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baleine (rire comme une -) loc. verb. non conv. AFFECT. - R, GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
• rigoler comme une baleine - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Croyait que l'curé allait rigoler comme un' baleine, pas du tout.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 137 (s.l.n.d.) - G.S.
1885 - «Rigolait comme une baleine, l'animal, et c'pendant n'me comprenait pas.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 619 - G.S.
baleine (rire comme une -) loc. verb. non conv. EXPRESS. - DDL 17, 1884, Frison ; GLLF, TLF, GR[85], DEL, ø d se marrer - : GR[85], cit. Ajar, 1979
• rigoler comme des baleines de pépin plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Magnum et Black, qui rigolent comme des baleines de pépin, par une pluie d'orage.» A. Allais, Deux et deux font cinq, 94 (Ollendorff) - P.E.
baleine (rire comme une -) loc. verb. non conv. AFFECT. "rire sans retenue" - DDL 17 (rigoler -), 1884, G. Fripon ; BEI, déb. 20e ; GR[85], cit. Ajar, 1979 ; GLLF, TLF, ø d.
• se tordre comme une baleine - DEL, cit. Prévert, 1945 ; absent TLF.
1901 - «RIRE. [...] Se tordre comme une baleine.» A. Bruant, L'Argot au XXe siècle, 395 - Ch.Be.
baleine (rire comme une -) loc. verb. non conv. AFFECT. "rire sans retenue" - DDL 17 (rigoler -), 1884, G. Frison ; BEI, déb. 20e ; GR[85], cit. Ajar, 1979 ; GLLF, TLF, ø d.
1907 - «Rire comme une baleine, rire à gorge déployée et d'une façon ridicule.» H. France, Dict. de la langue verte, 11 (Nigel Gauvin) - Ch.G.
belles dents (rire à -) loc. verb. AFFECT. - R, cit. Martin du Gard [1936] ; TLF (- de toutes ses -), ø d.
1873 - «Il rit pourtant à belles dents, un jour qu'un voisin l'accusa d'être amoureux de Lisa.» Zola, Le Ventre de Paris, ch. II, 57 (Charpentier) - M.C.E.
bouton d'or (jaune -) loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.adj. : TLF, ø d
1849 - «[...] les fonds préférés sont le blanc, le jaune bouton d'or, ou le vert aigue-marine.» Journ. des demoiselles, sept., 282a (Bruxelles) - M.C.E.
chatouiller (se - pour se faire rire) loc. verb. non conv. AFFECT. - BEI, Oudin ; L, ø d ; TLF, GR[85], cit. Alain, 1907 ; DEL, ø d.
1542 - «[...] ferroyt les cigalles, se chatouilloyt pour se faire rire, ruoyt tres bien en cuisine [...]» Rabelais, Gargantua, 80 (var.) (Droz) - P.E.
1587 - «D'alleguer le grand Cosme de Medicis, c'est se chatouiller pour se faire rire.» F. de La Noue, Discours politiques et militaires, 538 (Droz) - P.E.
1587 - «Cela est gratter votre sommeil de la façon qu'il faut, et ne se chatouiller point pour se faire rire.» Cholières, Les Après-dînées, in Cholières, Oeuvres, II, 49 (Jouaust) - P.E.
1623 - «Ainsi Valentin se chatouilloit pour se faire rire et estant arrivé à un Orme, il l'entoura de ses bras, comme le pelerin luy avoit conseillé.» Sorel, Hist. comique de Francion, 56 (Garnier-Flammarion) - P.E.
crever de rire loc. verb. non conv. AFFECT. - L, cit. Régnier ; FEW (2, 1317b), D'Aub. ; R, GLLF, cit. Molière ; DELF, Fur. ; DG, ø d ; TLF, cit. Green, 1950 ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1574 - «Je creve ici quasi de rire [...]» Jodelle, L'Eugène, in Jodelle, Oeuvres complètes, II, 29 (Gallimard) - P.E.
