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animal-plante n.m. HIST. NAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «La marche des individus des deux regnes peut encore être mise en regard. La graine, fécondée comme l'oeuf, donne naissance à un nouvel être [...] Lorsque l'animal-plante s'est un peu développé, les mamelles végétales qui l'allaitoient se dessechent [...]» Bertholon, De l'Electricité des végétaux, 14 (Didot) - P.E.
1809 - «[...] il n'y a point d'animaux-plantes, ce qu'exprime le mot zoophyte, ni de plantes-animales.» Lamarck, Philosophie zoologique, 110 (Bibl. 10/18) - P.E.
1861 - «Qui peut prévoir, deviner, l'histoire de cette goutte d'eau ? - Plante-animal, animal-plante, qui le premier doit en sortir ?» Michelet, La Mer, 116 (Hachette) - P.E.
homme-plante n.m. ANTHROPOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1828 - «Dès que l'organisme est reconnu comme principe unique de l'existence, il faut, pour expliquer cette existence dans toutes ses phases, parcourir l'échelle entière de l'organisme. De l'homme-plante vous irez à l'homme-poisson, de l'homme-poisson à l'homme-quadrupède. Vous vous élèverez ensuite de l'homme sauvage au barbare, et enfin à l'homme de la civilisation.» Eckstein, Le Catholique, numéro 35, nov., 349 - P.E.
homme-plante n.m. PSYCHOL. - DDL 30, 1828, Eckstein ; absent TLF.
1806 - «Il faut avoir éprouvé toutes les angoisses d'une instruction aussi pénible ; il faut avoir suivi et dirigé cet homme-plante dans ses laborieux développements, depuis le premier acte de l'attention jusqu'à cette première étincelle de l'imagination, pour se faire une idée de la joie que j'en ressentis [...]» J. Itard, in L. Malson, Les Enfants sauvages, 220 (Coll. 10/18) - P.E.
plante n.f. BOT. "exemplaire du règne végétal, par oppos. à arbre" - FEW (9, 19a), GLLF, TLF, DHR, 1668, La Fontaine.
1511 - «Et de là vient que le ciel noble et monde / Aspire en terre une amour effective / De procreer tout ce qui y habunde, / D'administrer vigheur vegetative / A plante, à arbre et, jusqu'à une feve, / Fournir à tout essence nutritive.» J. Lemaire de Belges, La Concorde des deux langages, 23 (Genève, Droz, 1947) - P.E.
plante grasse loc. nom. f. BOT. - TLF, cit. Bernardin de St-Pierre, 1814 ; L, DG, R, PR[77], ø d la date de 1872, dans Lex.[75], concerne un autre sens
*1837 - «[...] des piédestaux supportant de grands vases de faïence bleue remplis de plantes grasses, tout à fait dans le goût Louis XIII [...]» Th. Gautier, Fortunio, in Th. Gautier, Nouvelles, 100 (Fasquelle, 1904) - M.C.E.
Corr.FEW (2, 1278b), GLLF (1845, Besch.)
*1846 - Bescherelle, Dict., t. II - M.C.E.
plante verte loc. nom. f. BOT. - TLF, cit. Farrère, 1907 ; R (cit.), GLLF, 1922, Martin du Gard ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1883 - «Dans le vaste salon, une lumière vive, adoucie par les plantes vertes, allumait les cuivres, baignait d'une joie tendre la soie des meubles [...]» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. XI, in Gil Blas, 7 févr., 3, col. 2 - M.C.E.
*1919 - «Chez Mitsou. Un rez-de-chaussée 'avec tout le confort' [...] Deux pièces [...] sur la rue, deux autres [...] sur la cour. La cour, cela s'entend, est 'une grande cour très claire garnie de plantes vertes'.» Colette, Mitsou ou Comment l'esprit vient aux filles, ch. III, 41 (Fayard) - M.C.E.
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