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méthode psycho-cathartique loc. nom. f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] il ne faut pas désespérer du traitement de l'éreutophobie, même lorsque celle-ci est assez intense pour faire songer au suicide. Nous voyons en effet que, en comptant notre cas, 5 fois sur 39 (13 %) la guérison a pu être obtenue (3 fois avec l'hypnose seulement), et que dans deux cas, elle a bénéficié de la médication par l'aveu, (qu'on pourrait appeler, pour s'en tenir à l'expression de Breuer et Freud, méthode psycho-cathartique).» E. Claparède, L'obsession de la rougeur, in Arch. de psychol., t.1, 332 - M.C.
neuro-psycho-pathologique adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «La théorie de Freud, d'après laquelle les rêves ne sauraient manquer de sens, mais seraient révélateurs de désirs subconscients, permet de voir dans bien des rêves autant de symptômes d'états neuro-psycho-pathologiques latents [...]» G.-L. Duprat, c.r., in Journ. de psychol., 7e année, 554-5 - M.C.
1914 - «Il [H. Oppenheim] ne reconnaît comme étiologie essentielle que la diathèse neuro-psycho-pathologique.» P.-L. Ladame, Névroses et sexualité, in L'Encéphale, numéro 1, janv., 69 - M.C.
névrose actuelle loc. nom. f. PSYCHANAL. - GR[85], cit. Laplanche et Pontalis [1967] ; absent TLF.
1924 - «L'artifice de la classification [cf. Ch. Blondel, La Psychanalyse, Alcan, 1924] en névroses de transfert (hystérie de conversion, hystérie d'angoisse, névrose obsessionnelle), où la libido se déplace du sujet sur le médecin, ce qui amène la guérison, névroses narcissiques (psychoses), où la libido reste toujours repliée sur le moi, et névroses actuelles (neurasthénie, névrose d'angoisse, hypocondrie), est prouvé par la contradiction suivante : Dans la paranoïa amoureuse, névrose narcissique, il arrive que spontanément la libido se déplace du sujet sur le médecin, et cela sans qu'il y ait guérison.» P. Courbon, c.r. : Ch. Blondel, in Annales médico-psychol., I, 89 - M.C.
névrose anxieuse loc. nom. f. PSYCHANAL. - GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1895 - «[...] j'espère pouvoir démontrer une autre fois qu'il y a lieu de constituer une névrose spéciale, la névrose anxieuse, de laquelle cet état émotif est le symptôme principal [...] La névrose anxieuse est d'origine sexuelle, elle aussi, autant que je puis voir, mais elle ne se rattache pas à des idées tirées de la vie sexuelle : elle n'a pas de mécanisme psychique, à vrai dire.» Freud, Obsessions et phobies. Leur mécanisme psychique et leur étiologie, in R. neurologique, 3, 30 janv., numéro 2, 37-38 - M.C.
*1905 - «Certains auteurs font même de la névrose anxieuse le résultat de la satisfaction incomplète et par suite de l'accumulation de l'excitation génésique (Freud, Tschisch, Gattel, Tournier) [...]» R. Dupouy, De la kleptomanie, in Journ. de psychol., 2e année, 411-2 - M.C.
*1923 - «La névrose anxieuse est une pure émotion morbide.» A. Hesnard, La néoproductivité psychique morbide, in Journ. de psychol., 20e année, 125 - M.C.
Cf. névrose d'angoisse, DDL 29.
névrose d'angoisse loc. nom. f. PSYCHANAL. - TLF, cit. Janet, 1903 ; GR[85], cit. Hesnard, 1952 ; GLLF, Lex.[79], ø d ; in Garnier-Del. [1912].
1896 - «Hystérie et névrose d'obsessions forment le premier groupe des grandes névroses, que j'ai étudiées. Le second contient la névrasthénie de Beard que j'ai décomposée en deux états fonctionnels séparés par l'étiologie comme par l'aspect symptomatique, la névrasthénie propre et la névrose d'angoisse (Angstneurose), dénomination qui, soit dit en passant, ne me convient pas à moi-même.» Freud, L'hérédité et l'étiologie des névroses, in R. neurologique, 4, 30 mars, numéro 6, 163 - M.C.
1900 - In titre : Dr A. Manaud, La Névrose d'angoisse (Troubles nerveux d'origine sexuelle) (Thèse (Lyon, 48 p.)) - M.C.