1578 - «PHILAL. [...] Mais si je voulois je ferois bien-tost passer la cholere à monsieur Philausone. CELT. Comment ? PHILAL. En le faisant crever de rire.» H. Estienne, Deux dialogues du nouv. langage françois italianizé, II, 290 (Lemerre) - P.E.
1589 - «Elle a cresué de rire / Deuant Chasteauvillain.» P. Constant, Opuscules, La Grand cacade de Guyonvelle, 8 (Rouquette) - P.E.
côtes (se tenir les - de rire) loc. verb. non conv. AFFECT. - DG, ø d ; TLF, cit. Leroux, 1908 ; GLLF, DELF, GR[85], ø d se tenir les côtes : FEW (13/I, 209b), 1763, Volt. ; DELF, cit. Cros ; GR[85], cit. Naïm ; GLLF, TLF, Lex.[79], ø d
1805 - «VALOGNE [...] j'ai vu l' chien et l' cheval, après leux sabats rentrés dans l' château du bon-homme en se tenant les côtes d' rire. TOUTES. Ah ! Mon dieu. VALOGNE, (à part) Comme elles donnent la dedans !» Désaugiers et Bosquier-Gavaudan, Le Diable en vacance, 6 (Masson) - P.E.
demi-bouche (rire à -) loc. nom. m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. v.intr. : FEW (10, 396b), 1611, Cotgr.
1791-98 - «Que signifie ce rire à demi-bouche ?» Casanova, Hist. de ma vie, t. 3, ch. 2, 35 (1960-62) - R.R.
fièvre jaune loc. nom. f. MÉD. - FEW (4, 25ab), ND4, PR[77], 1834, Landais ; L, GLLF, 1865 ; DG, R, TLF, Lex.[75], ø d.
1814 - Nysten, Dict. de méd. (Paris) - J.Gh.
giroflée jaune n.f. BOT. - FEW (2, 447a), 1611, Cotgr. ; TLF, cit. Lamartine, 1851 ; L, ø d.
1539 - «Leucoia lutea, giroflees iaulnes [...]» L. Duchesne, In Ruellium de Stirpibus Epitome, a vj r° (Paris) - R. L. rom., 29, 211.
gorge (rire à - déboutonnée) loc. verb. non conv. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF - à ventre déboutonné : FEW (4, 332b), GLLF, TLF, 1690, Fur. ; L, DG, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d
1791 - «Ah, ah, ah ? c'est-toi, pere Duchesne, s'écrie-t-elle en riant à gorge déboutonnée !» Hébert, Le Père Duchesne, n° 71, 3 (EDHIS) - P.E.
1792 - «[...] nous savions rire à gorge déboutonnée [...]» Hébert, Le Père Duchesne, n° 186, 3 - P.E.
jaune adj. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «En résumé, l'escalade du versant N.-E. de Rochemelon, bien qu'elle soit assez raide et présente quelques passages difficiles, notamment le troisième et dernier bastion de rocher jaune, n'offre pas de difficultés extraordinaires, mais les formidables avalanches de pierres auxquelles on se trouve presque constamment exposé la rendent des plus périlleuses [...]» R. alpine, numéro 6, juin, 178 - C.T.
1928 - «Quelques dalles jaunes, puis une petite brêche précédant la facile montée terminale.» La Montagne, numéro 212, mai, 177 - C.T.
1968 - «Un court surplomb nous permet d'accéder à une zone de gradins (si l'on peut dire !), au pied d'un mur lisse et jaune - toutes les parois calcaires ont leur 'mur jaune'. Le mur jaune a, bien entendu, un aspect infranchissable et, comme il se doit, il fait planer un doute, quant à la réussite de notre entreprise.» La Montagne et alpinisme, numéro 70, déc., 353 - C.T.
