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assurance par en dessous, assurance par en-dessous loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Vu ma légèreté, l'assurance par en-dessous sera plus efficace si je suis en tête [...]» La Montagne, numéro 273, nov., 330 - C.T.
1965 - «Dans l'assurance par en dessous, pour des raisons de sécurité et de protection la corde ne doit jamais être tendue et bloquée sur un point fixe [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 52, avr., 61 - C.T.
autre-sens n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Le 'sens', dans la pensée artistique, ne serait-il pas un 'autre-sens', l'autre du sens des savoirs ?» La Quinzaine littéraire, n° 464, 1er juin, 16 - K.G.
boire de l'eau : compte dessus et bois de l'eau loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. compte là-dessus et bois de l'eau fraîche : R, TLF, PR[77], ø d.
1911 - «Compte dessus et bois de l'eau !» Castigat et Ridendo, Petit musée de la conversation, 173 (Mercure de France) - P.E.
bon sens loc. nom. m. CARACT. - Gc (buon sens), 1270 ; FEW (11, 463a), 1393 ; TLF, v. 1393, Menagier de Paris ; ND3, 1398, Ménagier ; L, 14e, Ménagier ; BW5, 14e ; DG, PR[73], ø d.
1167 - «Et Diex maintiegne ta proëce / Et ton boen sens et ta beauté, / Ta bone foi, ta loiauté !» Gautier d'Arras, Ille et Galeron, vers 3259-61 (SATF) - Fr. mod., 41, 293.
bon sens (gros -) loc. nom. m. CARACT. - L, ø d ; R, PR[77], cit. Gide, 1916 ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1781 - «CLEON. Ces gens-là, quelquefois, ont une gaieté, un gros bon sens.... CANDOR. Oh ! le gros bon sens de celui-ci pourroit mettre en défaut l'esprit du Courtisan le plus délié.» Le Sabotier, 10 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
1790 - «La loi humaine, suivant mon gros bon sens de marin, est un consentement unanime des Peuples [...]» Jean Bart, n° 72, 5 - P.E.
1797 - «GOULO, presque consterné. Est-ce que le pouvoir souverain serait seul capable de donner à l'homme assez d'amour propre pour l'apprendre à bien gouverner ?.. Ah ! sans doute qu'il ne faut, pour cela, qu'un gros bon sens et de l'esprit naturel !» Beffroy de Reigny, Turlututu, empereur de l'Isle verte, 68 (Moutardier) - P.E.
bras-dessus bras-dessous loc. adv. AFFECT. POLITESSE "en s'embrassant" - L, cit. Mme de Sév. ; absent TLF.
1605 - «Or accole-moy, M. Guillaume mon grand amy, bras dessus, bras dessous, et ie te diray vn secret que nostre belle maistresse m'a dit à l'oreille [...]» Le Lunaticque à M. Guillaume, 18-19 (s.l.n.d.) - P.E.
1620 - «[...] les salüades, et accolades, bras dessus, bras dessous [...]» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman], Le Voleur, II, 101 (De la Mare) - P.E.
1622 - «L'on m'admet ; aussi tost bras-dessus bras-dessous, / Et suis de tous pechez entierement absous [...]» R. Angot de l'Eperonnière, Les Exercices de ce temps, 90 (Hachette) - P.E.
1633 - «Nous voila bras dessus, bras dessous, il me demanda comment ie me portois.» La Geneste, trad. : Quevedo, L'Avanturier Buscon, 262 (Billaine) - P.E.
1640 - «Bras dessus bras dessous, en se salüant, et s'embrassant auec affection.» Oudin, Curiositez fr., 60 (Slatkine) - P.E.
*1736 - «Bras dessus, bras dessous, / Embrassons-nous.» Panard, Pontau, Parmentier, Alzirette, 42 (New York, Institute of French Studies) - P.E.
bras-dessus bras-dessous loc. adv. ACT. OBJET RELAT. - L, cit. Béranger ; DELF, cit. Augier [av. 1877] ; R, TLF, cit. Loti, 1883 ; DG, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1790 - «Tout en allant devant moi, fumant ma pipe, et tenant Duchesne, bras dessus, bras dessous, j'arrivai à la Douane.» Jean Bart, numéro 56 - P.E.
