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battre le briquet loc. verb. non conv. MOUV. "façon de marcher" - FEW (15/I, 278a), 1863 ; L, ø d ; absent TLF.
1834 - «Chez certains individus adultes, les membres inférieurs offrent, depuis le jeune âge, une conformation vicieuse par suite de laquelle les jambes se croisent plus ou moins dans la marche ; il en résulte alors un frottement des chevilles ou malléoles internes [...]. On dit populairement que ces individus jeunes ou adultes battent le briquet.»Laurent, in Dict. de la conversation, XIV, 46a (s.v. cheville) - C.H.
briquet n.m. non conv. CORPS "partie du corps" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1616 - «Qui faisant semblant de porter, / A Madame pour achetter, / Quelque chaisne d'or singuliere, / Ou luy leuer la peniliere, / Luy racoustrer son bilboquet, / L'entrefesson, et le briquet, / (Car ce sont la leurs doctes termes) / Ces croche-cons à bouches fermes, / Entre meslant dans leurs discours, / Mille petits propos d'amours. / Et mettant la main sur la motte, / Glissent le poulet soubz la cotte [...]» Pasquil ou coq à l'asne de M. Guillaume pour balleier les ordures de ce temps, 6 (Cousturier) - P.E.
briquet n.m. ARME "sabre court et recourbé" - GLLF, 1806, Wailly ; FEW (15/I, 278a), TLF, DHR, 1807, Gal Bardin.
1793 - «A l'instant, l'assassin tira de dessous son habit un sabre, appelé briquet, et le lui plongea avec fureur dans le côté gauche [...].» Gazette nationale, n° 24, 24 janv., 121a - P.E.
briquet (battre le -) loc. verb. non conv. US ET COUT. "fig. : se battre en duel" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1802 - «MANETTE, entrant sans voir son père. C'est ici que je dois apprendre l'issue du combat, et... [...] Ils sont allés battre le briquet. POIRE. Comment, c'est-il vrai ? MANETTE. Si vrai que, dans l'horreur de mon amertume, j'irais me jetter par la fenêtre du guernier, s'il avait, tant seulement, deux étages de moins.» G. Duval, Parchemin, 13 (Barba) - P.E.
briquet phosphorique loc. nom. m. TECHNOL. - L, DG, R, GLLF, ø d ; absent TLF.
1829 - «Briquet, s.m. [...] briquet phosphorique, flacon garni de phosphore qui enflamme l'allumette.» Boiste, Dict.aussi dans La Châtre, 1852.
1834 - «[...] ils [les journaux] font que les marchands de briquets phosphoriques [...] déraisonnent aussi impertinemment littérature que des académiciens de province.» Th. Gautier, Préf. de Mademoiselle de Maupin, 50 - Matoré, 224.
bâton à sabre loc. nom. m. MILIT. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Dans les exercices militaires de ski, les officiers et la troupe sont particulièrement embarassés par l'épée ou le sabre, ainsi que la carabine [...] L'auteur a fait établir pour ces motifs un bâton à sabre, auquel on peut attacher le sabre, ou l'épée.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 64 (Berger-Levrault) - M.J.
porte-briquet n.m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Or, quarante jours devant le retour du vieil officier, Grenoble et ses campagnes s'étaient soulevées contre le gouverneur Clermont-Tonnerre, lequel avait contre les Dauphinois fait donner le régiment de Royal-Marine. Le sang avait coulé. Mais le peuple avait appris à se défendre contre les gens de guerre. A coups de pierre, on avait chassé les porte-briquets et, après cela, toute la province avait arboré la ceinture aurore et bleue aux couleurs du Dauphiné.» H. Béraud, Le Bois du Templier pendu, part. 4, ch. 2, 253 - R.R.
traîne-sabre n.m. MILIT. - GR[85] cit. Queneau, 1933 ; absent TLF.traîneur de sabre : TLF, 1805, Courier ; DHR, déb. 19e ; FEW (17, 1a), 1875, Lar.
1894 - «A l'invitation du traîne-sabre, les gas entonnèrent la Carmagnole ; le pas se releva, le galonnard semblait boire du lait [...] mais aussitôt arrivés [à la caserne], on en foutit une douzaine au bloc [...].» Almanach du Père Peinard, 40 (Papyrus éd.) - P.R.
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