1969 - «Le lendemain nous ramène aux dures réalités et nous allons équiper des murs jaunes et surplombants, des toits, des dièdres durant deux jours.» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 83 - C.T.
jaune (secte -) loc. nom. f. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1918 - «Me voici donc, une fois de plus, en chintab, jupe de serge grenat, chemisette de soie jaune d'or, veste de drap d'or et châle jaune ; coiffée d'un bonnet pointu de satin jaune broché, doublé de peau de mouton teinte en jaune et bordé de drap d'or. C'est le costume classique des lamas de marque de la secte jaune. Le châle peut être grenat ou jaune. Tous ont le droit de revêtir le grenat et c'est celui que je porte journellement, le jaune indique que celui (homme ou femme) qui le porte est un [...] ri-teu-pa, c'est-à-dire "a vécu plusieurs années dans un endroit solitaire", et, d'une façon générale, "demeure dans l'isolement".» A. David-Néel, Journ. de voy., 3 nov., 55-56 (Plon, 1976) - M.C.
jaune (tout -) loc. nom. m. MYCOL. "champignon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, I, 571a (Paris) - R. L. rom., 44, 234.
jaune blanc piqueté loc. nom. m. MYCOL. "champignon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, I, 572a (Paris) - R. L. rom., 44, 234.
jaune bouton d'or loc. adj. COULEUR - TLF, ø d.
1821 - «[...] chapeau de tissu de coton, orné d'un voile à pointes terminées par des olives, et ombragé de plumes d'autruche, teintes en rose, en bleu clair, en ponceau : cachemire rouge-framboise, ou jaune bouton d'or.» Journ. des dames et des modes, numéro 41, 25 juill., 328 - P.E.
jaune bouton d'or loc. nom. m. COULEUR - DDL 16, 1849, Journ. des demoiselles ; absent TLF.
1821 - «Les barèges à grands carreaux fonds lilas, raies vertes et orange, ou fond raisin de Corinthe, massaca, rayé de vert et jaune bouton d'or, sont maintenant les seuls que les jeunes femmes portent [...]» Journ. des dames et des modes, numéro 41, 25 juill., 328 - P.E.
jaune brun loc. nom. m. MYCOL. "champignon" - FEW (4, 25b), 1845, Besch. ; absent TLF.
1790 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, I, 571a (Paris) - R. L. rom., 44, 234.
jaune brun, jaune-brun adj. et n. COULEUR - TLF, ø d.
1749 - «[...] une matière de couleur jaune-brune et obscure. [...] Les yeux, que l'on croit être noirs, ne sont que d'un jaune brun, ou d'orange foncé [...] ils paroissent noirs, parce que la couleur jaune-brun tranche si fort sur le blanc de l'oeil [...]» Buffon, Oeuvres philosophiques , 278 et 299 (P.U.F., 1954) - P.E.
jaune canari loc. adj. COULEUR - R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1876 - «[...] le pantalon jaune canari de Boche [...]» Zola, L'Assommoir, ch. III, in Le Bien public, 3 mai, [1ère page], col. 2 - M.C.E.
jaune citronné loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1825 - «[...] l'altération du teint, qui devient d'un jaune citronné [...]» C. Broussais, Sur la duodénite chronique, 62 (Delaunay) - P.E.
jaune d'eau loc. nom. m. BOT. "nénuphar" - FEW (4, 25b), 1568 ; absent TLF.
1547 - «Iaulne d'eau [...]» L. Fuchs, De Historia stirpium commentarii insignes, 574 (Lugduni) - R. L. rom., 44, 234-5.
1548 - «Iaune d'eaue [...]» E. Fayard, Galen sur la faculté dez simples medicamans, VIII, 3 (Limoges) - R. L. rom., 44, 235.
jaune d'oeuf loc. nom. m. CONCHYLIOL. "espèce de nérite" - FEW (4, 25b), 1845, Besch. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1775 - Ch. Favart d'Herbigny, Dict. d'hist. nat., II, 173 (Paris) - R. L. rom., 44, 235.
1817 - «JAUNE D'OEUF. Coquille du genre NATICE.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)aussi dans Boiste, 1829.
jaune d'oeuf loc. nom. m. MYCOL. "champignon" - FEW (4, 25b), 1845, Besch. ; absent TLF.
