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brise-ménage n.m. FAMILLE - GR[85] (rare), mil. 20e ; absent TLF.
1965 - «[...] le mouvement du Chef part sans doute d'un bon naturel, il désapprouve les unions libres et fait de son mieux pour les rendre légales [...] Le chef n'est pas un brise-ménage, au contraire.» A. Sarrazin, La Cavale, 291 (Pauvert, Livre de poche) - K.G.
cul de ménage loc. nom. m. non conv. CORPS "gros cul" - BEI, 1640, Oudin ; FEW (2, 1506b), 1646, Oudin ; absent TLF.
1604 - «Monsieur, voila Mama dondon qui a un cul de mesnage ou il y a a boire et a manger'.» J. Héroard, Journ., 1, 504 (Fayard) - P.R.
lyrique (scène -) loc. nom. f. THÉÂTRE - TLF, 1812, Jouy ; FEW (11, 294a), 1845, Besch. ; GR[85], ø d.
1776 - «Les nouveaux Réglemens de l'Opéra, la sagesse & les lumieres des Administrateurs, les révolutions que la musique a éprouvées à son avantage, tout cela fait espérer que la Scène lyrique va reprendre une splendeur nouvelle, & que l'Opéra de Paris n'enviera plus rien à celui d'Italie.» Journ. de théâtre, n° 7, 1er juill., 423 - P.E.
1777 - «Le Ballet des Horaces, divisé en cinq parties, ouvrage tant attendu, tant prôné, s'est montré sur la scene lyrique pour y essuyer une espece de chûte.» Corresp. secrète, IV, 147 (Adamson) - P.E.
1801 - «La musique mérite des éloges ; elle est vraiment digne de la scène lyrique [...]» Porte-feuille fr. pour l'an X, 168 (Capelle) - P.E.
metteur en scène loc. nom. m. MÉTIER  THÉÂTRE - Lex.[79], 1873, Lar. ; FEW (6/II, 189a), GLLF, GR[85], TLF, 1874, Lar. ; DG, ø d.
1828 - «Le metteur en scène enfoncé [...]» Le Figaro, 31 mars [article : Origine des claqueurs] - P.W.
1837 - «L'auteur [...] n'est plus que le poëte [...], quelque chose qui est au-dessous du régisseur ou du metteur en scène et qu'on prendra bientôt aux gages.» Th. Gautier, Hist. de l'art dramatique en France, 1, 19 - P.W.
mise en ménage loc. nom. f. FAMILLE "action de se mettre en ménage" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1794 - «Il lui montra les étoffes qu'il avait achetées pour la robe de nôces, celle du lendemain, du surlendemain, & les deshabillérs de la mise-en-menage ; les toiles, les mousselines, le bazin, les dentelles, les gazes, &c.» Restif de La Bretonne, Les Nuits de Paris, t. 8, 1re nuit surnuméraire, 507 (Paris) - R.R.
1866 - «Tous les salamalecs sociaux et la mise en ménage elle-même, avec ses soucis multiples, me fatiguent rien que d'y penser.» H.-F. Amiel, Journ., 19 avr., 251 - FXT
1869 - «[...] ceci se passait quelque temps après la mise en ménage du poëte Rodolphe avec la jeune Mademoiselle Mimi [...].» Murger, Scènes de la vie de Bohème, 146, Préf - FXT
mise en scène loc. nom. f. THÉÂTRE - FEW (6/II, 189b), ND2, 1835, Acad. ; L, DG, PR[72], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1800 - «/Le peintre Pegotti fera les décorations des Mystères d'Isis/ pour le prix et somme de 15. 000 fr qui me sera payée savoir 3.000 fr. le 21 Pluviose présent mois, 3.000 le jour de la mise en scène [...]» Arch. Nat., AJ XIII, 55 - Cah. de l'Assoc. intern. des études fr., 21, 105.
remue-ménage n.m. ÉVÉN. - TLF, 1648, Scarron ; FEW (6/III, 289a), 1658, Scarron ; BW5, 16e ; DG, Mol. ; L, Mme de Sév. ; ND3, PR[73], 17e.
• remuement de mesnage
 - Hu, TLF, H. Est. (autre texte).
