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refoulement n.m. PSYCHANAL. - R, PR[77], 1922 ; FEW (3, 846b), GLLF, v. 1922 ; Lex.[75], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1906 - «En vertu du même refoulement, mon moi se débarrasse de ce nom, qui évoquerait une scène pénible [...]» A. Maeder, in Arch. de psychol., VI, 149 - P.E.
*1914 - «[...] une sorte de répression spéciale, dont nous allons maintenant étudier le mécanisme, essentiel pour la psycho-analyse. C'est le Refoulement (Verdrangung) des tendances inconscientes en général, sexuelles en particulier.» E. Régis et A. Hesnard, La Psychoanalyse des névroses et des psychoses, 56 (Alcan) - P.E.
refoulement n.m. PSYCHANAL. - DDL 21, GR[85], 1906, A. Maeder [repris in TLF] ; FEW (3, 846b), GLLF, v.1922 ; Lex.[79], ø d.
*1907 - «Breuer et Freud sont les premiers qui ont montré que, tout en provenant d'une source unique, les troubles hystériques pouvaient relever, en dernier ressort, de mécanismes différents (par exemple le transfert, la conversion, la symbolisation) qui expliquent leur forme particulière, leur contenu, - ces phénomènes n'étant à leur tour que la conséquence du refoulement par la conscience des représentations pénibles, refoulement qui aurait lui-même pour cause une inversion affective primitive et une excitabilité anormale du système nerveux. [...] ce refoulement, en d'autres termes, n'est rien autre qu'une réaction de défense.» E. Claparède, Quelques mots sur la définition de l'hystérie, in Arch. de psychol. , t.7, 184 et 185-6 - M.C.
*1912 - «Le refoulement ferait partie du système de défense de l'organisme et aurait un sens biologique, comme la fièvre par exemple dans la lutte de l'organisme contre l'invasion microbienne. Le refoulement épargne au 'moi' l'émotion déprimante résultant du conflit et supprime son action inhibante sur les systèmes psychologiques ; mais le refoulement s'accompagne d'un appauvrissement du champ de la conscience [...]» A. Maeder, Sur le mouvement psychanalytique, in L'Année psychol., 18e année, 408 - M.C.