1902 - In titre : P. Hartenberg, La Névrose d'angoisse. Etude historique et critique (Alcan, in-8, 83 p.) - M.C.
1903 - In titre : Dr J. Glattard, La Névrose d'angoisse (, Thèse (Lyon, juill., 97 p.)) - M.C.
Cf. névrose anxieuse, DDL 29.
névrose de défense loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «M. le Dr Bresler a rapporté une autre observation non moins intéressante qui a pour titre : Contribution à l'étude de la maladie des tics convulsifs [...] (Neurol. Centralbl., 1896, numéro 21) [...] L'auteur admet la théorie d'Oppenheim, pour lequel la maladie est une 'névrose de défense' (Abwehr neurose). Sous l'influence d'une émotion, le sujet fait un geste, pousse un cri de défense, - et ce geste et ce cri se répètent chaque fois que l'émotion se reproduit, et même plus tard automatiquement, en l'absence de toute émotion.» P. Sérieux, Soc. médico-psychol., 29 janv., in Annales médico-psychol., I, 436 - M.C.
névrose de guerre loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Méd. biol. [1972].
1918 - «La question des névroses de guerre n'a été posée dans toute son ampleur que par la guerre actuelle, où les explosifs jouent un rôle si prépondérant. De là l'usage abusif de l'expression shell shock (commotion d'obus) pour désigner tous les désordres nerveux sans lésion apparente consécutifs à une explosion.» Dr A. Cullerre, Les maladies mentales et les névroses de guerre dans l'armée britannique, in Annales médico-psychol., II, 179 - M.C.
1921 - «Les courtes études de Ferenczi, Abraham, Simmel et Jones posent toutes quatre le problème important et nouveau des névroses d'origine relative au narcisme (et à son refoulement) auxquelles Freud et Jones ont ramené les névroses de guerre en 1917 et 1918.» J. Piaget, in Arch. de psychol., t.18, 188 - M.C.
1922 - «Indépendant à l'égard des diverses écoles, B. [H. Brown] retient de Freud l'idée du conflit mental, mais pense que les névroses de guerre sont dues avant tout à l'émotion.» E. Claparède, in Arch. de psychol., t.18, 268 - M.C.
névrose de transfert loc. nom. f. PSYCHANAL. - TLF, cit. trad. Freud, 1922 ; GR[85], cit. Lagache, 1955.
1922 - «Dans une certaine catégorie de névroses, hystérie, névrose d'angoisse, névrose obsessionnelle, la guérison s'opère grâce à un déplacement affectif, à un transfert de la libido dirigée vers le médecin. Ces névroses de transfert sont, de ce fait, les plus aisément curables. La dernière tâche est de dissoudre ce transfert pour rétablir enfin l'unité psychique, l'harmonie de la libido et du moi.» A. Brousseau, c.r. : Freud, in Annales médico-psychol., I, 175 - M.C.
*1924 - «L'artifice de la classification [cf. Ch. Blondel, La Psychanalyse, Alcan, 1924] en névroses de transfert (hystérie de conversion, hystérie d'angoisse, névrose obsessionnelle), où la libido se déplace du sujet sur le médecin, ce qui amène la guérison, névroses narcissiques (psychoses), où la libido reste toujours repliée sur le moi, et névroses actuelles (neurasthénie, névrose d'angoisse, hypocondrie), est prouvé par la contradiction suivante : Dans la paranoïa amoureuse, névrose narcissique, il arrive que spontanément la libido se déplace du sujet sur le médecin, et cela sans qu'il y ait guérison.» P. Courbon, c.r. : Ch. Blondel, in Annales médico-psychol., I, 89 - M.C.
névrose démoniaque loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - In titre : E. Marty et M. Bonaparte, trad. : Freud, Une névrose démoniaque au XVIIe siècle, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 2, 337 - M.C.
névrose narcissique loc. nom. f. PSYCHANAL. - GR[85], TLF, ø d ; in Laplanche [1967].
