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schlitt, schlitte n.f. rég. Vosges SYLVIC. "traîneau" - FEW (17, 43a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1864 ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1860 - «Une fois le chemin établi, il faut construire la voiture ; c'est un traîneau solide et léger tout à la fois : solide, parce qu'il doit supporter des charges considérables : léger, parce que, les tronces amenées à la scierie, c'est la schlitte sur l'épaule que l'ouvrier remonte en forêt. C'est à la coupe que le schlitteur va chercher le bois à moitié débité [...]» A. Benoit, La Vallée du Blancrupt ou la vie en forêt, in V. Franck, Forestiers et bûcherons, 23 et 24 (Ed. J.-P. Kruch, Coll. "Le Temps perdu", Raon-L'Etape, 1977) - C.T.
schlitte (chemin de -) loc. nom. m. rég. Vosges SYLVIC. "traîneau" - TLF, cit. Kempf, 1981 ; R, GLLF, PR[77], ø d. n.f. : TLF, 1860, Benoit ; FEW (17, 43a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1864 ; L, ø d.
1860 - «[dans les Vosges] Le transport des bois ne se fait plus que par des voies que l'on appelle chemins de schlitte : l'ouvrier les trace au travers de la forêt, en les faisant serpenter le long de la montagne, de manière à avoir une pente douce, une inclinaison ni trop faible ni trop forte [...]» A. Benoit, La Vallée du Blancrupt ou la vie en forêt, in V. Franck, Forestiers et bûcherons, 23 (Ed. J.-P. Kruch, Coll. "Le Temps perdu", Raon-L'Etape, 1977) - C.T.
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