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sentimentaliser v.tr. AFFECT.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1845 - «[...] rendre sentimental.» Bescherelle, Dict.aussi dans Landais, Compl., 1853 - Mots et dict.
*1866 - Boiste, Dict.
*1868 - «[...] nos médecins, ces petits confesseurs de femmes [...] sentimentalisent la gravité que les autres faisaient pédantesque [...]» Barbey d'Aurevilly, Théâtre contemporain, 26 févr., 372 - P.W.
*1870 - «Tableaux qui seront sentimentalisés par quelque Millevoye de la peinture.» Goncourt, Journ., 28 sept. - Fuchs.
*1892 - «Néol. Empreindre de sentimentalité.» Guérin, Dict. des Dict.
sentimentaliser v.intr. AFFECT. - FEW (18,110b), DA[82], TLF, 1801, Mercier v.tr. : DDL 10, 1845, Besch.
Au 20e - TLF, cit. Suarès, 1936 (même texte) 1936 - «Le monde sentimentalise sans cesse sur la guerre, comme une vieille femme : c'est pour n'y pas penser. De là, tant de niaiseries écoeurantes [...]» A. Suarès, Vues sur l'Europe, 106 (Grasset, 1939) - J.S.
sentimentaliser (se -) v.pron. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «[...] c'est aussi de voir le peu de succès des idées qui parlent strictement intérêts, chiffres, statistiques, et la nécessité où elles sont, pour se populariser, de se sentimentaliser [...]» J. Benda, Mon Premier testament, 17 (Cahiers de la Quinzaine, 1910) - J.S.
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