*1805 - «[...] les deux voisins reviennent bras-dessus, bras-dessous, tout le long du quai.» Le Père Lantimèche, 241 (Basset et Martin) - P.E.
bras-dessus bras-dessous loc. adv. ACT. OBJET RELAT. - L, cit. Béranger ; DDL 19, 1790, Jean Bart ; DEL, cit. Augier [av.1877] ; TLF, GR[85], cit. Loti, 1883 ; GLLF, ø d.
1693 - «ARLEQUIN. Le spectacle fini, je sorts, & à cent pas de là autre decoration. Je découvre une grande enfilade de l'un & de l'autre sexe, se promenant deux à deux, bras dessus bras dessous, ny plus ny moins que des accollades de lapreaux.» D.L.M., Les Originaux, in Gherardi, Le Théâtre ital., IV, 353 (Braakman) - P.E.
bras-dessus et bras-dessous (et -) loc. phrast. MESURE "fig. : plus qu'il n'en faut" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1805 - «Je sais bien qui qui tombe dans votre inclination ; c'est ce grand cabotin qui jouait Gilles tout seul. Il va vous en repasser de la misère, et bras dessus et bras dessous !» Le Père Lantimèche, 61 (Basset et Martin) - P.E.
cloches (jouer aux - d'ivoire et le moine dessous) loc. verb. JEUX ENFANTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1606 - «Amusé ; les pages de la chambre du Roy y viennent, le font jouer aux cloches d'yvoire et le moine dessoubs, puis aux piliers où l'on demande "la compagnie vous plaist-il ?", jeu d'enfants de douze et quinze ans. Il y jouoit, entendoit le jeu.» J. Héroard, Journ., 1, 1098 (Fayard) - P.R.
compte là-dessus et bois de l'eau loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DHR, 1820 ; DEL, cit. Zola [1883] ; BEI, fin 19e ; DDL 15 (compte dessus et -), 1911 - eau fraîche : TLF, ø d
1811 - «DUTRAIT [...] L'amour peut opérer c' miracle, prions-le, mes amis, peut-être s'ra-t-il favorable à nos voeux. BASTIEN. Oui, compte là-dessus et bois d' l'eau.» L. Camel, Le Château d'eau du boulevard, 31 (Chez l'auteur) - P.E.
compter : compte là -dessus loc. phrast. iron. , non conv. PHRASÉOL. - TLF, cit. Huysm., 1879 ; GR[85], ø d - et bois de l'eau (fraîche) : DELF, cit. Zola, 1883 ; TLF, GR[85], ø d
1792 - «ARLEQUIN. Vous voulez donc me réduire au désespoir ? CASSANDRE. Que m'importe ? ARLEQUIN. Et ma chère Colombine ? CASSANDRE. Oui, oui, compte là dessus, si jamais tu deviens mon Gendre, ce ne sera pas avec de l'amour ; voyez la belle chose, de l'amour !» Gambès et Gassier Saint-Amand, Gilles toujours Gilles, 14 (Chemin) - P.E.
1803 - «ARLEQUIN. Tu me promets donc le secret ? GILLES. Foi de Gilles ! (à part) Compte là-dessus.» Désaugiers et Francis, L'Un après l'autre, 11 (Cavanagh) - P.E.
dessous n.m. LINGERIE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Robe de bal en tulle-illusion, sur un dessous de satin.» Le Moniteur de la mode, 29 févr., 115 - M.C.E.
1846 - «[...] robe en crêpe blanc, à double jupe, sur dessous en satin blanc [...]» Le Moniteur de la mode, 10 déc., 193b - M.C.E.
1849 - «La robe de mariage était en dentelle sur dessous de satin.» Journ. des demoiselles, nov., 339b (Bruxelles) - M.C.E.