1924 - «L'artifice de la classification [cf. Ch. Blondel, La Psychanalyse, Alcan, 1924] en névroses de transfert (hystérie de conversion, hystérie d'angoisse, névrose obsessionnelle), où la libido se déplace du sujet sur le médecin, ce qui amène la guérison, névroses narcissiques (psychoses), où la libido reste toujours repliée sur le moi, et névroses actuelles (neurasthénie, névrose d'angoisse, hypocondrie), est prouvé par la contradiction suivante : Dans la paranoïa amoureuse, névrose narcissique, il arrive que spontanément la libido se déplace du sujet sur le médecin, et cela sans qu'il y ait guérison.» P. Courbon, c.r. : Ch. Blondel, in Annales médico-psychol., I, 89 - M.C.
névrose obsessionnelle loc. nom. f. PSYCHANAL. - DDL 20 (s.v. obsessionnel), 1933, Jouve ; GLLF, GR[85], TLF, ø d.
• névrose d'obsessions - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Hystérie et névrose d'obsessions forment le premier groupe des grandes névroses, que j'ai étudiées. Le second contient la névrasthénie de Beard que j'ai décomposée en deux états fonctionnels séparés par l'étiologie comme par l'aspect symptomatique, la névrasthénie propre et la névrose d'angoisse (Angstneurose), dénomination qui, soit dit en passant, ne me convient pas à moi-même.» Freud, L'hérédité et l'étiologie des névroses, in R. neurologique, 4, 30 mars, numéro 6, 163 - M.C.
névrose obsessionnelle loc. nom. f. PSYCHANAL. - DDL 20 (s.v. obsessionnel), 1933, Jouve ; GLLF, GR[85], TLF, ø d.
1924 - «L'artifice de la classification [cf. Ch. Blondel, La Psychanalyse, Alcan, 1924] en névroses de transfert (hystérie de conversion, hystérie d'angoisse, névrose obsessionnelle), où la libido se déplace du sujet sur le médecin, ce qui amène la guérison, névroses narcissiques (psychoses), où la libido reste toujours repliée sur le moi, et névroses actuelles (neurasthénie, névrose d'angoisse, hypocondrie), est prouvé par la contradiction suivante : Dans la paranoïa amoureuse, névrose narcissique, il arrive que spontanément la libido se déplace du sujet sur le médecin, et cela sans qu'il y ait guérison.» P. Courbon, c.r. : Ch. Blondel, in Annales médico-psychol., I, 89 - M.C.
névrose splanchnique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - In titre : Dr Martin-Sisteron, Névrose splanchnique, psychoanalyse, guérison, in L'Encéphale, janv., 116 - M.C.
névrose traumatique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - GR[85], cit. Lagache, 1955 ; TLF, ø d ; in Garnier-Del. [1912].
1900 - «La névrose traumatique. (Die Schreckneurose). La 'névrose de la frayeur' doit être séparée de l'hystérie.» P. Sérieux, Nouvelle classification des maladies mentales du Professeur Kraepelin, in R. de psychiatrie, avr., numéro 4, 124 - M.C.
psycho n.f. abrév. de psychologienon conv. PSYCHOL. - TLF, cit. Alain-Fournier, 1906.
Compl.GR[92] (1889, exemple douteux)
1889 - «La Psycho, la Physio, la Patho, la Crimino-logie sont les industries les plus florissantes de la France contemporaine [...]» Bergerat, in Gil Blas, 10 mars, in Larchey, Nouv. suppl. du dict. d'arg., xvi - K.G.
*1931 - «[...] la philo (= la philosophie), la psyco [sic] (= la psychologie) [...]» Gottschalk, Französische Schülersprache, 52 - K.G.
*1959 - «Mais je me demande si le microscope n'est pas, avec la psycho, une vaste blague consentie par le Créateur [...]» Sarrazin, Journ. de prison 1959, 124 (Livre de Poche) - K.G.
psycho n.m. abrév. de [étudiant en] psychologiearg. ARG. SCOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1975 - Sandry et Carrère, Dict. de l'arg. mod., 354 (11e éd.) - K.G.
psycho n. abrév. de psychologuenon conv. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1981 - «Dix-huit berges veines ouvertes police-secours les hostos les psychos au fond à droite vous êtes une habituée pas la peine de vous montrer le chemin.» Hanska, J'arrête pas de t'aimer, 142 (Balland) - K.G.
psycho-affectif adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Méd. biol. [1970].
1914 - «En plus de la mort de son père [de la malade], qu'on peut considérer comme une cause adjuvante et épisodique dans l'étiologie de sa maladie, et comme la cause déterminante de son mutisme, on peut relever d'emblée et opposer l'un à l'autre deux traumatismes psycho-affectifs principaux.» Dr Ch. Odier, A propos d'un cas de contracture hystérique, in Arch. de psychol., t.14, 166 - M.C.
