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non-rigueur n.f. ÊTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1978 - «La non-rigueur n'est pas dans la structure linguistique : elle est dans la relation entre la réalité extralinguistique, le donné de l'expérience et la valeur de langue qui y est appliquée par l'intervention de telle ou telle structure linguistique, l'extralinguistique apparaissant comme plus (rigueur) ou moins (laxité) contraignant à l'égard de l'outil linguistique utilisé pour sa saisie.» J. Perrot, Ordre des mots et structures linguistiques, in Langages, juin, 20 - Y.G.
rigueur n.f. RELAT. "froideur d'une femme envers les avances d'un homme" - GLLF, DHR, 1667, Racine ; FEW (10, 406a), La Fontaine ; TLF, cit. Sardou, 1872.
1549 - «Mais en pensant au tourment de ma peine, / Pour la rigueur dont vous estes tant pleine, / De trop pleurer en larmes distilloy [...]» Ronsard, Oeuvres complètes, I, 36 (Hachette, STFM) - P.E.
1552 - «Las, je n'eusse jamais pensé / Veu les ennuiz de ma langueur, / Que tu m'eusses recompensé / D'une si cruelle rigueur [...]» Ronsard, Oeuvres complètes, IV, 173 - P.E.
1590 - «Comme amant désolé je n'escris que tristesse, / Car vos yeux m'ont comblé de flammes et de coups : / Si mon style est si bas, prenez vous-en à vous, / Vostre seule rigueur troubla ma hardiesse.» S.-G. de La Roque, Poésies, 9 (Nizet, STFM) - P.E.
1607 - «Souffron, mon coeur, souffron et ces feux et ces glaces, / Souffron sans blasphemer ces extremes langueurs, / Car qui ne peut aimer que ces extremes graces, / Doit souffrir constamment ces extremes rigueurs. [...] A Dieu donc, coeur ingrat, qui contraignez mon ame / Se douloir à regret de vostre cruauté, / A iamais de sur vous demeurera ce blasme, / D'auoir trop de rigueur et d'infidelité.» Le Parnasse des plus excellens poètes de ce temps , II, 157 v° et 163 v° (Guillemot) - P.E.
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