1876 - «[...] dans sa robe de tarlatane toute simple, passée sur un dessous de faille rose mal taillé [...]» Zola, Son Excellence Eugène Rougon, ch. VII, 186 (Charpentier) - M.C.E.
1907 - «Un autre type de toilette du soir [...] est tout en valenciennes sur dessous de mousseline de soie rose [...]» Femina, 1er juin, 253b - M.C.E.
1924 - «Une seule robe, fendue du haut en bas, laissait voir un dessous de crêpe vert [...]» Colette, Arrière-Saison, in Demain, nov., 216 - M.C.E.
1925 - «[...] celles-ci [les robes] sont parfois si légères qu'il leur faut un dessous.» Eve, 1er févr., 5 - M.C.E.
dessous n.m. pl. LINGERIE - FEW (12, 371b), GLLF, 1889, Larch. ; GR[85], fin 19e ; TLF, cit. Butor, 1954.
1876 - «Et elle savait d'autres particularités, les secrets de la propreté de chacun, les dessous des voisines qui traversaient la rue en jupes de soie, le nombre de bas, de mouchoirs, de chemises qu'on salissait par semaine, la façon dont les gens déchiraient certaines pièces, toujours au même endroit.» Zola, L'Assommoir, in Zola, Les Rougon-Macquart, t.2, 508 (Fasquelle-Gallimard, 1961) - G.M.-D.
1879 - «[...] une insupportable odeur de sueur de femme dont les dessous sont sales.» Huysmans, Les Soeurs Vatard, in Huysmans, Oeuvres complètes, t.3, 14 (Crès, 1928) - G.M.-D.
1880 - «[...] ce qui l'incommodait surtout, c'était l'étouffement de l'air, épaissi, surchauffé, où traînait une odeur forte, cette odeur des coulisses, puant le gaz, la colle des décors, la saleté des coins sombres, les dessous douteux des figurantes.» Zola, Nana, in Zola, Les Rougon-Macquart, t.2, 1206 (Fasquelle-Gallimard, 1961) - G.M.-D.
dessous (air en -) loc. nom. m. non conv. CARACT. - GLLF, cit. Vallès ; absent TLF.en dessous, adj. : FEW (12, 372a), GLLF, 1835, Acad. ; avoir l'- : FEW (24, 224b), 1866, Lar. ; L, ø d
1808 - «Dans c'te pièce gn' a z'un père / Qui d'abord, d'un air en d'sous, / Vient nous dire qu'à la guerre / Son garçon fait les cent coups.» Désaugiers, Chansons et poésies diverses, I, 167 (Capelle et Renand) - P.E.
1822 - «LES NOURRICES. Malgré ton p'tit air en d'ssous, / Quoi ! tu te moques de nous ! / File doux. (bis).» Frédéric et Belle, Le Bureau des nourrices, 36 (Quoy) - P.E.
dessous (donner du -) loc. verb. non conv. POUVOIR "mettre en position d'infériorité" - DG, cit. Palissot [1760] ; absent TLF.
*1790 - «[...] y sont rancuneux qu' çà fait trembler, et faut qu'ils y crêvions à la peine, ou ben qu'ils nous donnions du d'ssous mais c'est rasé ça, l' temps passé étoit hier au soir.» L' Marignier d' la Guernouillère, 12 (Marchands de nouveautés) - P.E.
dessous (donner du -) loc. verb. non conv. POUVOIR "mettre en position d'infériorité" - DG, cit. Palissot [1760] ; absent TLF.
