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camp (fous/foutez-moi le -) loc. verb. non conv. RELAT. - DFNC, cit. Rétif de La Bretonne [1797] ; DELF, cit. Courteline ; GR[85], ø d. foutre le camp : TLF (cit.), GR[85], 1836, Stendhal ; FEW (3, 925a), 1872, Lar. ; GLLF, cit. Duhamel ; DELF, cit. Proust ; Lex.[79], cit. Sartre.
1790 - «fouts-moi le camp et laisse-moi prier Dieu. [...] et foutez-moi le camp ; et ça bien vîte. [...] foutez-moi le camp tranquillement, si vous ne voulez pas vous faire roufler d'une sacrée SORTE...» Jean Bart , n° 5, 3 et n° 16, 7 et n° 38, 5 - P.E.
1791 - «Allons, foutez-moi le camp, et cela, bien vîte [...]» Jean Bart, n° 137, 4 - P.E.
1793 - «Allez, partez tous, foutez-moi le camp hors de là, hu ! allons donc.» Rougyff, n° 14, 212e jour de l'égalité, 3a - P.E.
foutre : je m'en fous loc. phrast. non conv.  AFFECT. - TLF, cit. Martin du Gard, 1936 ; R, cit. Maurois. se foutre de : FEW (3, 927a-b), GLLF, 1746 ; Lex.[75], 1872 ; R, cit. Zola ; PR[77], ø d.
1808 - «Celui-ci [...] peut [...] me faire quitter Brunswick comme ayant cherché querelle ou désagréable ici. Je m'en fous, je voudrais presque quitter Brunswick.» StendhalJourn., II, 336-7 (Gallimard) - P.E.
herbe aux fous loc. nom. f. BOT. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1819 - «herbe [...] - aux fous. Voy. Alysse saxatile.» BoisteDict.aussi dans Guérin, 1892 - TGLF
1899 - «J'aurais voulu savoir aussi le nom de cette grande quantité de plantes qui foisonnent chez nous ; je dis : leur nom français, car de nom patois, la plupart n'en ont pas, à ma grande surprise. Mais si je ne savais pas le nom de toutes, je les connaissais, au moins beaucoup, par leur forme, le moment de leur floraison, et puis par leurs qualités utiles ou nuisibles, comme, par exemple : l'herbe aux blessures ou plantain ; l'herbe aux chats, qui les met en folie ; l'herbe aux cors ; l'herbe du diable, pour les conjurations ; l'herbe aux engelures ; l'herbe à éternuer ; l'herbe à guérir les fièvres ; l'herbe aux fous ; l'herbe qui guérit la gale ; l'herbe aux gueux, ou clématite ; l'herbe aux ivrognes : ivraie en français ou virajo en patois ; l'herbe aux ladres ; l'herbe aux loups, qui est un poison ; l'herbe à soigner les humeurs froides ; l'herbe des sorciers, qui est la mandragore ; l'herbe à lait, pour les mères nourrices qui en manquent ; l'herbe de saint Fiacre, ou bouillon blanc ; l'herbe à tuer les poux ; l'herbe à chasser les puces ; l'herbe pour les panaris ; l'herbe de saint Roch, qu'on attache au joug, le jour de la bénédiction des bestiaux ; l'herbe à la teigne, ou bardane ; l'herbe aux verrues ; enfin, pour en finir, les cinq herbes de la Saint-Jean, dont on fait ces croix clouées aux portes des étables ; herbes qu'il ne faut pas oublier lorsqu'on veut réussir en quelque chose de conséquence.» Le RoyJacquou le Croquant, 361-2 (Livre de poche) - J.H.