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combiné fond-saut loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «combiné fond-saut [...]» La R. du ski, n° 2, févr., XXIV - C.T.
cubistique (saut -) loc. nom. m. CIRQUE  "t. voltige" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1599 - «[...] et encore des pages sur les sauts Epheristique, Orchestique, Cubistique [...]» A. Tuccaro, Trois dialogues de l'exercice de sauter et de voltiger, ap. GoncourtLes Frères Zemganno, 240.
demi-saut n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «LE DEMI-VIRAGE SAUTE Ceci est une manoeuvre utile en neige rugueuse. La meilleure méthode de descente sur neige recouverte d'aspérités durcies consiste à opérer une traversée aussi inclinée que les circonstances le permettent, puis à bloquer la vitesse au moyen d'un demi-saut. Au lieu d'essayer de lifter les skis hors de la neige, sauter juste assez pour lifter les talons des skis.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 143 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
demi-saut tournant loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Demi-saut tournant. - Il s'exécute comme le saut tournant ordinaire, mais son amplitude n'est que de 90 degrés, de la ligne de pente à l'horizontale. En reprenant contact, se pencher vers la pente. Tout de suite après le départ, ou à vitesse modérée, le demi-saut tournant est facile, mais à grande vitesse il est plus difficile que le saut tournant. Pratiquement, l'application principale du demi-saut tournant est de terminer avec légèreté et avec élégance un parcours dont la vitesse va en diminuant.» J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 92 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
dent-de-loup n.f. PÂTISS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1807 - Almanach des gourmands, 76 - F.R.-R.S.
1814 - «[...] biscuits en éventail [...]» Art du cuisinier, II, 277 - F.R.-R.S.
1815 - Pâtissier royal parisien, II, 229 - F.R.-R.S.
1828 - Pâtissier royal parisien, II, 203 - F.R.-R.S.
1859 - «Petite pâtisserie croquante.» LandaisDict., Suppl.
1870 - «[...] s. m. [sic] Petite pâtisserie croquante, semée d'anis.» Lar. GDU
entre-chien-et-loup n.m. TEMPS - GR[85], 1675, Mme de Sév.
Aux 19e et 20e - TLF, cit. Cocteau, 1940.
1886 - «l'entre-chien-et-loup des fins d'après-midi de la belle saison est vraiment redoutable aux organisations tant soit peu délicates : tout s'efface, s'estompe, semble se désoler, vous laisser seul entre quatre murs d'ombre à tout instant épaissie.» Verlaine, Louise Leclerc, in VerlaineOeuvres en prose complètes, 14 (Pléiade) - M.C.
griffe de loup loc. nom. f. rég.  Normandie BOT. - FEW (16, 77b ; rég.), 1887 ; absent TLF.
1817 - Nouv. dict. d'hist. nat., 494 (Deterville) - R. L. rom., 41, 228.
gris loup-garou loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Les gris, destinés aux costumes solides et pratiques, sont les gris éléphant, cyclone, Vulcain, loup-garou (très foncés) ; puis, les gris perle noire, étain, âtre, brume [...] Ibsen, Pornic (bleuté) [...] chinchilla [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
gueule-de-loup n.f. non conv.  MÉD.  "bec-de-lièvre" - L, GLLF, 1866 ; TLF, cit., 1977.
1837 - «Cette division congénitale [...] peut consister en un commencement de division, en une division complète, ou bien en l'absence d'une partie assez considérable de la lèvre et de l'arcade alvéolaire supérieure, d'où résulte une difformité de l'ouverture buccale, connue sous le nom vulgaire de gueule de loupC.M. BillardTraité des maladies des enfants, 214 (3e éd.) - C.H.
gueule-de-loup n.f. TECHNOL.  "tuyau qui surmonte une cheminée" - TLF, 2e moitié 18e, Buffon ; FEW (4, 315b), GLLF, 1866 ; L, DG, PR[73], ø d.
1840 - «La cheminée débouchait trop promptement sur le toit, et fumait tant, que nous fûmes forcés de faire mettre une gueule-de-loup à nos frais.» BalzacZ. Marcas, add. init - P.W.
herbe au loup loc. nom. f. rég. BOT. - FEW (5, 457b), 1547, Stephanus.