1921 - «C'est pourquoi l'on doit admettre l'existence, derrière ce symbolisme psychique ou psycho-affectif dont l'analyse aboutit à des craintes ou à des désirs insatisfaits, d'une sorte de symbolisme psycho-organique plus important encore.» A. Hesnard, La folie, pensée organique, in Journ. de psychol., 18e année, 238 - M.C.
1927 - «Cette affection [l'hystérie] étant à juste titre rangée parmi les états psychiques ou psycho-affectifs ne peut s'expliquer que par un désordre fonctionnel de l'écorce [...]» P. Guiraud, in Annales médico-psychol., II, 190 - M.C.
psycho-analysticulet n.m. plais. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1948 - «Le père Freud a été saisissant. Par contre, un psycho-analysticulet s'est fait coller à la porte : au sommet de la pensée, il s'était mis tout à coup à analyser Walter !» Malraux, Les Noyers de l'Altenburg, 103 (Gallimard) - St. Rom. Upsaliensia, 8, 54.
psycho-anatomie n.f. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1916 - «Il est démontré [...] qu'il n'y a pas de localisations cérébrales, dans le sens où le professaient Broca et Charcot, et que tous les travaux de la psycho-anatomie en ce sens sont de pures constructions de l'esprit matérialiste, entre 1875 et 1900.» L. Daudet, L'Hérédo, 18 (Nouv. libr. nat.) - M.C.
psycho-catharsis n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Méd. biol. [1972].
1922 - «W. Brown, le distingué psychologue, qui soigna des psychonévrosés pendant la guerre, nous donne le résultat de ses succès et cherche à en dégager les facteurs. Il est éclectique et estime, avec raison croyons-nous, que ces facteurs sont multiples. Il a employé tour à tour avec succès, suivant les cas, la psycho-synthèse (réveil des souvenirs perdus, sous une légère hypnose), la psycho-catharsis (de Breuer et Freud), l'autognose (il nomme ainsi une sorte d'auto-analyse poursuivie par le malade avec l'aide du médecin), la psychanalyse freudienne, l'hypnose [...]» E. Claparède, in Arch. de psychol., t.18, 268 - M.C.
psycho-cathartique adj. THÉRAP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] il ne faut pas désespérer du traitement de l'éreutophobie, même lorsque celle-ci est assez intense pour faire songer au suicide. Nous voyons en effet que, en comptant notre cas, 5 fois sur 39 (13 %) la guérison a pu être obtenue (3 fois avec l'hypnose seulement), et que dans deux cas, elle a bénéficié de la médication par l'aveu, (qu'on pourrait appeler, pour s'en tenir à l'expression de Breuer et Freud, méthode psycho-cathartique).» E. Claparède, L'obsession de la rougeur, in Arch. de psychol., t.1, 332 - M.C.
psycho-chronométrie n.f. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Piéron [1963].
1907 - «L'évolution de la psychologie depuis un demi-siècle nous montre que les faits mentaux ont pu jusqu'ici être mesurés : 1 Par les excitants objectifs qui les occasionnent ; c'est la psycho-physique. 2 Par le temps qu'ils nécessitent pour s'accomplir ; c'est la psycho-chronométrie. 3 Par leurs effets ou concomitants dynamiques ou physiologiques ; c'est la psycho-dynamique, ou la psycho-physiologie au sens restreint.» E. Claparède, Rapport sur le laboratoire de psychologie de l'université de Genève, in Arch. de psychol., t.6, 316 - M.C.
psycho-constitutionnel adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «[...] chez le périodique vrai, le rythme est de nature psycho-constitutionnelle.» S. de Sanctis, Les enfants dysthymiques, in L'Encéphale, janv., 2 - M.C.
psycho-dynamisme n.m. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Lafon [1969].
1913 - «La psychologie de Freud, le psycho-dynamisme, est destinée à expliquer la plupart des formes de l'activité psychique, normale et pathologique, et à fixer notamment le déterminisme des psycho-névroses. Pour Freud, le psychisme est un système sans cesse en évolution de forces antagonistes et composantes [...]» A. Hesnard, La théorie sexuelle des psycho-névroses (Psycho-analyse de Freud), in Journ. de méd. de Bordeaux, numéro 24, 15 juin, 383 - M.C.
psycho-dégénératif adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «Les cas sont classés en cinq groupes selon le syndrome prédominant : syndrome paranoïque, hallucinatoire ou non, psycho-dégénératif (dégénérés avec ou sans épilepsie), alcoolique (délire onirique ou de rêve), mélancolique, confusionnel (délire avec troubles psycho-sensoriels, états émotionnels, états de confusion secondaire).» Dr G. Gombault, De la démence terminale dans les psychoses, in Annales médico-psychol., I, 246 - M.C.
