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démence précoce loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - GLLF, 1912, Lar. méd. ; TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1860 - «[reconnaître le droit à l'existence de cette forme pathologique, décrite pour la première fois par Morel (1) sous le nom de démence précoce, et qui est encore contestée par un grand nombre d'auteurs [...] [Note] (1) Morel. Traitement des maladies mentales, Paris, 1860.]» In Dr W. Serbsky, in Annales médico-psychol., II, 379-80 (1903) - M.C.
1900 - «Pour lui [Kraepelin], la paranoia est caractérisée par l'apparition lente d'un système d'idées délirantes bien organisé, qui persiste longtemps sans modifications notables et n'aboutit pas à la démence. Ainsi se trouvent exclus du cadre de la paranoia tous les délirants et hallucinés chroniques qui plus ou moins rapidement finissent par tomber dans la démence. Ceux-là forment un groupe à part, la démence paranoïde, que l'auteur rattache à la démence précoce.» Dr J. Séglas, La démence paranoïde, in Annales médico-psychol., II, 233 sqq - M.C.
1900 - «Symptômes de la démence précoce. - Pas de modifications graves de la perception simple des impressions extérieures ; illusions et hallucinations fréquentes (presque constantes dans les cas à début aigu et subaigu). Pas de désorientation en général.» P. Sérieux, Nouvelle classification des maladies mentales du Professeur Kraepelin, in R. de psychiatrie, avr., numéro 4, 114 - M.C.
1901 - «[...] une forme de passage entre la démence précoce et la paranoïa, comme il en existe également entre la même affection et le délire maniacodépressif, la paralysie générale et la folie dégénérative.» Dr Nicoulau, c.r., in Annales médico-psychol., II, 325 - M.C.
démence vésanique précoce loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Les syndrômes hébéphrénique ou catatonique sont ceux que revêt le plus souvent la démence vésanique précoce.» P. Juquelier, Historique critique de la démence précoce, in R. de psychiatrie, 10e année, 186 - M.C.
dément précoce loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - DDL 29, 1906 ; TLF, ø d.
1903 - P. Masoin, Observations sur les accès d'épilepsie chez les déments précoces, in Congrès des médecins aliénistes et neurologistes [...] Bruxelles, t.2, 62-66 (Masson) - Fr. mod., oct. 1988, n° 3/4, 284.
dément précoce, démente précoce loc. nom. PSYCHOPATHOL. - TLF, ø d.
1906 - In titre : L. Marchand, Stéréotypie graphique chez un dément précoce, in Journ. de neurol., 19e année, numéro 20, 20 oct. (Bruxelles), cité in R. de psychiatrie, 10e année, 522 - M.C.
1906 - «Cet examen [médical] permettrait d'éliminer de suite un nombre considérable d'infirmes de l'intelligence : débiles profonds, imbéciles, de véritables malades : hébéphréniques ou déments précoces, épileptiques, etc.» A. Vigouroux, L'assistance des débiles moraux, in R. de psychiatrie, 10e année, 354 - M.C.
1907 - «M. Masselon ne croit pas que les faits de ce genre soient rares : la plupart des travailleurs de nos asiles ne se recrutent-ils pas parmi ces déments précoces, frustes ou avérés ? Et n'est-ce pas là une clientèle toute trouvée pour les colonies familiales ou les futurs asiles-colonies ?» G. Vernet, c.r. : Dr Masselon, in Annales médico-psychol., I, 459 - M.C.
1910 - In titre : Dr Nadal, Automatisme et dédoublement de la personnalité chez un dément précoce, in Annales médico-psychol., 50-51 - M.C.
1912 - «[...] si l'on prenait les graphiques de tous les déments précoces hébéphréno-catatoniques, on obtiendrait souvent des résultats très comparables [...]» M. Deny, Soc. médico-psychol., 29 juill., in Annales médico-psychol., II, 233 - M.C.
1913 - «Beaucoup de déments précoces ont une activité psychique qui reste méconnue et peuvent même guérir ; ce sont moins des déments que des malades faisant les frais d'une psychose confusionnelle et onirique, et Bleuler dit à ce sujet que le plus haut degré de la dissociation schizophrénique est la confusion mentale, caractéristique des épisodes aigus de la maladie.» L. Lagriffe, c.r., in Annales médico-psychol., II, 150 - M.C.
1914 - «Le schizophrénique de Bleuler, c'est le dément précoce de Kraepelin. C'est, le plus souvent, un adolescent, parfois un adulte, qui, d'une façon insidieuse et progressive, est devenu inerte, indifférent, rebelle à tout effort suivi, à toute attention soutenue, et par-dessus tout, bizarre, incohérent, capable de passer de l'apathie la plus absolue à la violence la plus désordonnée [...]» L. Barat, La notion de maladie mentale et les méthodes psycho-analytiques (Bleuler), in Journ. de psychol., 11e année, 385 - M.C.
1915 - «Pour les aliénés proprement dits, pour les déments (paralytiques généraux, déments séniles, déments précoces), pour les idiots et imbéciles, pour les maniaques et les mélancoliques, pour les persécutés, pour les intoxiqués, le problème de la responsabilité présente peu de difficultés.» Journ. de psychol., 12e année, 2523 (1915-17) - M.C.
1926 - «Il y a dix-sept ou dix-huit ans, à Bailleul, où la richesse anatomopsychiatrique était importante, nous cherchâmes bien des fois à différencier cliniquement [...] les 'démentes précoces', chez lesquelles on ne trouvait pas de lésions cérébrales (aujourd'hui schizophrènes de Claude) et celles chez lesquelles il y aurait du liquide et de la méningite atrophiante. [...] Claude a placé le problème sur le bon terrain. Des études anatomo-psychiatriques plus précises, plus minutieuses que celles de notre époque, sont nécessaires pour résoudre la question.» H. Damaye, Schizophrénie et démence précoce, in Annales médico-psychol. , II, 35 et 37 - M.C.
marasmateux précoce loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «[...] l'aortite déformante et la néphrite interstitielle des paralytiques ou des autres marasmateux précoces font penser à l'action d'un facteur diathésique, et aussi, comme plus haut, à l'amoindrissement de l'activité cellulaire. Cette hypodynamie résulterait de facteurs chimiques (toxines, diathèses) et mécaniques (réflexes vaso-moteurs, hypertension vasculaire), peut-être encore de mauvaises conditions générales ou même de l'hérédité.» Dr Nicoulau, c.r., in Annales médico-psychol., I, 279 - M.C.