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Anti-prussien n.pr. "nom d'un journal" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «Anti-Prussien (L'), journal politique, d'abord quotidien, puis tri-hebdomadaire, publié à Paris depuis le mois de juillet 1883.» Lar. GDU, Suppl. 2 - TGLF
anti-prussien n.m. GÉOPOLIT. "celui qui est le contraire d'un Prussien" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Munich est fière de sa réputation de ville où l'on s'amuse. Le Munichois joue volontiers à l'anti-Prussien, au Méridional.» J.-C. Hallé, in L'Express, 14 août, 35 - AFC
anti-prussien adj. HIST. Allemagne"hostile à la Prusse" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1867 - «Il sera curieux de voir si le Hanovre, la Hesse-Cassel, Francfort, enverront au parlement quelques représentans des protestations anti-prussiennes ; il sera curieux d'observer si M. de Bismark est habile à discipliner le suffrage universel en Allemagne [...]» E. Forcade, in R. des deux mondes, t.67, 15 janv., 501 - M.C.
1872 - «Un dîner munichois, fait dans le milieu catholique et anti-prussien.» E. et J. de Goncourt, Journ., t. 2 sept., 917 (Fasquelle et Flammarion, 1959) - FRANTEXT
austro-prussien adj. HIST. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «Le public industriel et financier de notre pays a donc d'excellentes raisons de penser que le conflit austro-prussien blesse les intérêts français. [...] au moment de l'exécution fédérale dans le Holstein, au moment de l'invasion des duchés par les troupes austro-prussiennes, avant le traité de Vienne, avant la convention de Gastein. [...] Nous touchons au noeud des difficultés actuelles. Il n'y aurait pas de question austro-prussienne, s'il n'y avait une question austro-italienne.»E. Forcade, in R. des deux mondes , t.62, 1er avr., 787 ; 15 avr., 1058 ; t.63, 15 mai, 526 - M.C.
1866 - «Coalition austro-prussienne. Forces austro-prussiennes.» Lar. GDU , (s.v. austro) - TGLPF
italo-prussien adj. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «L'alliance italo-prussienne accusait sur le papier des chiffres plus considérables que ceux de ses adversaires [...]» X. Raymond, in R. des deux mondes , t.64, 15 juill., 329 - M.C.
1866 - «Il saute aux yeux que l'empereur n'a laissé engager l'alliance italo-prussienne, que la France n'a été exposée aux dangers des agrandissemens prussiens que parce qu'au bout de ces aventures apparaissait la chance certaine d'achever l'unité italienne par l'émancipation de Venise.» E. Forcade, in R. des deux mondes , t.64, 1er août, 768 - M.C.
prussien n.m. non conv. CORPS "fesses" - FEW (16, 649b), 1825.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1816 - « NICOLAS. Tu l' prend su s' ton là, gringalet, restant d' pâte ; ah ! p'tit merlan, tiens, vla une girofflée à cinq feuilles, garde-la pour ta fête ; et pis, tiens, à présent que te vla sur ton prussien, occupe-toi à numéroter ton squelette, car j' vas boire ton vin d'Espagne, et si y m' monte à la tête, j' pourrons ben t' décarcasser."[...] J'y allonge un coup d' poing sus l' visage, / Y veut r'parer, ça n'y fait rien ; / Tout d'un coup, par un épatage, / Je l' fais descend' sur son prussien [...]» Le Cousin germain de Vadé, 96 et 106 (Marchands de nouveautés) - P.E.
Prussien n.m. Toponymesur PrusseN. PEUPLE - Lex.[75], PR[77] (adj.), 1732 ; GLLF, av. 1791, Mirabeau.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1540 - «[...] les François, Italiens, Espaignolz, Germains, Anglois, Escossois, Hyberniens, les Daces, Liuoniens, Prussiens, Polonois et Hongres [...]» Trad. : [J. Boemus], Recueil de diverses histoires touchant les situations de toutes regions, e v verso (Brilman) - P.E.
prussien n.m. arg. ARG. CORPS "fesses" - FEW (16, 649b), 1825 ; absent TLF.
Corr.DDL 19, TLF (1816 ; même texte)
v. 1803 - «Tout d'un coup par un épatage, / Je l' fais descend' sus son prussien ; / J' l'y monte un' couleur d'un' bonn' teinte ; / Y veut s' garantir des douillets ; / Je l'attrap' par sa coloquinte [...]» Aubert, Les Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
prussien (vieux -) loc. nom. m. LING. "langue du groupe baltique parlée en Prusse Orientale jusqu'au XVIIIe s." - TLF, 19e ; GR[85], ø d.
• ancien prussien - GLLF, GR[85], 1877, Littré ; absent TLF.
1828 - «On retrouve encore des dénominations celtiques dans le lithuanien et l'ancien prussien.» Eckstein, Le Catholique, n° 32, août, 212 - P.E.
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