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roupettes n.f. pl. non conv. CORPS "testicules" - FEW (16, 680a), Rs, PR[77], DFNC, 1795 ; E, av. 1864.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1779 - «Le Couvent se retire : en hâte on délibère. / Chacun conclut que, pour nier le fait, / il faut couper les roupettes au pere. / Ainsi fut dit ; et certain Frere / les lui retrancha court et net.» [F. Nogaret], Le Fruit de ma quête, II, 107 (A Venise, chez Pantalon Phébus) - P.E.
*1790 - «Le tonnerre de Dieu m'écrase, si je trouvais un prêtre avec ma femme, là, vous m'entendez... je lui fricasserais ses roupettes avec de la poudre à canon... [...] Or, les prêtres ont des roupettes, donc ils sont foutus pour être mariés.» Jean Bart , numéro 64, 7 et numéro 116, 6 - P.E.
*1792 - «[...] je remarquai les uns se soufler dans les doigts et les autres se chauffer les roupettes au soleil en racomodant leurs culottes ; et jusqu'au ci-devant comtesses et marquises qui ont émigré pour se faire travailler la marchandise par les aristocrates, je les vis jouer le rôle de vivandières [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], Grand retour du père Duchêne de Coblents, 3 - P.E.
roupettes n.f. pl. non conv. CORPS "testicules" - DDL 19, 1779, Nogaret [repris in TLF, GR[85], DArg.] ; FEW (16, 680a), DFNC, v. 1795.
*fin 18e - «M. ROGNON [...] tu t'apprêtes / A te voir / Avec ce rasoir / Couper le vit ou les roupettes !» Mercier de Compiègne, La Bougie de Noël, 412 (Pauvert et Terrain vague) - P.R.
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