| ![]() ![]() ![]() ![]()
assignat-monnaie n.m. FIN. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Créer un Assignat-monnaie, ce n'est pas assurément représenter un métal-marchandise ; c'est uniquement représenter un métal-monnaie.» Talleyrand, Opinion sur la proposition de faire deux milliards d'assignats forcés, in L'Inflation par les assignats, 55 (Laville) - LTP
1790 - «La doctrine des assignats-monnaie est généralement entendue et admise [...]» Mirabeau, in HLF, IX, 2, 1078 - LTP
descendre en demi-ramasse loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1951 - «Le visage fouetté par la grêle qui, poussée par le vent, remonte vers le col, chacun de nous descend en demi-ramasse, pendant que l'autre assure depuis les rochers bordant le couloir.» La Montagne, numéro 355, nov.-déc., 104 - C.T.
glissade à la ramasse loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Au Mont Blanc, les guides en général aiment beaucoup ce procédé expéditif de descente : ils font parfois des glissades à la ramasse, en traîneaux humains, qu'il faut proscrire à tout prix.» R. alpine, numéro 10, déc., 313 - C.T.
lâcher la monnaie loc. verb. non conv. ARGENT "payer" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1829 - «- [...] il jouera du pouce à la première réquisition. - Tu penses qu'il lâchera la monnaie ? Si je le pense, mon ami, il se f... autant de six cents francs comme d'un liard [...].» Vidocq, Mém., 3, 24 (Tenon) - P.R.
menue monnaie n.f. ARGENT - GR[85] (cit.), GLLF, v.1460, Villon ; FEW (6/II, 136a), 1546 ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1336 - «[...] ala à Millaue et iqui embla à deux marchans deux royaux d'or et deux solz en menue monnoie.» Confessions et jugements de criminels au Parlement de Paris, 116 (SEVPEN) - P.E.
monnaie (battre -) loc. verb. ARGENT "fig. : se procurer de l'argent" - L, FEW (6/III, 75b), Saint-Simon ; DG, PR[73], GLLF, ø d ; absent TLF.
1684 - «Je ne veux point d'aide pour la chaise de M. de Coulanges ; laissez-moi faire, je bats monnaie ici.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 27 sept., III, 17 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
monnaie longue loc. nom. f. MONNAIE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791-98 - «On traita notre commerce d'illicite, et on nous envoya ici, où on nous donne dix sous par jour en monnaie longue.» Casanova, Hist. de ma vie, t. 2, ch. 4, 65 (1960-62)Note de l'éditeur, p.313 : "MONNAIE LONGUE : Monnaie coloniale d'une valeur dépréciée." - R.R.
1854 - «MONNAIE, s.f. [...] Monnaie longue. Valeur qu'on donne à la monnaie de Bologne, de trois pour cent au-dessous de la valeur de monnaie de banque.» La Châtre, Dict.aussi dans Lar. GDU, 1874.
métal-monnaie n.m. FIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Créer un assignat-monnaie, ce n'est pas assurément représenter un métal-marchandise ; c'est uniquement représenter un métal-monnaie.» Talleyrand, in L'Inflation par les assignats, 55 (Laville) - LTP
papier-monnaie n.m. FIN. - TLF, 1720, La Haye, d'apr. P. Harsin ; BW5, FEW (7, 591a), GLLF, PR[73], 1727 ; L, Mirabeau ; ND3, déb. 18e ; DG, ø d.
*1784 - «Papier-monnoie : Papier qui tient lieu de l'or et de l'argent monnoyé.» Démeunier, Encycl. méthodique (Paris) - LTP
*1789 - «Je sais que, dans les occasions critiques, une Nation peut être forcée de recourir à des billets d'Etat (il faut bannir de la langue cet infâme mot de papier-monnaie) [...]» Mirabeau, 1er oct., in L'Inflation par les assignats, 128 (Laville) - LTP
*1789 - «Observez, Messieurs, que le papier-monnaie ne sert point à la thésaurisation [...]» Mirabeau, 6 nov., in Arch. parlementaires, IX, 706, in HLF, IX, 2, 1078n - LTP
piolet-ramasse n.m. ALP. - [RSp. : s.v. piolet, in déf.], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «La méthode française s'ordonne autour du cramponnage : progression exécutée en légère oblique avec tenue à deux mains du piolet, en piolet-ancre (en passant par les modes intermédiaires de cette tenue par rapport à la pente et à la qualité du terrain : piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-appui, etc.). [...] Le piolet-ancre permet au grimpeur cramponnant bien, grâce à l'ancrage du pic du piolet tenu à deux mains, d'affermir son équilibre. Le piolet-ancre est l'une des figures les plus utiles à l'alpiniste. Il lui permet, sans fatigue ni difficulté, de gagner de la distance sur les pentes les plus raides.» La Montagne et alpinisme , numéro 62, avr., 46 et 48 - C.T.