• foutre du dessous - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Indigné de ce que l'assemblée nationale ne veut pas se laisser mener à la liziere, comme l'ancienne, il fait du pis qu'il peut, pour lui foutre du dessous.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 99, 4 (EDHIS) - P.E.
dessous (en -) loc. adv. BILLARD - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «En avant, la badine ! un tour de blanc, la bille en dessous [...] bloc fumant [...]» Anicet-Bourgeois et Brisebarre, Quatre-vingt-six moins un !, iii, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
dessous-de-gueule n.m. non conv. ACT. OBJET "coup de poing" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1792 - «Eh, bon Dieu ! monsieur, avec vot' NATION, vous m' fendez les oreilles ... - Qu'eN S... n... [sic] ! faut être chien pour te ... autre chose ... - Chien toi-même, me dit son marcassin, et à l'instant y m' porte un dessous-d' gueule ; mais je lui fous un remplant sur l' batême... patatras... Mamselle Tempéramment qui ne se laisse pas manger l' menton aux mouches faute d'émouchette, / Je veux être un chien, / A coups d' pieds, à coups d' poings, / Lui cassa la gueule et la mâchoire.» [Lemaire], 330e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
dessus de cheminée loc. nom. m. MOBIL. - R, PR[77], ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1888 - «Aujourd'hui nous appelons dessus de cheminée une tablette habillée de velours, de damas ou d'autre étoffe, qui recouvre le marbre de la cheminée. Parfois cette tablette se complique de franges, d'un lambrequin, et même de rideaux qui enveloppent complètement la cheminée.» Havard, Dict., t. II - M.C.E.
*1900 - «Les murs sont tendus de rideaux ajourés, de jetés de lit au crochet sur transparents de couleur, de descentes de lit en mousse de laine verte (tricot détricoté) piquées de fleurs fausses rouges et roses, toujours en laine ; - de dessus de cheminée en peluche brodée [exposition des travaux des élèves] ...» Willy, Claudine à l'école, 259 (Ollendorff) - M.C.E.
dessus de cheminée loc. nom. m. MOBIL. - DDL 16, 1888, Havard ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1873 - «Dessus [...] de cheminée, m., tablette de cheminée, f. ; das Kamingesims ; Mantle-piece.» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 297a (Tauchnitz) - P.E.
dessus de table loc. nom. m. ÉCON. DOM. "petite nappe décorative" - FEW (12, 464a), 1864 ; L, ø d ; absent TLF.
1846 - «[...] un dessus de table [...].» Montréal, Archives nationales du Québec, Greffe de Louis Adam, n° 1188, 13 nov., [5], [Rigaud (Vaudreuil)] - TLFQ
devant (sens - derrière) loc. adv. ORGANISATION/RELATION "fig. : à l'envers"
• sans devant dimanche non conv. - TLF, cit. Claudel, 1954.
1792 - «La mère Duchesne. Quel foutu gachis ! (à M. Doublet) et vous direz qu' tout n'est pas sans devant dimanche ! M. Doublet. Bien du contraire.» Etrennes de la mère Duchesne, 14 (Crapart) - P.E.
devant (sens - derrière) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME "à l'envers"
• sens devant dimanche
Corr.FEW (24, 7b) (1808, D'Hautel)
1807 - «Mettre son bonnet sens devant dimanche. Pour dire à l'envers, ou d'un côté opposé à celui qui lui est propre.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 338 (Slatkine) - P.E.
forme-sens n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «Langage cuit, langage cru, le vécu, non le livre, est créateur de formes-sens. N'appelez pas poèmes des bavardages à poche que veux-tu. Une parole, âge adulte, est acte et destin.» H. Meschonnic, in Cahiers du Chemin, n° 8, cité in Les Let. fr., 21 janv., 9 - AFC
1978 - «Aller à Rome, retourner à Rome, là où est la vie, là où se fait l'Histoire, là où se cuit l'avenir, c'est le sens, c'est la forme, c'est la forme-sens des Martyrs, et aussi des Mémoires.» P. Barbéris, in Les Nouvelles littéraires, 2 mars, 7 - AFC
1986 - «L'attention portée aux textes n'empêche pas de les trouver passablement malmenés : oubli de leur caractère littéraire, des effets de formes, de ce qui différencie la littérature du document sociologique. On est loin des formes-sens et des stratégies narratives et on le regrettera.» La Quinzaine littéraire, n° 465, 16 juin, 22 - K.G.
hors-sens n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «[...] toute la critique repose ainsi sur l'idée que dans le texte il y a de l'insignifiant, c'est-à-dire, en fait, de la nature : le sens tiendrait sa suréminence d'un hors-sens, cependant noté, dont le rôle subalterne serait purement contrastif.»R. Barthes, S/Z, 58 (Ed. du Seuil) - J.S.
manche de dessous loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «Manches de dessous en tulle brodé garni de dentelle.» Le Moniteur de la mode, 10 juill., 75b - M.C.E.