1902 - «Syndromes psycho-dégénératifs - Les auteurs constatent la résistance à la démence bien connue dans beaucoup de cas de cet ordre. Quant aux symptômes qui l'annoncent, quand ils existent, ce sont à peu près les mêmes que pour les syndromes précédents.» Th. Taty, c.r., in Annales médico-psychol., II, 137 - M.C.
psycho-enfantin adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - «Le sujet est donc premièrement un être psycho-enfantin, émotive, peut-être débile à un certain degré.» Dr A. Wimmer, De la kleptomanie au point de vue médico-légal, in Annales médico-psychol., I, 222 - M.C.
psycho-génétique adj. BIOL. PSYCHOL. - TLF, cit. Traité sociol., 1968.
1898 - «La méthode génétique est elle-même à la fois psycho-génétique et bio-génétique : au point de vue bio-génétique, elle a pour objet l'étude de l'action des forces biologiques sur les formes et les fonctions somatiques et mentales de la vie des animaux [...]» L. Marillier, c.r. : J.-M. Baldwin, in L'Année biol., XIX, 762 (1900) - A.R.
psycho-intellectuel adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «[...] le fait inverse, savoir, la présence d'hermaphrodisme psychique ou d'inversion sexuelle, chez des individus dont la conformation totale dénote évidemment une sexualité nettement définie dans un sens déterminé, disposent à croire que de tels caractères, bien que groupés, ont leur source ailleurs que dans le développement sexuel (race, moeurs, etc.), ou que l'influence d'un facteur inconnu a rompu tout lien entre l'instinct et les caractères somatiques. Ce facteur peut être organique (dégénérescence) ou psycho-intellectuel.» E. Nicoulau, c.r., in Annales médico-psychol., I, 130 - M.C.
psycho-morbide adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Cette publication [Beiträge zur psychiatrischen Klinik, Giessen] aura pour but, entr'autres, de plaider en faveur de l'unification des méthodes d'examen en psychiatrie, unification indispensable à l'analyse méthodique des phénomènes psycho-morbides, et, par suite, à la constitution d'une psychiatrie scientifique.» Arch. de psychol., t.1, 356 - M.C.
1905 - «Comme d'après la conception de Freud, qui se confond ici avec celle de Janet, ce sont des processus subconscients qui sont la cause prochaine des phénomènes psycho-morbides, il suffit de transformer ces idées subconscientes en idées conscientes pour en supprimer l'effet morbide.» E. Claparède, c.r., in Arch. de psychol., t.5, 70 - M.C.
psycho-morphologie n.f. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Ensuite nous adaptons, en utilisant la graphologie, la psycho-morphologie - c'est-à-dire l'étude des formes et des traits du visage - et en étudiant les réponses des candidats à un questionnaire très complet.» L'Aurore, 8 avr., 4 - D.J.
psycho-musculaire adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Nous rappelons ici à simple titre d'exemples certains états psycho-musculaires, se reproduisant régulièrement chez divers sujets appartenant aux différents groupes de la pathologie mentale. Ce ne sont là, nous tenons à le redire, que de simples exemples, que nous aurions pu facilement multiplier. Chez une démente on relevait, toutes les neuf minutes environ, une attitude de défense se reproduisant très régulièrement à certains intervalles. Chez une autre c'était un claquement des lèvres et de la bouche se reproduisant assez régulièrement toutes les 30 secondes environ.» V. Vaschide et Cl. Vurpas, Soc. médico-psychol., 24 nov., in Annales médico-psychol., I, 269 (1903) - M.C.
psycho-mécanisme n.m. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Quand celle-ci [la fabulation] prend ce caractère d'auto-abaissement, à savoir celui de l'auto-accusation sexuelle, on est tenté de penser aux 'psycho-mécanismes de Freud', quelque sceptique que l'on soit, du reste, à l'égard de la plupart des 'interprétations' de cet ingénieux auteur.» Dr A. Wimmer, Sur deux cas d'auto-accusation pathologique, in Annales médico-psychol., II, 317 - M.C.
psycho-médical adj. MÉD. - DMC, cit. L'Express, 1974 ; absent TLF.
