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rossignol n.m. non conv. ÉDIT. "t. librairie" - L, ø d.
Corr.FEW (5, 472b), R, GLLF, PR[77] (1835, Balzac, mêmes textes) et compl. TLF (mêmes réf., ø texte)
1839 - «Plus tard Lucien apprit que ce sobriquet de rossignols était donné par les libraires aux ouvrages qui restent perchés sur les casiers, dans les profondes solitudes de leurs magasins. [...] Je ne juge pas votre poésie, elle est de beaucoup supérieure à toutes les poésies qui encombrent les magasins de la librairie. Ces élégants rossignols, vendus un peu plus cher que les autres à cause de leur papier vélin, viennent presque tous s'abattre sur les rives de la Seine où vous pouvez aller étudier leurs chants [...]» Balzac, Un Grand homme de province à Paris , ch. III, t. I, 52 et ch. IX, t. I, 158 (Souverain)orig. de la 2e part. d'Illusions perdues - M.C.E.
rossignol n.m. non conv. COMM. "objet démodé et invendable" - Lex.[75], 1836 (?) ; TLF, 1842, Reybaud ; FEW (5, 472b), GLLF, 1852, Humbert ; L, 1867, Sarcey ; DG, R, PR[77], ø d.
*1847 - «L'événement commercial qui occupe les acheteurs qui profitent des occasions, est en ce moment la vente par liquidation des marchandises des vastes magasins de Saint-Joseph. Il est pénible de voir combien le public se laisse prendre aisément aux malices de ces liquidations [...]. On vend pendant un mois tous les rossignols des maisons en déconfiture, et on prive ainsi le bon commerce de ses acheteurs.» Le Moniteur de la mode, 30 sept., 137a-b - M.C.E.
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