la navigation de Jean et Raoul Parmentier, 113 (Ed. Ch. Schefer, 1883) - R. L. rom., 47, 202.
serre n.f. d'apr. esp. GÉOGR. - FEW (11, 525a), Lex.[79], GR[85], v.1190 ; G, GLLF, fin 12e, repris au 20e ; TLF, v. 1726 ; Lex.[79], v.1900 ; GR[85], repris 20e ; GLLF, 1964, Lar. ; absent TLF.
Au 16e : • sierre - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1598 - R. Regnault, trad. : J. de Acosta, Hist. nat. et moralle des Indes, 202 recto - R. L. rom., 47, 202.
serre n.f. VITIC. "pressurage de la vendange" - FEW (11, 502b), TLF, 1732, Pluche ; GR[85], GLLF, ø d.
1670 - «Le 22 [septembre], on a persuré 10 1/2 thonneau et un poinsson de Verzenay la nuit, et on a mis le vin de la 4e sère à part.» J. Maillefer, Mém., t. 84, 141 - P.R.
serre-bijoux n.m. ÉCON. DOM. - FEW (11, 501a), GLLF, TLF (cit.), 1890, Havard ; Lex.[79], ø d.
1839 - «[...] un assortiment d'objets en corne de cerf sculptée, tels que bonbonnières, serre-bijoux, pelotes, bougeoirs, porte-montres, porte-cigarres, bagues, sifflets de chasse et boutons de chemise. - De plus, canifs, grattoirs, couteaux à papier, porte-mine et porte-plume, dont le manche est en forme de pied de biche, avec le poil, garnitures en argent.» Feuille d'avis de Lausanne, numéro 52, 24 déc., 2 - P.E.
serre-cheville n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Pour la montée, on a avantage à avoir le pied aussi libre que possible dans le soulier, on fatigue moins la cheville. Desserrer les lacets, ouvrir le serre-cheville. Juste avant la descente, bien ajuster, bien lacer les souliers, bien serrer les chevilles.» P. Schnaidt, La Technique du ski, 97 (Genève, Sonor) - C.T.
serre-file n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. cycl. : TLF, cit. Sudre, 1984.
1886 - «M. Gardiner, en terminant son récit, dit que 'tout l'honneur de cette expédition revient à M. Ch. Pilkington : à la montée il marchait en tête, à la descente il nous suivait en serre-file et tenait la corde'.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1885, 22 (Paris) - C.T.
1959 - «Par mesure de sécurité nous plantons une broche à chaque relais. Youra est serre-file, il récupère les broches qui sont littéralement soudées : son travail n'est guère enviable.» La Montagne et alpinisme, numéro 21, avr., 50 - C.T.
serre-ski n.m. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Le serre-ski idéal Cap [...] se pose en une seconde facilite le transport [...]» La R. du ski, n° 9, nov., IV - C.T.
serre-vestiaire n.f. HABITAT - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Un tel flot de manteaux clairs déborde, par la porte de la serre-vestiaire, jusque dans le jardin, que la crainte et l'espoir de n'y pouvoir pénétrer m'agitent une minute...» Colette, Claudine s'en va, 50 (Livre de poche, 1960) - A.Ré.
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