1850 - «Redingote [sorte de robe] en satin dépoli vert. [...] Manches de dessous blanches formant un bouillon avec deux dentelles.» Le Moniteur de la mode, 2e numéro de janv., 252a - M.C.E.
marché (par-dessus le -) loc. adv. COMM. "sens propre, au-delà de ce qui a été convenu" - TLF (par le marché), 1534, Rab. ; Gc et Hu (par le marché), Rab. ; FEW (6/II, 4a ; par un -), 1671 ; GR[85], ø d.
1531 - «[...] tibi addam dono gratis. Ie te les bailleray en don par dessus le marche.» R. Estienne, Dictionarium, 5 v° - P.E.
marché (par-dessus le -) loc. adv. non conv. MESURE "en plus" - FEW (6/II, 4a), GLLF, TLF, GR[85], DEL, BEI, 1735, Marivaux.
1722 - «[...] je suis persuadé qu'outre le nombre ordinaire [de coups de fouets reçus en punition], il me fit présent de plusieurs coups par-dessus le marché.» J. Fontaine, Mém. d'une famille huguenote, 67 (Montpellier, Max Chaleil-Presses du Languedoc) - P.R.
piques (cent - au-dessus de) loc. nom. f. MESURE - TLF, 1672, Mme de Sév. ; GLLF (être à cent piques de), 1676, Mme de Sév. ; L, Mme de Sév. (autre texte) ; DG, ø d.
*1676 - «Lisez, lisez le P. Le Bossu ; il a fait un petit traité de l'art poétique, que Corbinelli met cent piques au-dessus de celui de Despréaux.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 2 oct., II, 217 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
plaque de dessous de pied loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «La Société du Duralumin présentait les différentes applications du duralumin au matériel de sports d'hiver : tubes coniques pour les bâtons dont le montage est laissé aux soins des différents fabricants, tubes pour les rondelles, racloirs à skis, lampes à farter, armatures de sacs, pelles à neige, plaques de dessous de pied, etc...» La R. du ski, n° 7, oct., XI - C.T.
poil (flatter qqn dans le sens du/de son -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1797 - «On lit dans l'excellent journal des hommes libres, que pour flatter le bon Dupont dans le sens de son poil, il faut pleurer sur la mort de Louis XVI.» Le Déjeuner, n° 11, 22 nivôse, 43 - P.E.
porté (être - là-dessus) loc. verb. non conv. ÉROT. "être enclin aux plaisirs de l'amour" - ø t. lex. réf. ; absent TLF- sur la bagatelle : BEI, fin 19e ; DEL, DArg., ø d ; - sur la chose : BEI, 18e ; TLF, cit. Corbière, 1873 ; GR[85], cit. Mirbeau, 1900 ; DEL, DFNC, ø d ; - sur la créature : GLLF, cit. A. France ; - sur la question : BEI, mil. 20e ; sur l'article : FEW (24, 379a), 1808 ; BEI, 1872 ; DArg., 1878 ; - sur le truc : DArg., ø d
1829 - «- Mademoiselle, dis-je au charretier, a de trop jolis yeux pour que Vidocq, tant méchant soit-il, veuille lui faire du mal. - Oh ! on n'ignore pas qu'il n'est pas si rude avec les femmes. D'abord c'est un gaillard qu'on dit qu'il lui en faut. Oui, il lui en faut, et qu'il est fameusement porté là-dessus.» Vidocq, Mém., 3, 376 (Tenon) - P.R.