• jaune d'iou - absent TLF.
1676 - «jaune d'iou [...]» P. Magnol, Botanicum monspeliense, 103 (Lugduni) - R. L. rom., 44, 235.
1793 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, II, 321 (Paris) - R. L. rom., 44, 235.
jaune de cire loc. nom. m. COULEUR - GR[85], cit. Barrès ; absent TLF.
1742 - «[...] le scarabée du bois, de la grosseur d'une petite fève, dont la couverture des ailes a la couleur d'un jaune de cire [...]» Lyonnet, trad. : Lesser, Théologie des insectes, II, 137. (La Haye, Swart) - P.E.
1846 - «JAUNE. s.m. [...] Jaune de brique. Jaune de cire. Jaune citrin.» Bescherelle, Dict. - P.E.
jaune de Naples loc. nom. m. COULEUR - L, ø d ; TLF, cit. 1884 ; DG, Lex.[79], GR[85], ø d.
1740 - «L'orpin jaune est un peu citron. Le jaune de Naples dans le clair, me paroît plus net [...]» L.B. Castel, L'Optique des couleurs, 119 (Briasson) - P.E.
jaune gris loc. nom. m. MYCOL. "champignon" - FEW (4, 25b), 1845, Besch. ; absent TLF.
1790 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, I, 571a (Paris) - R. L. rom., 44, 234.
jaune maïs loc. nom. m. COULEUR - TLF (jaune de -), cit. Mauclair, 1905 maïs : DDL 16, 1848 ; DDL 16 (couleur -), 1850 [repris in GR] ; TLF, cit. Goncourt, 1867
1902 - «[...] nos préférences iraient aux couleurs suivantes : feuille de rose, rose ibis, fil de la Vierge (gris pâle), gris vapeur, gris argent, gris mouette, opale, astre (vert d'eau bleuté), bleu poème (extrêmement pâle), algue marine, Nil, Champagne, ambre (gris poussière), bleu lin, pervenche, crême, blanc. N'oublions pas le jaune maïs [...]» La Mode illustrée, 521 - A.Ré.
jaune paille loc. nom. m. COULEUR - GR[85], cit. Maurois, 1926 ; GLLF, TLF, ø d.
1619 - «Ie pris la petite nuë de iaune paille auec la dentelle et les boutons d'or. Ie me fis beau et me paray comme vn Capdebioüs [...]» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman], Le Gueux, I, 238 (De La Mare) - P.E.
1778 - «L'ORTOLAN JAUNE (a). Aldrovande, qui a observé cette variété, nous dit que son plumage étoit d'un jaune-paille [...]» Guéneau de Montbeillard, in Buffon, Hist. nat., Oiseaux, 8, 14 (Sanson, 1786) - P.E.
jaune paille loc. adj. COULEUR - FEW (7, 492a), GLLF, TLF, DHR, 1607 ; DDL 40 (jaune-paille), 1613.
1605 - «Fai caca au bassin, jaune paille, mol, beaucoup.» J. Héroard, Journ., 1, 563 (Fayard) - P.R.
jaune vineux adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1605 - «Fai caca jaune vineux, fort clair, beaucoup.» J. Héroard, Journ., 1, 613 (Fayard) - P.R.
jaune à collet rouge loc. nom. m. MYCOL. "champignon" - FEW (4, 25b), 1845, Besch. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1790 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, I, 583b (Paris) - R. L. rom., 44, 234.
jaune écarlate loc. nom. m. MYCOL. "champignon" - FEW (4, 25b), 1845, Besch. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1790 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, I, 571a (Paris) - R. L. rom., 44, 234.