Au 19e - TLF, cit. Gourmont, 1899.
• herbe à loup
  - TLF, ø d.
1817 - «HERBE A LOUP. V. ACONITE.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)aussi dans : La Châtre, 1854 ; Guérin, 1892 - TGLF
herbe au loup loc. nom. f. rég. BOT. - FEW (5, 457b), 1547, Stephanus.
• herbe aux loups
 - absent TLF.
1899 - «J'aurais voulu savoir aussi le nom de cette grande quantité de plantes qui foisonnent chez nous ; je dis : leur nom français, car de nom patois, la plupart n'en ont pas, à ma grande surprise. Mais si je ne savais pas le nom de toutes, je les connaissais, au moins beaucoup, par leur forme, le moment de leur floraison, et puis par leurs qualités utiles ou nuisibles, comme, par exemple : l'herbe aux blessures ou plantain ; l'herbe aux chats, qui les met en folie ; l'herbe aux cors ; l'herbe du diable, pour les conjurations ; l'herbe aux engelures ; l'herbe à éternuer ; l'herbe à guérir les fièvres ; l'herbe aux fous ; l'herbe qui guérit la gale ; l'herbe aux gueux, ou clématite ; l'herbe aux ivrognes : ivraie en français ou virajo en patois ; l'herbe aux ladres ; l'herbe aux loups, qui est un poison ; l'herbe à soigner les humeurs froides ; l'herbe des sorciers, qui est la mandragore ; l'herbe à lait, pour les mères nourrices qui en manquent ; l'herbe de saint Fiacre, ou bouillon blanc ; l'herbe à tuer les poux ; l'herbe à chasser les puces ; l'herbe pour les panaris ; l'herbe de saint Roch, qu'on attache au joug, le jour de la bénédiction des bestiaux ; l'herbe à la teigne, ou bardane ; l'herbe aux verrues ; enfin, pour en finir, les cinq herbes de la Saint-Jean, dont on fait ces croix clouées aux portes des étables ; herbes qu'il ne faut pas oublier lorsqu'on veut réussir en quelque chose de conséquence.» Le RoyJacquou le Croquant, 361-2 (Livre de poche) - J.H.
homme-loup n.m. MYTHOL.  "loup-garou" - TLF (de l'Egypte), cit. Michelet, 1831.
Add.DDL
*1893 - «Les vastes futaies de la Gaule eurent leurs korrigans, leurs fadets, leur sorcières, leurs hommes-loups, habitant des grottes retirées dont nul humain n'eût osé s'approcher.» J. GourdaultLa France pittoresque, X, 99 - R.R.
homme-loup n.m. MYTHOL. - TLF (- de l'Egypte), cit. Michelet, 1831 ; DDL 20, 1893, Gourdault.
1615 - «Outre ce Sagittaire est despeint en façon d'vn monstre, moitié homme, et moitié cheual, tenant vn arc bandé prest à tirer contre tout venant. Voit-on pas le mesme en vous ? voyons nous pas le monstre hideux homme-loup L'Alm. des abusez de ce temps, 10 (Alexandre) - P.E.
homme-loup n.m. CARACT.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1784 - «Il y a l'homme-loup, l'homme-tigre [...] car rien de plus rare qu'un homme qui soit homme de toute pièce. Aucun de nous qui ne tienne un peu de son analogue animal.» Diderot, in Lar. GDU , (s.v. bête) (1867)
loup n.m. MAR.  "navig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Les loups. - 7 m, avec dérive. Pas très rapides.» L'Auto, 22 nov. - IGLF
loup n.m. non conv.  T. AFFECTION - TLF, cit. Maupassant, 1880 ; FEW (5, 459b ; mon -), 1890, Maupassant.