rebours (à (la) - du bon sens) loc. adv. non conv. VALEUR - TLF, ø d.au rebours du sens commun : L, cit. Diderot [1758]
1791 - «[...] vos élections ont toutes été faites à la rebours du bon sens [...]» Calendrier du père Duchesne, 48 (Paris) - P.E.
robe de dessous loc. nom. f. LINGERIE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1823 - «[...] une charmante parure, composée d'une robe de dessous en satin blanc et d'une autre robe qui lui sembla être de la dentelle, mais qui, au fond, n'était qu'un très beau tulle brodé [...]» H. de Saint-Aubin, La Dernière fée ou La Nouv. lampe merveilleuse, ch. XI, t. II, 94-95 (Barba) - M.C.E.
1849 - «TOILETTE DE COMMUNIANTE. - [...] Robe montante en mousseline blanche [...]. Robe de dessous en soie blanche, un peu décolletée. [Elle est invisible.]» Le Moniteur de la mode, 20 avr., 12a-b, ill - M.C.E.
1909 - «La robe [de dîner] peut être établie en toute étoffe légère [...]. On pose la toilette sur une robe de dessous en soie [...]» La Mode illustrée, 19 sept., 436c - M.C.E.
1934 - «fourreau [...] 'robe étroite, de forme droite' (ca.1780-1800), 'id., surtout comme robe de dessous' (1911-12) [...]» W. von Wartburg, Französisches etymologisches Wörterbuch, III, 673a - M.C.E.
sens n.m. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «Quand je parle du sens d'un plan je veux parler de la direction qu'il a, celle qu'il fait prendre au plan qui le suit, et celle qu'il prend à son tour quand il est lui-même dépassé.» M. Duras, in Marguerite Duras, 14 (Albatros) - RL.W.
sens (double -) loc. nom. m. LING. - FEW (11, 463b), GLLF, TLF, 1636, Monet ; L, ø d ; GR[85], cit. Alain, 1921.
1634 - «à grand peine deux mots se peuvent eschapper / Sans quelque double sens afin de nous tromper [...]» Corneille, La Veuve, 78 (Droz, 1954) - P.E.
sens (sixième -) loc. nom. m. ÉROT. "faculté d'éprouver les sensations de l'amour physique" - FEW (11, 463b), Buffon ; DHR, 18e ; GLLF, 1871, Littré ; absent TLF.
1777 - «Dans la fougue de l'âge, lorsque les passions commencent à éclater avec violence, toutes les forces de la nature se portent vers le sixième sens ; lorsqu'elles sont excitées c'est un torrent que rien ne peut arrêter.» Correspondance secrète, IV, 231 (Londres, Adamson, 1787) - P.E.
sens (tomber sous le -) loc. verb. PHILOS. "être directement perçu par les sens" - TLF, 1661, Bossuet ; GLLF, DHR, av. 1662, Pascal ; DEL, fin 17e, Pascal ; FEW (11, 463a), Pascal.
Formule d'approche : 1584 - «Le Ciel (dient-ils) [les Platoniques] tombe souz l'action des sens : car il est veu tant visiblement, que le nier seroit d'entendement stupide.» J. Des Caurres, Oeuvres morales, 62 v° (De La Noue) - P.E.
sens (ça n'a pas de / il n'y a pas de bon -) loc. phrast. PHRASÉOL. "cela n'est pas raisonnable" - GLLF, GR[85] (cit.), Zola, 1880 ; TLF, cit. Malraux, 1937.
