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râpé n.m. arg. , non conv. ARGENT "avare, sans-le-sou" - DArg., 1832 ; absent TLF.
1831 - «ELISA [...] Et en as-tu beaucoup de ménages ? VICTORINE. Un seul. ELISA. Est-il bon ? VICTORINE. Quinze francs par mois. ELISA. Et nourrie ? VICTORINE. Non. ELISA. Quel est donc le râpé !... VICTORINE. Un artiste... peintre en portraits, qui loge là, au sixième, dans la maison du Mont-de-Piété.» Dumersan, Gabriel, Dupeuty, Victorine, 324a (Impr. Didot) - P.E.
râpé n.m. OENOL. "raisin servant à bonifier du vin" - TLF, 1680, Rich. ; GLLF, 1690, Fur. ; GR[85], ø d.
1604 - «[...] le renouueller en mesme instant, en luy baillant de nouueaux principes : le transuaser comme du vin frelaté & le faire passer par le marc & par le rapé, pour luy renouueller sa force & sa couleur.» L. Quattrehomme, Discours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 277 (Gesselin) - P.E.
râpé n.m. OENOL. "vin éclairci par des copeaux" - FEW (16, 671a), GLLF, TLF, GR[85], 1765, Encycl.
1650 - «[...] ils pourront avoir un rappé de demi muid et non plus, à peine de confiscation de plus grande quantité desdits rappez, et sans qu'ils puissent user de rappez de copeaux, à peine de trois cents livres d'amende [...] [...]» Réglement, 9 avr., in Recueil gén. des anciennes lois fr., XVII, 204 (Belin-Leprieur) - P.E.
râpé n.m. OENOL. "boisson composée d'un mélange de restes de vins divers" - FEW (16, 671b), GLLF, TLF, DHR, 1869, Littré.
1750 - «On nomme aussi Rapé, dans les cabarets, un mélange des restes de toutes sortes de vins, qu'on rassemble dans un tonneau, pour ne rien perdre.» Abbé Prévost, Man. lexique, II, 624b (Didot) - P.E.
râpé de copeaux loc. nom. m. OENOL. "copeaux de bois que l'on met dans le vin pour l'éclaircir" - TLF, 1680, Rich. ; FEW (16, 671a), DHR, 1688, Miège.
1650 - «[...] ils pourront avoir un rappé de demi muid et non plus, à peine de confiscation de plus grande quantité desdits rappez, et sans qu'ils puissent user de rappez de copeaux, à peine de trois cents livres d'amende [...].» Réglement, 9 avr., in Recueil gén. des anciennes lois fr., XVII, 204 (Belin-Leprieur) - P.E.