1817 - «JAUNE ECARLATE. On a donné ce nom à l'AGARIC ORANGE de Jacquin.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)
jaune-aurore adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1778 - «[...] le ventre est jaune-paille ou soufre clair ; les petites plumes du haut et du devant de la tête relevées à demi, laissent appercevoir entr'elles quelques pinceaux jaune-citron et jaune-aurore : le bec aplati et garni de ses soies, se courbe en crochet à la pointe.» Buffon, Hist. nat., Oiseaux, Le Tyran de Cayenne, VIII, 328 (Sanson) - P.E.
jaune-aurore n.m. COULEUR - L (jaune d'aurore), cit. Fénelon ; absent TLF.
1780 - «[...] un roux teint de jaune-aurore [...]» Buffon, Hist. nat., Oiseaux, Autre palalaca, XIII, 27 (Sanson) - P.E.
jaune-bile adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «L'air vivant, dans une toile, fond doucement les teintes, comme il unit les figures et lie les groupes entre eux. Nous avons ici un Christ blanc, un fustigateur rouge-brique, une autre jaune-bile ; la figure de l'Envie blanc-cendre ; l'homme qui crache est brun, et celui qui lie d'un jaune maladif.» La Phalange, 1er mai, 857 - P.E.
jaune-blafard n.m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1778 - «[...] son estomac et son ventre tirent sur un jaune-blafard [...]» Buffon, Hist. nat. des oiseaux, Le manakin varié, 8, 141 (Sanson, 1786) - P.E.
jaune-d'oeuf adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1856 - «[...] soit que le pantalon jaune-d'oeuf et l'habit barbeau causassent aux professeurs une distraction fatale à son talent [...]» E. de Mirecourt, Bocage, 42 (G. Havard) - M.C.
jaune-paille adj. COULEUR - GR[85], ø d ; absent TLF. 1607, in FEW (7, 492a), correspond vraisemblablement à paille ; cf. GLLF ; n.m. : DDL 30, 1619
1613 - «Huict Trompettes ayans leurs cazaques de taffetas jaune-paille, incarnat, & gris de lin [...]» La Continuation du Mercure fr., 351 r° (Richer) - P.E.
jaune-roux adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1828 - «Ces chiens [...] ressemblent prodigieusement au chacal, sauf le pelage qui est jaune-roux.» J.-F. Champollion, Let. et journ., 26 (Christian Bourgois) - P.R.
lard (vilain comme - jaune) loc. adj. non conv. CARACT. "avare" - FEW (5, 189b), 1656, Oudin ; DELF, mil. 17e, Oudin ; L, ø d ; absent TLF.
1627 - «[...] d'aller à pied le brin d'estoc en main comme messagers, celà seroit vilain comme lard jaune [...]» D. Martin, Les Colloques fr. et all., 26 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
1640 - «[...] il est vilain comme Lard iaune .i. chiche, auare. vulg.» Oudin, Curiositez fr., 296 (Slatkine) - P.E.
larmes (rire aux -) loc. verb. AFFECT. - FEW (10, 396b), 1672 ; L, Mme de Sév. ; TLF, cit. Meilhac, 1875 ; DG, PR[73], ø d.
1671 - «J'ai retrouvé ici le dialogue que vous fîtes un jour avec Pomenars : nous en avons ri aux larmes.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 24 juin, I, 317 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
mot pour rire n.m. EXPRESS. - FEW (10, 396a), 1612, Régnier ; L, DG, GR[85], ø d ; absent TLF.
1609 - «Si je dis quelque mot pour rire, / Soudain on le fait trouver pire / Mille fois que je ne l'ay dit [...]» Berthelot, in Fleuret et Perceau, Les Satires fr. du XVIIe siècle, I, 14-15 (Garnier, 1923) - P.E.
peine-à-rire n.m. non conv. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1907 - «PEINE-A-RIRE. Maussade, grognon, grincheux. On dit aussi rit-tard.» H. France, Dict. de la langue verte, 297 (Nigel Gauvin) - Ch.G.
