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ramoneur n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Des blocs coincés dans la fissure facilitent le passage, où l'on peut agréablement utiliser ses talents de ramoneur.» R. alpine, numéro 2, févr., 47 - C.T.
1919 - «Sur la face S. nous rencontrons une petite cheminée de 5 à 6 mètres, aux parois assez éloignées et absolument dénuées de prise, c'est là que chacun doit montrer ses talents de ramoneur.» La Montagne, numéro 135, mars-avr., 57 - C.T.
1927 - «Ohé ! Ohé ! - Mon piolet pousse le ramoneur. J'entends son souffle et sa voix qui déjà me parviennent par-dessus le toit de l'auvent. Un progrès, un autre encore ! Les jambes sont happées et englouties comme par la gueule d'un monstre.» La Montagne, numéro 200, mars, 66 - C.T.
ramoneur adj. COULEUR - TLF, cit. Gautier, 1843 ; GLLF, av. 1872, Th. Gautier.
1832 - «Les satins sont en grande vogue cette année. Le matin on en porte beaucoup pour redingotes, très souvent noirs, ou sinon de couleur foncée ; les plus jolis sont ramoneurs et bleu Mademoiselle>. Ces deux nuances sont également d'un bon choix pour le velours.» Le Petit Poucet, I, 323 - P.E.
ramoneur n.m. MAR. MÉCAN. "appareil servant au ramonage des tubes des chaudières à vapeur" - TLF, cit. Marie, Dilly, 1932 ; GLLF, DHR, 1962, Rob.
1847 - «Environ à six heures et demie, étant sur l'arrière du roufe, je vis une pluie de cendres couvrir le navire ; trouvant fort extraordinaire qu'on fît jouer le ramoneur (jet violent de vapeur pour nettoyer les tubes) avec des feux en activité et sans m'en rendre compte, j'avançai vers l'avant et me trouvai dans un nuage épais de fumée blanche et brûlante.» Pâris, in Annales maritimes et coloniales, t. 101, 279 (Impr. royale) - P.E.
ramoneur (monter en -) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «Il faut d'abord escalader une cheminée d'au moins 5 mèt. et qui ne présente guère que deux saillies dignes de ce nom ; Simond monte le premier en ramoneur, avec les mains, les coudes, le dos, les genoux, bref tout ce qu'on n'emploie pas d'ordinaire pour marcher [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1882, 499 (Paris) - C.T.
1910 - «[...] elle [la cheminée] est si étroite qu'on peut monter en ramoneur, avec genoux et coudes [...]» Echo des Alpes, numéro 11, 454 - C.T.
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