1847 - «- Mais, mon cher client, lui dit le courtier de la maison Sonet, prenez un bouillon. Vous avez tant de choses à faire [...] - Mais cela n'a pas de bon sens ! dit Mme Cantinet à Schmucke en arrivant avec un bouillon et du pain.» Balzac, Le Cousin Pons, 283 - FXT
1867 - «MARTIN. - [...] Il vient dîner avec nous. Tu mettras son couvert, Pionceux. PIONCEUX. - Encore ! il n'y a pas de bon sens de l'avoir comme ça tous les jours. [...] AGÉNOR. - Maintenant, déboutonne ton gilet. (Le lui déboutonnant.) Ça n'a pas de bon sens de se serrer comme ça.» Labiche, Le Prix Martin, in Labiche, Théâtre , 1062-3 et 1077 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
sens commun loc. nom. m. ÊTRE "synthèse des différents sens" - GLLF, v.1560, Paré ; TLF, 1561, Paré ; FEW (11, 463a), Paré ; GR[85], cit. Descartes.
1541 - «Je confesse bien ce que dit Platon avoir apparence de raison : qu'il y a en l'homme cinq sens, lesquelz il appelle instrumens, par lesquelz le sens commun, qui est comme un receptacle universel, conçoit toutes les choses externes, qui se presentent ou à la veuë, ou à l'oyë, ou au goust, ou au flair, ou à l'attouchement. En apres que la phantasie discerne, ce que le sens commun a conceu et apprehendé, puis que la raison faict son office en jugeant de tout.» Calvin, Institution de la religion chrestienne, I, 41 (Champion) - P.E.
sens commun (ne pas avoir le -) loc. verb. CARACT. "pour une personne" - GLLF, cit. Pascal ; DG, R, cit. Saint-Simon ; L, cit. Volt. ; TLF, cit. Chênedollé, 1807.
1625 - «[...] mais je ne sceus jamais luy faire escrire trois feuilles de suitte, et puis il n'a pas le sens commun, ne possible trop de fidelité [...]» Peiresc, Let., VI, 282 (Impr. nat.) - P.E.
sens commun (ne pas avoir le -) loc. verb. plais. VALEUR "à propos d'un vêtement" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1789 - «Vous m'obligez vendredi dernier de paroître avec un chapeau qui n'a pas le sens commun, et vous voulez aujourd'hui m'empêcher de figurer au bal faute de mon ajustement coquelicot.» Carrière-Doisin, Les Etrennes de mon cousin, 10 (Desenne) - P.E.
sens int' loc. nom. m. abrév. de sens interditnon conv. CIRCUL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1956 - «Entendu aux abords de la Muette un jeune homme dire à un camarade monté sur scooter : 'Prends pas par là, c'est sens int''.» Daninos, Conversation-service, in Le Figaro, 6 juill., 1 - K.G.
sens pluriel loc. nom. m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1977 - «Le problème de la manifestation syntagmatique des unités de connotation nous a donc menée à celui de l'isotopie, puis à la pluri-isotopie, et de là, au problème du sens pluriel. [...] Il arrive que par pluri- (ou poly-)isotopie on entende la coexistence successive, dans un même texte, de plusieurs isotopies, c'est-à-dire les variations thématiques qui caractérisent la diachronie discursive. Mais les isotopies, et le terme de 'pluri-isotopie' est alors plus intéressant, peuvent aussi être simultanées. Ou encore, enchevêtrées, lorsque le découpage des séquences-supports des différentes isotopies, ne coïncide pas, et que leur superposition n'est de ce fait que partielle.» C. Kerbrat-Orecchioni, La Connotation, 188 et 189, note (Presses univ. Lyon) - Y.G.
épaule (regarder par-dessus l'-) loc. verb. AFFECT. "fig. : mépriser" - FEW (12, 147a), DEL, Mont. ; BEI, 1640, Oudin ; L, ø d ; TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1870 ; GR[85], ø d.
1579 - «MAGDELAINE [...] ayant honte de soy-mesmes et fasché de voir que ceux qui nous avoient presque rongez jusques aux os se mocquoient de luy, le regardant par dessus l'espaule, se desbaucha tellement, qu'ayant vendu le surplus qui restoit, s'en alla à la guerre [...]» P. de Larivey, Les Jaloux, in Anc. théâtre fr., VI, 16 (Jannet) - P.E.
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