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braise (rendre plus chaud que -) loc. verb. CARACT.  "fig. : se venger" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.rendre chaud comme braise : FEW (15/I, 254b), 1718, Acad. ; L, GLLF, ø d ; absent TLF.
1680 - «[...] cette bonne princesse fait ses galeries de Vitré ici, et vous jugez bien que nous lui rendons plus chaud que braise [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 8 sept., II, 839 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
compte (rendre -) loc. verb. plais. SANTÉ "vomir" - FEW (10, 173b), BEI, 1640, Oudin ; DEL, 1656, Oudin ; absent TLF.
1627 - «Cet escornifleur ne sortira pas d'icy sans rendre compte, ou jetter des lances à feu. [...] Jetter des lances à feu, chier sur sa langue, rendre compte, escorcher le renard [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all. , 90 et 159 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
corde (rendre de la -) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «La violence de ce vent est telle qu'elle me fait craindre pour mon équilibre, d'autant plus que Bordeaux, pressé d'abandonner l'inconfort de la brèche, me rend trop de corde à la fois, ce qui me gêne.» La Montagne et alpinisme, numéro 76, févr., 207 - C.T.
offices (rendre de bons - à qqn) loc. verb. ACTION  RELAT. "intervenir en faveur de qqn" - FEW (7, 336a), 1660, Retz ; TLF, av. 1679, Retz ; GR[85] (au sing.), 17e.
1623 - «Quelles gesnes n'est-elle point contrainte de ressentir, se representant qu'elle se meurt pour un homme qui ne la voit que comme une personne indifferente, et qui ne luy rend de bons offices que par respect, non par amour.» Ch. SorelLes Nouvelles Françaises, 16-17 - FXT
1625 - «Au surplus je me suis resolu non seulement à faire impetrer les deux pieces que tenoit ce marault, mais pour ne faire tort par le contrecoup à cez Messrs De Gaufreteau, qui m'ont rendu de bons offices, j'ay donné ordre de leur faire octroyer absolution et rehabilitation [...].» N. de PeirescLettres, t. 6, 119-20 - FXT
1627 - «Et je tenois le party de Lucindor, parce qu'il estoit frere de Circéne, et qu'il m'y rendoit tous les bons offices qu'il pouvoit, et Amilcar favorisoit Cerinte frere de Palinice pour les mesmes interests [...].» H. D'UrféL'Astrée, t. 4, 563 - FXT
1670 - «Vous avez de quoi rendre de bons offices aux gens qu'il vous plaira.» MolièreLes Amants magnifiques, acte I, sc. III, 403 - FXT
1671 - «Rendre des soins, des assiduitez, de bons offices à une personne. Bon office vaut mieux que service en quelques endroits ; par exemple, pour parler honnestement à une personne d'autorité de qui l'on a besoin, il faut luy demander un bon office, et non pas un service [D. Bouhours]Les Entretiens d'Ariste et d'Eugène, 131 (Mabre-Cramoisy) - P.E.
pain bénit (rendre le -) loc. verb. LITURG. - FEW (7, 545a), 1698 ; L, Hamilton ; DG, ø d ; absent TLF.
1689 - «Je dis que j'ai donné la terre de Bourbilly à ma fille en la mariant. Si on me tourmente pour l'usufruit, je vous demande pardon, mon cher cousin, mais je me jetterai sans balancer dans la bourgeoisie de Paris : je montrerai les baux de mes maisons ; je ferai même voir que j'ai rendu le pain bénit [...]» Mme de SévignéLet., à Bussy-Rabutin , 13 avr., III, 418 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
1690 - «Il faut rendre le pain benit, quand on a receu le chanteau.» FuretièreDict. , (s.v. rendre.)
soupir (rendre le dernier -) loc. verb. SANTÉ "mourir" - FEW (12, 474b), GLLF, TLF, DHR, 1671, Pomey ; DEL, 17e.
1611 - «[...] celui que j'y avois envoyé me rapporta qu'il luy avoit veu rendre le dernier soupir en une maison, où ce mesme qui l'avoit blessé se mordoit les mains d'avoir [...] osté la vie à un si honorable gentilhomme.» P. de Larivey, La Constance, in Ancien théâtre français, VI 272 (Jannet, 1855-57) - P.E.
tripes et boyaux (rendre -) loc. verb. non conv.  SANTÉ - FEW (13/II, 299a), 1640, Oudin ; DELF, mil. 17e ; L, 1680, Mme de Sév. ; TLF, cit. Zola, 1877 ; DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
• dégobiller tripes et boyaux
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] une indigestion qui faillit leur faire dégobiller, comme on dit, tripes et boyaux ...» Jean Bart, numéro 100, 6 - P.E.
témoignage (rendre - à qqch.) loc. verb. EXPRESS.  RELAT. "reconnaître une chose en hommage à qqn" - GLLF, TLF, 1686, Bossuet ; GR[85], cit. Bossuet.
1541 - «Neantmoins c'est chose tresveritable, que nous ne sommes pas suffisamment instruictz quand à nous, par le tesmoignage simple et nud que rendent les creatures à la grandeur de Dieu.» J. CalvinInstitution de la religion chrestienne, I, 17 (Champion, 1911) - P.E.