1872 - «Loulou. - Mot d'amitié.[...] On dit aussi mon gros loupLarcheyDict. - IGLF
*1902 - «Pauvre loup ! C'est vrai, tu as l'air vanné. Marie, portez la valise de monsieur dans notre chambre. Tu arrives de Pont-l'Evêque ? Et ta chère vieille mère ?»P. VeberLoute, IV, iv - E.S.
loup n.m. arg.  ARG. IMPRIM.  ARGENT  "créancier" - E, 1827 ; TLF, cit. Boutmy, 1874.loup-cervier : GLLF, av. 1778, Volt. ; L, R, Volt. ; DG, ø d
1805 - «L'imprimeur, marchant lourdement, passe avec vîtesse devant un loup (1) [...] (1) Un créancier.» Le Père Lantimèche, 15 (Basset et Martin) - P.E.
loup (avoir vu le -) loc. verb. non conv. CARACT. "avoir de l'expérience" - Hu, Ph. de Marnix ; FEW (5, 457b), GLLF, 1640, Oudin ; L, DG, TLF, Lex.[79], ø d.
• avoir vu courir le loup
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1799 - «MENU. Il s'entend avec l'aveugle, je te dis ; mais ils ne me feront pas. J'ai vu courir le loup. Comme ils feraient des moqueries de moi, si je leux lâchais la pièce en Jobar...» [Aude et Hapdé]Cadet Roussel misantrope et Manon repentante, 17 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
loup (enfermer le - dans la bergerie) loc. verb. ACTION  "fig." - FEW (5, 457b), 1680, Rich. ; L, Mme de Sév. ; TLF, cit. Acad., 1835 ; DG, GLLF, PR[77], ø d.
1676 - «Comme elle a bien de l'esprit, elle paroît entièrement délivrée de la crainte d'enfermer le loup dans la bergerie : sa beauté est extrême, et sa parure est comme sa beauté [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 7 août, II, 165 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
loup (faire le -) loc. verb. JEUX SOC. - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
"Fig. :" 
1794 - «A votre bon plaisir messieurs, j'aime le jeu de Colin-Maillard ; et comme la moitié de la France, fait le loup dans ce moment ci ; en bon homme social, j'en passerez par où vous voudrez.» L.A. PitouTableau de Paris, en vaudeville, n° 1, 6 - P.E.
loup de guérite loc. nom. m. non conv.  MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1829 - «Il est rusé, ce vieux loup de guérite ! s'écria Corentin [...]» BalzacLes Chouans, VII, 1018 (Pléiade, 1950)
loup de la montagne loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Parmi eux, il y a le sympathique 'Ceci', le vieux guide Cesare Pollazon. Ce vénérable loup de la montagne lève vers le ciel balayé par les rafales son nez crochu et son menton aux proportions respectables et nous prédit que, dans trois jours, nous aurons une période de beau stable.» La Montagne et alpinisme, numéro 42, avr., 35 - C.T.
loup de mer loc. nom. m. non conv. MAR. "marin endurci" - FEW (5, 496b), GLLF, TLF, DHR, 1786, d'ap. Jal.
1758 - «Après avoir passé le Tropique du Cancer, le Commandant prit trop au Sud. Notre Capitaine qui étoit un Loup de mer [Note : On donne ce nom à ceux qui ont été sur mer dès leur enfance, & ont continué] s'en apperçût, & nous dit que nous prenions le chemin des Ecoliers.» Le Page du PratzHist. de la Louisiane, t.1, 27 (De Bure l'aîné) - P.R.
loup garou, loup-garou n.m. MYTHOL. - FEW (17, 570a), GLLF, TLF, 1538, Est. ; GR[85], cit. Balzac leu warou : DHR, 13e
1531 - «LARVA laruae, pluraliter hae laruae laruarum, Noxiae inferorum vmbrae. Aucuns les appellent esperits de nuyt, les autres loups garous, les autres le gobelin.» R. EstienneDictionarium, 451 r° - P.E.
loup marin loc. nom. m. ICHTYOL. - FEW, 1765, Encycl. ; L, Raynal ; DG, ø d ; absent TLF.
1705 - Traité des aliments, 412 - F.R.-R.S.
