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refuser le serment loc. verb. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1792 - «[...] le sieur Dei, ci-devant prêtre de la paroisse de Saint-Paul et qui a refusé son serment [...]» Le Thermomètre du jour, 20 mai, in Walter, La Révolution fr. vue par ses journaux, 393 (Tardy) - LTP
serment civique loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - TLF, cit. Robesp., 1790 ; DG, L, ø d.
Compl.FEW (11, 35a) (v. 1790)
1790 - «Sur la prestation du serment dit civique par M. l'évêque d'Autun, le 28 déc. 1790 [...]» Les Actes des apôtres, déc., n° 209, in Martin et Walter, Catalogue de l'hist. de la révolution fr., V, 43 (Paris) - LTP
1790 - «Serment civique : Celui que prononce de coeur et de bouche tout bon citoyen sans aucune interprétation préalable.» Mr de L'Epithète, Dict. national et anecdotique (Paris) - LTP
serment national loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Serment national : Celui qu'on a fait prêter à tous les régiments pour prévenir les 'civicides' qu'on voulait leur faire commettre.» Mr de L'Epithète, Dict. national et anecdotique (Paris) - LTP
serment patriotique loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «La loi du 22 décembre 1789 sur l'organisation des corps administratifs prescrit (art. 8 de la section prem.) à tout citoyen actif âgé de 25 ans accomplis, et déjà inscrit sur le tableau civique du canton comme ayant prêté son serment civique à l'âge de 21 ans, de prêter publiquement à l'administration de district, entre les mains de celui qui préside, le serment de maintenir de tout son pouvoir la constitution du royaume [...]. C'est ce second serment que l'on nomme patriotique. La constitution ne prescrit que le serment civique.» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
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