1926 - «Janet a démontré que les miracles, le magnétisme animal, la Christian science, la suggestion hypnotique, la psychanalyse, sont des étapes successives de la pensée psycho-médicale.» Pascal et Davesne, Chocs émotionnels pathogènes et thérapeutiques, in Journ. de psychol., 23e année, 483 - M.C.
psycho-névropathie n.f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Les tendances anormales de la libido sont une des causes de l'hystérie, de la psycho-névropathie.» Dabout, Dict. de méd. , (s.v. libido) (J.-B. Baillière) - M.C.
psycho-névrosique adj. PSYCHOPATHOL. - GR[85], 1952, Porot ; absent TLF.
1918 - «Traitement brusqué des mutités-aphonies psychonévrosiques par la respiration artificielle, par MM. Maurice Mignard et André Gilles du Centre neuropsychiatrique de la VIe armée.» Soc. médico-psychol., 28 janv., in Annales médico-psychol., I, 278 - M.C.
psycho-organique adj. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Thinès-Lemp., 1975 ; in Moor [1966].
1903 - «Le passage de ces ganglions au cerveau dépend d'un mécanisme nerveux dans lequel transparaît l'élément psychique, en ce sens qu'il est la matérialisation des expansions extrêmes de ce dernier. Ces expansions naissent, entre autres causes, à l'occasion des obscures et innombrables impulsions psycho-organiques montant vers elles.» E. Nicoulau, c.r., in Annales médico-psychol., I, 131 - M.C.
1910 - «J'excepte donc tout le cortège des troubles locomoteurs, issus d'une association psycho-organique.» Dr M. Egger, Le mécanisme physio-pathologique de l'ataxie du tabès, in L'Encéphale, II, 35 - M.C.
1915 - In titre : Dr Haury, Les retentissements psycho-organiques de la vie de guerre, in Presse méd., cité in Arch. de psychol., t.16, 373 (1917) - M.C.
1921 - «[...] nous admettons avec Blondel que la personnalité est constituée d'un fond psycho-organique [...]» Dr A. Starobinski, Un cas de délire télépathique, in Annales médico-psychol., II, 224 - M.C.
1921 - «C'est pourquoi l'on doit admettre l'existence, derrière ce symbolisme psychique ou psycho-affectif dont l'analyse aboutit à des craintes ou à des désirs insatisfaits, d'une sorte de symbolisme psycho-organique plus important encore.» A. Hesnard, La folie, pensée organique, in Journ. de psychol., 18e année, 238 - M.C.
psycho-path n.f. abrév. de psycho-pathologiearg. ARG. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1971 - «psycho-path psycho-pathologie [...]» M. Monnot, in Fr. mod., 39, 198 - K.G.
psycho-pathogénique adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Ces symptômes si variés et si variables [les hallucinations et les pseudo-hallucinations] revêtent en effet des modalités cliniques si complexes, leur mécanisme psycho-pathogénique reste encore entouré de tant d'incertitudes, que l'on s'explique aisément, malgré les innombrables travaux qu'ils ont suscités, le puissant attrait qui porte sans cesse le psychiatre vers l'observation et l'analyse de ces phénomènes.» F. Adam, c.r. : G. Petit, in Annales médico-psychol., II, 595 - M.C.
psycho-pathologiquement adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Psycho-pathologiquement parlant, nous avons dans l'écriture automatique un processus d'hallucination analogue à l'hallucination verbo-motrice ; Séglas parle d'hallucinations graphiques.» A. Wimmer, La folie médiumnique, in L'Encéphale, janv., 24 - M.C.
psycho-philosophique adj. PHILOS. PSYCHOL. - DDL 29, 1916, L. Daudet ; absent TLF.
1892 - «D'où L'Angoisse, cette superbe brioche psycho[-]philosophique, cuite dans un four de campagne, pour une noce de trois village devant durer quinze jours. Cette vulgaire irrévérence à propos d'un livre qui, présentement, fait dire : 'Eh ! Eh !' à des juges considérables et de goût difficile et sûr, que l'auteur me la pardonne parce que j'ai foi en lui.» J. Renard, Eugène Bosdeveix, in Mercure de France, t.5, juill., 221 - M.C.
psycho-polynévrite n.f. MÉD. - GLLF, 1951, Piéron ; TLF, cit. Garnier-Del., 1958 ; Lex.[75], ø d.
