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blé (être pris comme dans un -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "attrapé" - FEW (15/I, 128a), DELF, v. 1620 ; TLF, 1798, Acad. ; L, DG, R, GLLF, ø d.
1615 - «[...] craignant d'estre pris comme dans vn bled, il trousse ses quilles et gaigne le hault, comme s'il eust eu le feu au cul, et la mort derriere.» Le Tondeux qui court en certains quartiers de la France, 13 (s.l.) - P.E.
ennemi (autant de pris sur l'-) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, TLF, cit. Béranger, 1829 ; DG, GLLF, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d.
Add.DDL :
*1793 - «[...] je me fous sur la conscience une bouteille du plus chenu, c'est autant de pris sur l'ennemi.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 216, 7 (EDHIS) - P.E.
*1807 - «C'est autant de pris sur l'ennemi. Se dit quand on a pris à la dérobée quelque plaisir, quelque divertissement défendus ; ou lorsqu'on a surpris quelque chose à un débiteur infidèle qui conteste ce qu'il doit.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 349 (Slatkine) - P.E.
ennemi (autant de pris sur l'-) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1793, Hébert ; L, TLF, cit. Béranger, 1829 ; GLLF, DEL, GR[85], ø d.
1690 - Furetière, Dict. - R. L. rom., 53, 551.
pris (être - du nez) loc. verb. non conv. SANTÉ "avoir le nez bouché, être enrhumé" - FEW (9, 342b ; pris du nez), 1611, Cotgr. ; GR[85], cit. Zola ; TLF (avoir le nez pris), ø d.
*1620 - «A soif pour avoir dormy la bouche ouverte, il estoit prins du nés.» J. Héroard, Journ., 2, 2713 (Fayard) - P.R.
pris des épaules loc. adj. MÉD. VÉTÉR. - FEW (9, 343a), 1869 ; L, ø d ; absent TLF.
1835 - «Ces mouvemens irréguliers, très apparens dans les épaules et dans les extrémités, ont fait placer la cause du mal dans ces parties mêmes, au lieu de la faire chercher dans le pied, qui paraît, aux yeux d'un observateur superficiel, totalement étranger à ces genres de défaut. C'est dans ces sortes de cas que l'on dit très improprement d'un cheval qu'il est pris des épaules.»J. Beugnot, Dict. usuel de chir. et de méd. vétér., I, 445b (s.v. ferrure) - C.H.
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