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psychiatrisation n.f. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Le Nouv. Obs., 1977.
1971 - «La psychiatrisation forcenée de la société devait tôt ou tard engendrer son antidote : l'antipsychiatrie. Si tout le monde est affublé d'un diagnostic, tout le monde cesse d'être malade.» La Nef, janv., 167 - AFC
1974 - «Cette conception se heurte souvent aux reproches de 'psychiatrisation abusive', qui font du psychiatre un nouveau 'mage de la cité' en le conduisant à assumer les conséquences de difficultés dont la véritable source est non médicale, mais sociale, urbaine ou politique.» Dr El, in Le Monde, 20 mars, 17 - AFC
1975 - «Les dépressions secondaires à l'épuisement physique et nerveux sont de plus en plus fréquentes, et le docteur P. Solignac, médecin généraliste (Paris), s'inquiète à la fois de la multiplication, en pratique urbaine, des 'effondrements' par surmenage et de leur psychiatrisation abusive.» Le Monde, 1er oct., 11 - J.Hé.
1977 - «Au train où vont les choses, l'hôpital psychiatrique public deviendra bientôt une sorte de poubelle sociale où l'on jettera ceux qui ne peuvent plus vivre ailleurs : les vieillards isolés, les délinquants, les marginaux de toute sorte. [...] Cette 'psychiatrisation' forcenée des problèmes de la vieillesse, de l'adolescence, de la famille, de l'école, du travail, etc., est dangereuse, tant pour la psychiatrie que pour les individus.» A. Bourguignon, in Le Nouv. observateur, 24 janv., 72 - AFC