• psychopolynévrite - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1916 - «psychopolynévrite, s.f. Association de troubles psychiques et de polynévrites que l'on observe parfois dans les états infectieux ou toxiques, et, en particulier, dans l'alcoolisme.» Garnier et Delamare, Dict. des termes techniques de méd., 494 (6e éd., Maloine) - P.E.
psycho-réflectivité n.f. PSYCHOPHYSIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Les troubles de la mimique involontaire ou émotive comprennent comme les précédents des troubles d'adaptation. Mais nous pouvons découvrir également des troubles d'ordre plus physiologique que psychologique, intéressant le noyau basilaire dont nous connaissons la destination spéciale par rapport à la psycho-réflectivité de l'émotion : ce sont des troubles de fonctionnement.» G. Dromard, Essai de classification des troubles de la mimique chez les aliénés, in Journ. de psychol., 3e année, 11 - M.C.
psycho-sexologue n.m. MÉTIER SEXOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1957 - «Paul Chanson, psycho-sexologue chrétien, est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à l'initiation des enfants, à l'éducation des adolescents et des époux.» Constellation, numéro 111, juill., Publ., [21] - M.K.
psycho-sympathique adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «La néoproductivité hystérique est une néoproductivité affective mais à forme corporelle et expressionnelle. Au lieu de consister dans la vibration endogène de l'appareil psycho-sympathique émotionnel, comme la néoproductivité anxieuse, elle consiste dans une poussée affective endogène de qualité inférieure, qui trouve à s'insinuer tout entière dans l'appareil affectif et corporel d'expression.» A. Hesnard, La néoproductivité psychique morbide, in Journ. de psychol., 20e année, 124-5 - M.C.
psycho-étiologique adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Je ne crois pas qu'une glossolalie aussi prononcée, aussi systématique si je puis dire, ne réponde absolument à rien du point de vue psycho-étiologique.» M. Mignard, in Annales médico-psychol., II, 341 - M.C.
psychoclinique, psycho-clinique adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «M. Rogues de Fursac, exposant un des procédés de sa méthode d'investigation psychoclinique, a montré, entre autres résultats dignes d'attention, que les épileptiques se caractérisent par la lenteur extrême, sans altérations qualitatives, des opérations psychiques.» M. Ducosté, Note sur la bradypsychie comitiale, in Annales médico-psychol., 366 - M.C.
1926 - «L'ensemble des troubles élémentaires, en tant que base de toutes les manifestations schizophréniques, constitue ce que nous avons appelé le côté psycho-clinique de la conception bleulérienne. Ce côté n'est cependant pas le seul. Il y a en plus le côté psycho-analytique.» E. Minkowski, Démence précoce, schizophrénie, schizoïdie, in Annales médico-psychol., I, 255 - M.C.
psychonerveux, psycho-nerveux adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «M. Léopold Lévi a exposé que le critérium pour rapporter les troubles psycho-nerveux à leur origine thyroïdienne est dans le traitement. On ne peut conclure au rapport de cause à effet que si l'action thyroïdienne est immédiate, toujours efficace, en particulier dans les rechutes, si elle transforme le malade.» A. Giraud, c.r., in Annales médico-psychol., II, 184 - M.C.
1910 - «Ce sera un devoir de la psychologie clinique que de relever les caractères de troubles fonctionnels psychonerveux, autant qu'ils prennent leur origine dans le centre de la conscience ou dans les centres corticaux.» L. Haskovec, Soc. de neurologie et de psychiatrie, 13 janv., in L'Encéphale, I, 499 - M.C.
1912 - «[...] ils [le frère et la soeur] possèdent tous deux une tournure d'esprit compliquée, un défaut de jugement qui leur rend difficile l'adaptation aux réalités de la vie. Tous deux sont, en vertu de leur constitution psychique, de leur psychasthénie primitive, exposés aux accidents psychonerveux.» L. Schnyder, Le cas de Renata, contribution à l'étude de l'hystérie, in Arch. de psychol., t. 12, 253 - M.C.
psychonévropathe, psycho-névropathe n. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1916 - «Entre ces deux extrêmes, la perversion sexuelle et l'état normal, est une condition intermédiaire où la lutte violente des Complexes contre la Censure se manifeste par des symptômes somatiques ou psychiques de nature pathologique. C'est le cas des psycho-névropathes.» Y. Delage, Une psychose nouvelle : la psychoanalyse, in Mercure de France, 117, 31 - M.C.