1721 - «Loup de mer ou loup marin. Poisson qui est semé de taches, qui a le dôs blanc et bleu, qui est grand, grâs, épais, couvèrt de moyennes écailles, ayant une grande et longue tête, avec une grande ouvèrture de gueule.» Dict. univ. de Trévoux
1755 - Traité des aliments, II, 318 - F.R.-R.S.
midi de loup loc. nom. m. non conv. , plais. TEMPS "minuit" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1793 - «Tous ces viédases vont dans un midi de loup et à chacun leur tour, mettre la clef sous la porte. [...] le comité de surveillance va rendre visite à midi de loup aux ci-devant nobles, robins, financiers.» HébertLe Père Duchesne , n° 211, 7 et n° 313, 6 (EDHIS) - P.E.
oeil-de-loup n.m. CUIS. "sorte de pâtes alimentaires" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «On trouve à Soho de noirs cigares toscans, de l'huile d'olive en jarres, une excellente vieille épicerie française et des délikatessen allemandes ; toutes les pâtes italiennes au Roi Bomba : vermicelles bouclés de Gênes, lazagnes ou yeux-de-loup de Naples, cheveux-de-paillasse, raviolis en forme de méduses, cerises au marasquin et tutti frutti, touron de Crémone et dragées de Turin.» P. MorandLondres, III, 193 (Plon) - R.R.
orchestique (saut -) loc. nom. m. CIRQUE  "t. voltige" - ø t. lex. réf. ; absent TLForchestique : TLF, 1599, Tuccaro ; DG, 1732, Trév. [sic] ; DG, FEW (7, 393a), 1762, Acad. ; L, ø d.
1599 - «[...] et encore des pages sur les sauts Epheristique, Orchestique, Cubistique [...]» A. Tuccaro, Trois dialogues de l'exercice de sauter et de voltiger, ap. GoncourtLes Frères Zemganno, 240.
piste de saut loc. nom. f. SKI - RSp., ø d ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1917 - «Sur toute la longueur de la piste de saut, la neige doit être tassée, cohérente, unie, homogène, de telle sorte que les skis y mordent sans s'y enfoncer. Pour cela on prépare la piste, en battant la neige avec les skis placés en travers de la pente.» H. Faes et P.-L. MercantonLe Man. du skieur, 54 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
saut n.m. GÉOGR.  "- d'un cours d'eau" - FEW (11, 124a), R, Lex.[75], 1608 ; Gc, Lescarbot [1609] ; GLLF, déb. 17e ; L, cit. Raynal ; DG, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1605 - «Outre ce sault premier, les Canadois disent, qu'il y en a dix autres [...] ausquels on ne sçauroit aller qu'auec les Canots des Sauuages.» P. CayetChronologie septenaire, 421 verso (Richer) - P.E.
*1606 - «Cataracte, est vne ouuerture entre des montagnes, par où quelque cours d'eau se iette de haut en bas, et fait merueilleusement grand bruit [...] Vn saut de riuiere.» NicotThresor, 103a (Picard) - P.E.
saut n.m. SKI - RSp., 1906 ; GLLF, GR[85], ø d ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1905 - «L'art du saut en profondeur et en longueur est cultivé en Norvège avec un succès remarquable, et a été porté à une grande perfection.» F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski, 11 (Berger-Levrault) - M.J.
saut (au - du lit) loc. adv. ÉVÉN. - GLLF, GR[85], TLF, 1588, Montaigne ; L, FEW (11, 123a), DEL, Mont.
16e - «Lucas [...] Quel remède ? Il est necessaire / Que je le prenne au sault du lict. / G'y voys.» Lucas, sergent boiteux et borgne, in A. TissierLa Farce en France de 1450 à 1550, II, t. 1, 177 (SEDES) - P.E.
saut (faire le - de chèvre) loc. verb. MOUV. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1595 - «[...] nostre petit diable [...] nous toucha d'une verge qu'il tenoit, par trois fois, et soudain fit le saut de chèvre commandant d'aller.» Nouv. des régions de la lune, in Satyre Ménippée, 320 (Charpentier) - P.E.
saut (faire le -) loc. verb. non conv. SANTÉ "fig. : mourir" - Hu, Bouchet [1584] ; TLF, cit. Maupassant, 1882 ; FEW (11, 123b), 1896 ; DEL, cit. Zola. faire le saut naturel : TLF, 1585, Cholières.
*1586 - «[...] ilz s'embarquent encor plus aysément en la croyance de ces advertissements magiques, et sont tousjours à l'aguet que le Roy puisse fayre le sault, afin de pouvoyr mieux conduire toutes leurs entreprises à chef, sans l'opposition de la personne du Roy.» R. de LucingeLet. sur la cour d'Henri III en 1586, 31 (Droz) - P.E.
saut (faire le/un - de mouton) loc. verb. MOUV. - TLF, cit. Morand, 1932.