pince-sans-rire n.m. CARACT. "personne qui raille ou plaisante en gardant tout son sérieux" - FEW (8, 545b), PR[72], ND2, 1798, Acad. ; BW5, 1803 ; L, 1866 ; DG, ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1774 - «Barette, dites-vous ? Ne vous fiez pas à ce pince-sans-rire ; s'il plaint la peine de parler, il ne se refuse pas le plaisir d'écrire [...]»Confession gén. d'Audinot, 21 (Rouen, Lemonnyer, 1880) - J.S.
pince-sans-rire n.m. CARACT. "personne qui raille ou plaisante en gardant tout son sérieux" - DDL 7, 1774, Confession gén. d'Audinot [repris in TLF, DHR] ; GLLF, 1798, Acad. ; DEL, ø d.
1730 - «Il doit y figurer en Maître : / Et je crois ne rien hazarder / Quand je lui ferai commander, / La Troupe de PINSE-SANS-RIRE ; / Qui sçait manier la Satyre / Si finement, que leurs Ecrits / Pour les Connoisseurs sont sans prix. / Ces messieurs les PINSE-SANS-RIRE / Tiennent leur coin dans mon Empire [...].» Le Conseil de Momus, 198-9 (Chez Pantaléon de la Lune) - P.E.
piste jaune loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «enfin la piste des Posettes sur Tête Noire (jaune, 800 m de dénivellation en descente), culminant à 1997 m.» La R. du ski, n° 1, janv., 6 - C.T.
poumon (rire à plein -), poumons (rire à pleins -) loc. verb. AFFECT. "rire très fort" - ø t. lex. réf. ; absent TLFcrier à pleins poumons : TLF, DHR, 1844, Balzac ; BEI (appeler -), 1866, Delv. ; GLLF, DEL, 1875, Lar.
Forme pronominale : 1602 - «Prend plaisir et se rit a plein poulmon quand la remueuse luy branle du bout du doict sa guillery.» J. Héroard, Journ., 1, 408 (Fayard) - P.R.
poumon (rire à plein -), poumons (rire à pleins -) loc. verb. AFFECT. "rire très fort" - ø t. lex. réf. ; absent TLFcrier à pleins poumons : TLF, DHR, 1844, Balzac ; BEI (appeler -), 1866, Delv. ; GLLF, DEL, 1875, Lar.
1605 - «[...] et luy de s'enfuir, riant à plein poulmon [...].»J. Héroard, Journ., 1, 784 (Fayard) - P.R.
1606 - «[...] et rioit a pleins poulmons, contre son naturel, car il n'estoit pas grand rieur ne parleur.» J. Héroard, Journ., 1073 - P.R.
pâmer de rire loc. verb. AFFECT. "rire à perdre haleine" - DG, Mme de Sév. ; L, Molière ; FEW (12, 138b), 1694, Acad. ; absent TLF.
1671 - «[...] mais toutes ces femmes de Saint-Germain, et cette la Mothe, se font testonner par la Martin. Cela est au point que le Roi et les dames en pâment de rire [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 18 mars, I, 229 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
rire (il ferait - un âne mort) loc. phrast. plais. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Scrongnieugnieu d'cochon d'animal, f'rait rire un âne mort c' N. d. D. là.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 687 (s.l.n.d.) - G.S.
rire gras loc. verb. EXPRESS. "avoir un rire vulgaire" - TLF, cit. Adam, 1902 ; GR[85], ø d.
1606 - «Prend plaisir a faire peur au petit Camille qui tenoit sur luy le sapageon [sic] de la Rne : "I pisse i (il pisse)" et rioit gras et gros.» J. Héroard, Journ., 1, 910 (Fayard) - P.R.
rire jaune loc. nom. m. AFFECT. - TLF, 1899, Clemenceau ; GLLF, 20e.
*1923 - «Le 'rire jaune' est composé de déconvenue et d'acceptation forcée.» G. Revault d'Allonnes, La polyphrénie, in Annales médico-psychol., II, 237 - M.C.
rire à l'envers loc. verb. AFFECT. "faire la grimace" - absent TLF.