ramasse n.f. ALP. - RSp., GR[85], 1940, Samivel ; TLF, cit. Grande encycl. Montagne, 1983 ; in Ga [1970].
1907 - «[...] attirés par ses larges pentes sans abrupts, 11 skieurs étaient du nombre. De belles 'ramasses' permirent d'ailleurs aux piétons de ne pas se laisser distancer.» La Montagne, numéro 5, mai, 248 - C.T.
1915 - «La descente du Vogelberg se fait par le Gemskanzel, en partie en de jolies 'ramasses'.» Echo des Alpes, numéro 3, mars, 74 - C.T.
ramasse (descendre en -) loc. verb. ALP. - TLF (filer -), 1941, Frison-Roche ; GLLF, GR[85] (cit.), 1941, Frison-Roche ; [RSp. : s.v. ramasse, in cit., 1943, Pourchier-Frendo].
1910 - «[...] la caravane qui, vers 10h., est parvenue sur le sommet du Tschingelhorn (3580m.), dont elle va descendre en ramasse une bonne partie du couloir.» La Montagne, numéro 8, août, 518 - C.T.
ramasse (à la -) loc. adv. rég. DÉPLAC. "en glissant" - FEW (rég.),1856 ; absent TLF.
1834 - «Ils glissent à la ramasse sur les choses de la vie.» Balzac, La Fille aux yeux d'or, IX, 332 (SEB) - J.H.-P.W.
ramasse (à la -) loc. adv. ALP. - TLF, cit. Quinet, 1836.
1895 - «Au Mont Blanc, les guides en général aiment beaucoup ce procédé expéditif de descente : ils font parfois des glissades à la ramasse, en traîneaux humains, qu'il faut proscrire à tout prix.» R. alpine, numéro 10, déc., 313 - C.T.
ramasse assise (en -) loc. adv. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Sous le Requin, la première cordée, qui détient les allumettes, part en ramasse assise, et disparaît dans la nuit.» La Montagne, numéro 233, juill.-août, 221 - C.T.
ramasse debout (en -) loc. adv. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Puis, à toute course, en ramasse debout ou à grandes enjambées suivant la pente, nous dévalons vers le refuge, sans prendre la peine de sonder les ponts, en sautant les crevasses.» R. alpine, vol. 31, numéro 3, 101 - C.T.
ramasse-pâte n.m. PAPET. - GR[85], mil. 20e ; GLLF, 1964, Lar. ; TLF, cit. Grand Lar. Langue fr. ; Lex.[79], ø d.
1862 - «Il est bon de faire passer ces eaux sales dans un ramasse-pâte conique (système anglais), afin de retirer les menus morceaux de chiffons et les filaments qu'elles peuvent contenir.» G. Planche, Rapport à la Soc. industrielle de Mulhouse sur l'épuration des pâtes à papier, 11 - M.B.
ramasse-ton-bras n.m. non conv. CARACT. "fanfaron" - FEW (6/I, 451b), 1834 ; L, cit. Marquise de Créquy ; TLF, cit. Littré.
1802 - «C'est un vrai ramasse-ton-bras ; / C'est le soutien des deux courtilles ; / C'est un héros dans les combats ; / C'est l'amant de toutes nos filles.» Henrion, Les Amours de la Halle, 5 (Barba) - P.E.
traîneau-ramasse n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «La courbure obtenue par l'exposition à la chaleur d'un réchaud, du ski, que l'on mouille avec un chiffon et que l'on courbe avec les mains ou en attachant une corde entre les traverses d'un traîneau-ramasse, cette courbure est trop irrégulière pour que le skieur puisse diriger ses skis.» Rivas, Petit man. du skieur, 1 (Briançon) - C.T.
|