1921 - «Il semble que les modifications du sympathique pelvien aient été la cause occasionnelle provocatrice de l'état obsédant avec angoisse, chez une psychonévropathe et par les divers troubles de la psychosexualité se soient déroulés d'une façon explicable facilement par la psychologie traditionnelle, sans qu'il soit besoin de faire intervenir les conceptions freudistes.» L. Parant, c.r. : H. Claude et H. Bianconie, in Annales médico-psychol., II, 373 - M.C.
psychonévrosé, psycho-névrosé n. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946.
1908 - «M. Grasset ne partage pas l'avis de Lombroso, que le génie est une névrose ; mais la névrose est plutôt la rançon du génie [...] M. Grasset résume son opinion sur ce point [...] 'Beaucoup de supérieurs intellectuels ont des tares psychiques plus ou moins marquées ; beaucoup sont des psycho-névrosés. Donc, certains demi-fous ont une haute valeur sociale ; ce qui les distingue absolument des fous.'» Dr A. Giraud, Revue de médecine légale, in Annales médico-psychol., II, 22 - M.C.
1921 - «Dans un essai psychologique sur les psychonévroses, MM. Mignard et Gilles, donnant le résultat de leur expérience de guerre, décrivent quelques types de psychonévrosés : l'émotionnel, le sensitif, le suggestible, le capricieux [...]» R. Charpentier, c.r., in Annales médico-psychol., I, 471 - M.C.
1922 - «W. Brown, le distingué psychologue, qui soigna des psychonévrosés pendant la guerre, nous donne le résultat de ses succès et cherche à en dégager les facteurs. Il est éclectique et estime, avec raison croyons-nous, que ces facteurs sont multiples. Il a employé tour à tour avec succès, suivant les cas, la psycho-synthèse (réveil des souvenirs perdus, sous une légère hypnose), la psycho-catharsis (de Breuer et Freud), l'autognose (il nomme ainsi une sorte d'auto-analyse poursuivie par le malade avec l'aide du médecin), la psychanalyse freudienne, l'hypnose [...]» E. Claparède, in Arch. de psychol., t.18, 268 - M.C.
psychophysiologiste, psycho-physiologiste n.m. MÉTIER PSYCHOPHYSIOL. - TLF, 1904, Bergson ; GLLF, Lex.[79], 1904, Lar. ; GR[85], v.1904 ; FEW (8, 412b), 1907, Lar.
1891 - «C'est si rare de rencontrer un livre qui ne soit pas le livre de tout le monde [La Peine de l'esprit, par Maurice Pottecher]. Peut-être y voudrait-on davantage de littérature et la forme dialoguée ne convenait pas absolument [...] mais il y a nombre de couplets remarquables ; au tribunal de la Science officielle, le réquisitoire du psycho-physiologiste est d'une ironie haute et que Villiers de l'Isle-Adam, je crois, n'eût point dédaignée.» C. Merki, in Mercure de France, numéro 13, t.3, déc., 365 - M.C.
psychosynthèse, psycho-synthèse n.f. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «M. Spiess [...] complète la psychoanalyse freudienne, qui ne traite que des déviations et troubles psychiques sexuels, par une psychosynthèse qui étudie le problème de la sexualité dans toute sa généralité.» G. Palante, in Mercure de France, numéro 462, 16 sept., 323 - M.C.
1922 - «W. Brown, le distingué psychologue, qui soigna des psychonévrosés pendant la guerre, nous donne le résultat de ses succès et cherche à en dégager les facteurs. Il est éclectique et estime, avec raison croyons-nous, que ces facteurs sont multiples. Il a employé tour à tour avec succès, suivant les cas, la psycho-synthèse (réveil des souvenirs perdus, sous une légère hypnose), la psycho-catharsis (de Breuer et Freud), l'autognose (il nomme ainsi une sorte d'auto-analyse poursuivie par le malade avec l'aide du médecin), la psychanalyse freudienne, l'hypnose [...]» E. Claparède, in Arch. de psychol., t.18, 268 - M.C.
socio-psycho-sémantique adj. LING. PSYCHOL. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - In titre : J. Courtillon, Pour une approche socio-psycho-sémantique, in Actes du troisième colloque SGAV - Y.G.
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