1578 - «Je voulois vous demander si en ceste guerre aussi il y avoit pas bien du remuement de mesnage es termes desquels on use [...] Car alors j'ay pensé qu'il y auroit bien du remuement de mesnage quant aux danses aussi, et quant à tout ce qui les concerne [...]» H. Estienne,  Deux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 6 et 112 (Lemerre) - P.E.
remue-ménage n.m. JEUX ENFANTS - FEW (6/III, 289a ; "jeu d'enfants où on met tous les meubles d'une chambre en désordre"), 1690, Fur. ; absent TLF.
1611 - «Tire a part, dans le grand cabinet de la Rne, Madame de Lorraine, Madame la princesse de Comty, Madame de Guise sa mere, Mr de Guise, et joue a remue mesnage.» J. Héroard, Journ., 2, 1967 (Fayard) - P.R.
scène n.f. THÉÂTRE  "division d'un acte" - FEW (11, 294b), GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1637, Crespin ; L, DG, cit. Boileau ; R, cit. Corn.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*av. 1574 - «Mais qu'est-ce ci ? dont vient l'estonnement / Que vous montrez ? est-ce que l'argument / De ceste fable encore n'avez sceu ? / Tost il sera de vous tous apperceu, / Quand vous orrez ceste premiere Scene.» Jodelle, L'Eugène, in Jodelle, Oeuvres complètes, Prologue, II, 12 (Gallimard) - P.E.
scène n.f. THÉÂTRE "division d'un acte" - DDL 21, av.1574, Jodelle [repris in GR[85], TLF] ; FEW (11, 294b), GLLF, DDM, 1637, Crespin.
1548 - «La farce retient peu ou rien de la Comedie Latine : aussy a vray dire, pour ce a quoy elle sert, ne serviroient rien lés actes et scenes, et en seroit la prolixité ennuieuse.» Th. Sébillet, Art poétique fr., 164-5 (Cornély, STFM) - P.E.
1567 - «VOYEZ L'ARGUMENT DEDUIT A LA SCENE II. DU I. ACTE [...]» J.A. de Baïf, Le Brave, 45 (Droz) - P.E.
scène n.f. THÉÂTRE "l'art dramatique" - TLF, 1646, Rotrou ; GLLF, GR[85], 1675, Boileau ; FEW (11, 294b), 1762.
1628 - «AV SIEVR MAIRET. MAIRET cette belle SYLVIE / Que la Scene cherit si fort, / Te donnera malgré la mort / Le bien d'vne eternelle vie.» Quatrain liminaire, in J. Mairet, La Sylvie, 6 (Soc. nouv. de libr. et d'éd.) - P.E.
scène (faire une - à qqn) loc. verb. RELAT. - FEW (11, 294b), GLLF, DEL, TLF, DHR, 1782, Mme de Genlis ; DDM, fin 18e.
1764 - «La MARQUISE, l'interrompant avec fureur. Continuez, Monsieur, je ne vous interromprai plus... Voilà une Scène charmante que vous me faites-là ! Le MARQUIS. Mais, ne prenez donc pas cela.... pour une Scène... je vous parle de sang froid.... c'est en ami...» Collé, Le Bouquet de Thalie, 44 (Gueffier) - P.E.
scène (ouvrir la -) loc. verb. THÉÂTRE - L, ø d ; absent TLF.
1676 - «[...] j'admirai cette pièce et je la trouvai si belle [...] ; et songez que c'étoit pour l'abbé Bayard, Saint-Hérem, Montjeu et Plancy, que la scène étoit ouverte.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 20 mai, II, 100 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
1704 - «On ouvre le Theatre, la scene de l'Opera par un Prologue, par une belle décoration, une agreable symphonie.» Dict. univ. de Trévoux
scène traumatique loc. nom. f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Dans presque chaque cas il [Breuer] constata que les symptômes étaient comme des résidus, pour ainsi dire, d'expériences émotives que, pour cette raison, nous avons appelées plus tard traumas psychiques ; leur caractère particulier s'apparentait à la scène traumatique qui les avait provoqués. Selon l'expression consacrée, les symptômes étaient déterminés par les scènes dont ils formaient les résidus mnésiques, et il n'était plus nécessaire de voir en eux des effets arbitraires et énigmatiques de la névrose.» Y. Le Lai, trad. : Freud, Cinq leçons sur la psychanalyse, 42 (Payot) - M.C.