1668 - «La Grenoüille vit vn Serpent / Long de six pieds & d'vn empant / Qui s'en venoit la gueule ouuerte / La gober comme vne huistre verte. / Aussi-tost baissant le menton / Elle fit vn saut de mouton, / Moyennant quoy la malle beste / Ietta le Rat le cu sur teste [...]» Guerre comique, 10 (Barbin) - P.E.
1761 - «[...] mon pere qui allongeait le cou pour mieux nous écouter, le reçut à califourchon sur les épaules : D*** picquait des deux sans trop savoir où il était ; mais mon pere qui ne se souciait pas autrement d'être cheval de poste, fit le saut de mouton et démonta son cavalier.» [Desboulmiers]Honny soit qui mal y pense, 50 (A Londres) - P.E.
1812 - «BOISSEC. C'est ma petite jument doucette qui a fait un saut de mouton ; cette jolie petite bête est d'une vivacité ! elle m'a jeté à cinquante pas dans le fourré.» Merle et BrazierLe Ci-devant jeune homme, 31 (Masson) - P.E.
saut (faire un - à ...) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "aller quelque part sans y rester" - TLF, 1803, Chateaubriand (même texte) ; GLLF, GR[85] (cit.), 1936, Montherlant ; Lex.[79], ø d.
1803 - «Au bout de cette année, si je ne suis placé d'une manière indépendante, je fais un saut à Athènes, puis je reviens au mois d'octobre (1804) m'ensevelir dans une chaumière aux environs de Paris [...]» ChateaubriandCorresp. gén., let. de Rome, I, 239 (Gallimard) - P.E.
saut assis loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Il faut distinguer ici deux 'manières' de sauts : le saut debout ou en position allongée et le saut assis ou en position accroupie.» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 120 (Grenoble) - C.T.
saut combiné loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - La R. du ski, n° 2, févr., XXIV - C.T.
saut d'arrêt loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Le Saut d'arrêt. Il ne diffère du saut tournant décrit auparavant que par l'angle du tournant et par la façon d'atterrir.» K. WickMan. du ski de descente, 54 (Fasquelle) - M.J.
saut de basque loc. nom. m. CHORÉGR. - L, ø d ; TLF, Lar. encycl.
1690 - «Le saut de Basque est un couppé sauté en tournant.» FuretièreDict. univ. - E.R.
1700 - «[...] demi cabriole en tournant un tour en saut de basque R.-A. FeuilletChorégraphie ou l'Art de décrire la dance, 85 (Brunet) - E.R.
saut de l'Allemand (faire le -) loc. verb. US. ALIM. - FEW (11, 123b), 1640, Oudin ; absent TLF.
1623 - «faire le saut de l'Allemand, du lit à la table, et de la table au lit.» F. GarasseLa Doctrine curieuse des beaux esprits, 726 (Chappilet) - P.E.
1624 - «Je m'habillay, faisant le saut de l'Allemand, du lict à la table, car j'avois reservé la veille quasi demy-septier de vin.» Le Pont-breton des procureurs, in VHL, VI, 277 (Jannet) - P.E.
saut de skis loc. nom. m. SKI saut : RSp., 1906 ; GLLF, GR[85], ø d ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1905 - «[à Chamonix] Une piste pour saut de skis sera également dressée, des concours organisés.» R. alpine, 391 - M.J.
saut debout loc. nom. m. SKI - RSp., 1969, Gautrat ; absent TLF.
