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refoulé adj. PSYCHANAL.  "pour un élément affectif" - TLF, 1905, Claparède [d'apr. DDL 29] ; R, cit. Porot.
*1906 - «Comme l'acte se répète, je pense qu'il s'agit d'un acte-symptôme, c'est-à-dire d'une manifestation involontaire d'un complexe psychique, soit une trahison d'une préoccupation, d'une représentation refoulée A. Maeder, in Arch. de psychol., VI, 151 - P.E.
*1907 - «[...] il s'agit presque toujours d'un désir refoulé qui cherche à se réaliser.» Arch. de psychol., 356 - P.E.
*1909 - «Le rêve déguise le complexus refoulé pour empêcher qu'il soit reconnu.» C.G. Jung, in L'Année psychol., XV, 163 (Masson) - P.E.
*1914 - «[...] un élément hystérique, ou, d'une manière plus compréhensive, psychogène, qui a sa source dans une série d'événements psychiques antérieurs, traumas moraux, incidents infantiles, et consécutivement, tendances refoulées. [...] Régression à l'enfance, réalisation de complexes refoulés, telle est donc, en dernière analyse, la signification du Rêve.» E. Régis et A. HesnardLa Psychoanalyse des névroses et des psychoses, 227 et 282 (Alcan) - P.E.
refoulé adj. PSYCHANAL.  "pour un individu" - GLLF, 1932, Lar. ; Lex.[75], PR[77], 1933 ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1923 - «Et Dieu sait que je suis loin de souhaiter que nos romanciers s'appliquent systématiquement désormais à nous peindre des êtres contraints, refoulés ou pervertis.» J. Rivière, in NRF, numéro 118, juill., 98 - P.E.
refoulé adj. PSYCHANAL.  "pour un élément affectif" - DDL 21, GR[85], 1906, A. Maeder.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1905 - «On sait le rôle que Freud fait jouer aux processus subconscients comme générateurs des phénomènes morbides [...] Cet auteur cherche à montrer, dans le présent travail [Zur Psychopathologie des Alltagslebens, 1904], où se révèlent toutes ses qualités de brillant analyste, qu'une foule de phénomènes psychologiques (oublis, méprises, etc.) de la vie journalière, que l'on ne s'est jamais donné la peine d'expliquer parce qu'on les attribue au hasard, sont motivés, en réalité, par l'action 'de processus psychiques refoulés (abgedrankt) [sic] de la conscience, mais qui n'ont pas perdu pour cela toute aptitude à se manifester'.» E. Claparède, c.r. : Freud, in Arch. de psychol., t.5, 180 - M.C.
refoulé n.m. PSYCHANAL.  "ce qui est refoulé" - GR[85], cit. Laplanche et Pontalis, 1967 ; TLF, cit. Nouv. Obs., 1978.
1923 - «Il est donc juste de substituer à cette antithèse classique du Conscient - Inconscient cette autre antithèse opposant le Moi cohérent au Refoulé par scission des tendances d'avec le Moi cohérent. Enfin, s'il y a un Moi inconscient (parce que refoulant), il y a aussi un Inconscient non refoulé : le tréfonds de l'esprit, avec sa masse anonyme des tendances ancestrales, dont bon nombre n'avertiront jamais le sujet de leur obscure existence. [...] Le Refoulé (Vdgt = verdrängt) séparé du Moi seulement par la barrière du Refoulement, peut communiquer avec lui par l'intermédiaire du Soi, dont il fait partie intégrante. » A. Hesnard, Les récents enseignements psychologiques de Freud, in L'Encéphale, sept.-oct., 526 et 527 - M.C.
1924 - «Sans vouloir entrer ici dans une discussion purement théorique qui nous entraînerait trop loin, je me borne à dire que, d'abord, ce qui est essentiellement pathogène, pour Freud, c'est le refoulé et non l'inconscient ; certains conflits restés sans issue pouvant (en particulier chez certains obsédés) être conscients et en même temps pathogènes.» A. Hesnard, Soc. médico-psychol., 26 mai, in Annales médico-psychol., II, 67 - M.C.
1926 - «[l'analyste] pour obtenir un résultat valable et durable, devra en pareils cas orienter le malade vers de nouvelles identifications et porter toute son attention sur l'instance refoulante et non pas se borner à interpréter des rêves et des fantaisies, c'est-à-dire se préoccuper uniquement du 'refoulé'.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 58 (1927) - M.C.