Add.DDL :
*1790 - «CHARLES [Lameth] est blessé ; à cette foutue nouvelle, tout Paris rit à l'envers, et voilà tout le monde sur les dents !.... [...] jadis les petits pâtissaient des sottises des grands ; aujourd'hui les exgrands rient à l'envers des sacrées farces du peuple [...]» Jean Bart , numéro 98, 4 et numéro 104, 4 - P.E.
rire à l'envers loc. verb. AFFECT. "faire la grimace" - DDL 19, 1790, Jean Bart ; absent TLF. 1790, in GR[85] correspond à ce sens, et non à celui de "pleurer".
v. 1751 - «Jérôme voyant sa moitié, / Rit à l'envers, frappe du pié ; / La Tulipe avisant la sienne / Montée en belle et bonne chienne, / Eût mieux aimé voir un serpent [...]» Vadé, La Pipe cassée, 8 (A la Grenoullière) - P.E.
soufre (jaune -) loc. adj. COULEUR - R (cit.), GLLF, fin 19e, Van Gogh ; TLF (jaune de -), cit. Grecq, 1938 ; PR[77], ø d.
Add.DDL
*1844 - «Ce sera pour y aller intriguer avec ce petit architecte à gilet jaune soufre [...]» Balzac, Modeste Mignon, 2e part., in Journ. des débats, 24 mai, [2e page], col. 2 - M.C.E.
soufre (jaune -) loc. adj. COULEUR - DDL 16, 1844, Balzac ; R (cit.), GLLF, fin 19e, Van Gogh ; PR[77], TLF, ø d.
1841 - «Dans les arbres, on brûlait des feux du Bengale ; cela était tout à fait joli et passablement diabolique ; il y avait des bosquets jaune-soufre qui étaient fort bizarres, d'autres couleur groseille, d'autres gris de lin et prune de Monsieur.» D. de Girardin, Le Vicomte de Launay, III, 229 (M. Lévy) - P.E.
terre jaune loc. nom. f. non conv. ÉROT. "par ext. : sodomie" - DFNC, 1896 ; FEW (13/I, 252b), 1920, Bauche ; DArg., cit. Le Breton, 1975 ; absent TLF.
1873 - «Les petites pièces : Le piano, etc... ; Oh triste, triste, etc... [...] et autres, témoignent, au besoin, assez en faveur de ma parfaite amour pour le "sesque" [= le (beau) sexe], pour que le notre amour est-il là, niché me puisse être raisonnablement reproché, à titre de "terre jaune" pour parler le langage des honnestes gens.» Verlaine, Corresp., vol. 1, 104 (éd. A. van Bever, Messein, 1922-29) - K.G.
1890 - «Ci-joint le Ganymède demandé. Boum ! verses [= vers] terr...e jaune !» Verlaine, Let. inédites de Verlaine à Cazals, 249 (éd. G. Zayed, Droz, 1957) - K.G.
vert-jaune adj. COULEUR - R, GLLF, ø d ; absent TLF.
1847 - «[...] son plumage est vert, mais avec des nuances différentes : ainsi il est vert-foncé sur le dos et sur les ailes, vert-jaune sur le cou, vert plus clair nuancé de rouge sur le croupion, vert-gai sur les couvertures supérieures de la queue [...]» Lesson, Description de mammifères et d'oiseaux récemment découverts, 186 (Lévêque) - P.E.
vert-jaune adj. COULEUR - absent TLF.
Add.DDL 21 (1847)
*1896 - «[...] elle [une clavette] me fit penser à une de ces énormes sauterelles du Midi, vert-jaune, aux pattes très longues, et qui cirerait des souliers.» Gide, Journ. 1889-1939, 99 (Pléiade, 1948) - A.Ré.
éclatage de rire loc. nom. m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «J'avais tout fait faux, ils m'avaient trouvé débilos, presque niveau asilum ! Eclatage de rire des deux mecs.» V. Thérame, Bastienne, 32 (Flammarion) - K.G.
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