1908 - «Il faut distinguer ici deux 'manières' de sauts : le saut debout ou en position allongée et le saut assis ou en position accroupie.» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 120 (Grenoble) - C.T.
saut fléchi loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Elles [ces pentes] sont en plus coupées d'obstacles, chemins ou routes en déblai, que j'ai vu parfois franchir d'un bond par la méthode appelée 'optraeke-methoden' qui n'est autre que notre saut fléchi Ski-Sports d'hiver, n° 37, févr., 152 - C.T.
saut freiné loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «LE SAUT FREINÉ La R. du ski, n° 1, janv., 18, titre - C.T.
saut glissé loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Une étude plus poussée des lois de l'aéro-dynamique, poursuivie par l'ingénieur suisse R. Straumann, permit enfin de réussir des sauts 'glissés' de 70 mètres et plus.» Ski-Sports d'hiver, n° 31, avr., 375 - C.T.
saut penché loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Le saut penché. Le saut penché est issu du saut non accompagné d'un effort et résultant du simple passage sur le tremplin.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 327 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
saut plané loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «LE SAUT PLANÉ La R. du ski, n° 1, janv., 18, titre - C.T.
saut périlleux loc. nom. m. GYMN. - FEW (11, 123a), 1502 ; GLLF, déb. 16e ; L, Mme de Sév. ; TLF, cit. Duranty, 1860 ; DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
• souprieux
 rég. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Gardez ! Gardez de là ! criait un blondin à la peau bistrée, aux cils blancs : le souprieux...! Et, gauchement, il exécutait une cabriole qui le plaçait sur le dos.» Musette [A. Robinet]Cagayous, pochades algériennes, 10 (Impr. Mallebay) - P.E.
saut taxar loc. nom. m. SKI - In Ga (saut en taxar) [1969] ; absent TLF.
1935 - «En bas, à droite, un beau saut taxar d'ANDRÉ HERMANN, moniteur diplômé F. F. S., directeur de l'Ecole de Ski André Hermann.» La R. du ski, n° 1, janv., 19 - C.T.
1936 - «Dans le saut appelé 'taxar', la canne n'est pas soulevée et les jambes bien étendues sont lancées en avant. Les skis sont alors tournés dans un plan vertical comme les ailes d'un moulin, au devant des cannes.» F. HallbergSki actuel, 91 (Grenoble, Arthaud) - C.T.
saut tombé loc. nom. m. SKI - RSp., 1969, Gautrat ; absent TLF.
1928 - «Un saut réussi sur un grand tremplin est la juste récompense des innombrables sauts 'tombés' que l'on a faits sur de petits tremplins.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 323 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
saut tournant loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «[...] il est plus fatigant et plus difficile de manier de longs skis, lorsqu'on monte, que l'on freine, que l'on vire, que l'on fait des arrêts ou des sauts-tournants. [...] C'est la position de sortie pour les sauts (sauts-tournants, sur le terrain et au tremplin), et on la prend, sur le terrain, alternativement avec la position ramassée. Sur la neige croûtée, elle est très utile, sa base large et la répartition égale du poids permettant une plus grande stabilité que dans la position ramassée avec un ski avancé. [...] Saut-tournant pour prendre la descente directe lorsqu'on est placé en travers d'une pente (avec ou sans bâtons). [...] Demi-tour sauté. Le demi-tour (180 degrés), accompli au moyen d'un saut-tournant, n'est pas sans utilité ; cependant l'occasion ne s'en présente pas souvent.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski , 13, 128, 135 et 244 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
1930 - «Demi-saut tournant. - Il s'exécute comme le saut tournant ordinaire, mais son amplitude n'est que de 90 degrés, de la ligne de pente à l'horizontale. En reprenant contact, se pencher vers la pente. Tout de suite après le départ, ou à vitesse modérée, le demi-saut tournant est facile, mais à grande vitesse il est plus difficile que le saut tournant. Pratiquement, l'application principale du demi-saut tournant est de terminer avec légèreté et avec élégance un parcours dont la vitesse va en diminuant. [...] Demi-tour sauté sur une contre-pente. - Choisir une sortie en contre-pente. Avant l'arrêt, faire un saut tournant de 180 degrés et redescendre la pente. La difficulté du demi-tour sauté est qu'on doit planter le bâton juste au bon moment, alors qu'on ne va plus trop vite et pas encore trop lentement. D'autre part, il faut un bon sens de l'équilibre pour rester perpendiculaire à la pente avant comme après le saut. [...] Saut vissé [...] Le saut vissé est un saut tournant de 270 degrés pendant un saut de corniche. Le pli de terrain (bord de la corniche) qui sert au départ, doit être horizontal, si possible, ou même relevé.» J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 92, 93 et 113 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1931 - «[lors du tournage d'un film] ne pas oublier la poussière de neige derrière les skis, ni la silhouette du Matterhorn entre les jambes pour un saut tournant Ski-Sports d'hiver, n° 1, 6 - M.J.
1933 - «Le Saut d'arrêt. Il ne diffère du saut tournant décrit auparavant que par l'angle du tournant et par la façon d'atterrir.» K. WickMan. du ski de descente, 54 (Fasquelle) - M.J.
saut triplé loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Vit-on jamais plus enthousiasmant spectacle que les sauts extraordinaires des militaires et amateurs norvégiens ? [...] Ce fut du délire, lorsque ces derniers, Tangen, Gjeswold et Solberg exécutèrent un saut triplé, la main dans la main.» La Montagne, n° 2, févr., 80 - C.T.
saut vissé loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Saut vissé [...] Le saut vissé est un saut tournant de 270 degrés pendant un saut de corniche. Le pli de terrain (bord de la corniche) qui sert au départ, doit être horizontal, si possible, ou même relevé.» J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 113 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
saut-de-lit n.m. CHAUSS. - TLF, cit. La Chaussure, 1922 (même texte) ; FEW (11, 123a ; fasc. paru en 1962 ; pl.), connu d'après Renson saut-du-lit : FEW, dans l'usage vers 1948 d'après Bonnerot
1922 - «Sandalettes / Articles sans Premières / Kneip [sic] [...] Saut de lit / Charentaises / Etc.» La Chaussure, 31 août, 12, Publicité (sans ponctuation) (Liège) - M.C.E.
ski de saut loc. nom. m. SKI "patin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Skis de saut et skis de fond. - Les uns et les autres de ces skis doivent, cela va sans dire, être de bons appareils, réunissant les conditions générales indiquées ; mais ce n'est pas tout. Pour le saut, il faut choisir un bois plus résistant, plus lourd, plus uni, plus serré, et n'adopter en aucun cas le ski doublé, c'est-à-dire en deux bois.» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 36 (Grenoble) - C.T.
1930 - «Je crains que le skieur de l'avenir n'ait à se rendre à un concours important avec quatre paires de skis de types différents, skis de saut, skis de fond, skis à carres d'acier pour les slaloms, skis larges et lourds pour les courses de descente.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 161 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1934 - «Il existe [...] de nombreux types de ski - environ 250 - qui varient avec les pays et les usagers : skis de saut, de course, de montagne, de 'piste', etc., en dehors des skis ordinaires pour tous terrains.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 106 - M.J.
ski de saut loc. nom. m. SKI "sport" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «On peut adopter cette classification du ski : ski de descente, ski de plat (comprenant le ski à la montée) et ski de saut A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin , Préf., V et 1 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
ski-saut n.m. SKI "patin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Skis pour le saut que j'appellerai skis-saut Le Moniteur dauphinois, 7 mars, 1 - M.J.
voile-loup n.m. ACCESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1868 - «L'Impératrice [...] portait, il y a quelques jours, un costume de velours marron à deux jupes bordées de zibeline [...] Mantelet Marie-Antoinette en velours marron [...] bordé de martre zibeline. Petit manchon de velours à bande de fourrure. Chapeau marron entouré de fourrure avec le voile-loup indispensable en cette saison.» L'Illustrateur des dames, vol. 8, 123 - A.Ré.
yeux-de-loup n.m. pl. CUIS.  Italie- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «On trouve à Soho de noirs cigares toscans, de l'huile d'olive en jarres, une excellente vieille épicerie française et des délikatessen allemandes ; toutes les pâtes italiennes au Roi Bomba : vermicelles bouclés de Gênes, lazagnes ou yeux-de-loup de Naples, cheveux-de-paillasse>, raviolis en forme de méduses, cerises au marasquin et tutti frutti, touron de Crémone et dragées de Turin.» P. MorandLondres, III, 193 (Plon) - R.R.
éphéristique (saut -) loc. nom. m. CIRQUE  "t. voltige" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1599 - «[...] et encore des pages sur les sauts Epheristique, Orchestique, Cubistique [...]» A. Tuccaro, Trois dialogues de l'exercice de sauter et de voltiger, ap. GoncourtLes Frères Zemganno, 240.