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contact n.m. PHOTOGR. "épreuve obtenue par contact" - DA[82], 1960 épreuve par contact : TLF, GR[85], ø d
1949 - «Les épreuves 'témoin' : Afin de pouvoir retrouver un négatif parmi beaucoup d'autres en très peu de temps, il est recommandé de faire tirer des bandes positives par contact de chacun des films... Les épreuves seront par la suite collées sur des cartons ou dans un album, chaque feuille portant le numéro de référence du film... L'agrandissement, exceptionnel jadis, est devenu le procédé normal de tirage pour les négatifs de Petit Format ; en effet on ne tire guère une bande de contacts directs que comme 'témoin' des vues enregistrées [...]» La Photographie petit format, 157-8 (3e éd., Kodak-Pathé S.A.F.) - M.W.
lit-planche n.m. MOBIL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Le coucher nous réclame : sur des lits-planches, les dormeurs s'alignent, et, toute la nuit, la cacophonie discordante des ronflements fait rage.» R. alpine, numéro 11, nov., 344 - C.T.
mordre la planche loc. verb. CHORÉGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1760 - «Le danseur [...] doit se servir de tous les doigts de ses pieds comme d'autant de branches, dont l'ecartement sur le sol [...] affermit et maintient son corps dans l'équilibre juste et convenable ; s'il néglige de les étendre ; s'il ne mord en quelque façon la planche, pour se cramponner et se tenir ferme, il s'ensuivra une foule d'accidents.» J.-G. Noverre, Let. sur la danse et sur les ballets, 328-9 (Lyon, Delaroche) - E.R.
out-contact n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] toi t'es en taule [...] et eux à l'agonie, l'éteint-chandelle, le coupe-lumière, le débranche-jus, le out-contact, le fermé pour cause de décès [...]» V. Thérame, Hosto-blues, 89 (Ed. des Femmes) - K.G.
perte de/du contact (vital) avec la réalité loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Moor (- avec le réel) [1966].
1923 - «[...] il s'agit de s'entendre sur ce terme [schizophrénie]. Nous ne le prenons pas dans le sens étendu de Bleuler. Si nous avons surtout en vue, de même que cet auteur, la perte du contact vital avec la réalité, nous ne l'envisageons qu'autant qu'elle s'accompagne d'une symptomatologie bien spéciale qui souvent, il faut bien le dire, fait penser à la démence précoce classique, mais qui est toujours l'expression plus ou moins clairement exprimée d'une activité psychique morbide originellement exempte d'affaiblissement démentiel, - laquelle constitue le fond même de la maladie.» H. Claude, A. Borel et G. Robin, Considérations sur la constitution schizoïde et la constitution paranoïaque, in L'Encéphale, sept.-oct., 481 - M.C.
1926 - «Un facteur d'ordre organique est ainsi pour Bleuler le point de départ de la schizophrénie [...] Ce relâchement [des associations] constitue le trouble mental primitif. Bleuler en fait découler tous les autres. Par contre, il ne fait pas de la perte de contact vital avec la réalité le point central de sa conception. Il ne l'envisage pas ainsi. De là une certaine dualité entre la conception de mon maître et la façon dont je l'avais présentée [...] Quoi qu'il en soit, il paraît utile de remettre aujourd'hui les choses au point, ceci dans l'intérêt même de la discussion. C'est dans ce but que je viens réclamer la paternité de la notion de perte de contact avec la réalité, en tant que trouble essentiel de la schizophrénie.» E. Minkowski, Démence précoce, schizophrénie, schizoïdie, in Annales médico-psychol., I, 259-60 - M.C.
1927 - «Sur bien des points je m'écarte de Bleuler, et plus particulièrement, sous l'influence de Bergson, je vois le trouble initial de la schizophrénie non pas dans un relâchement des associations, mais dans la perte de contact vital avec la réalité ; c'est de cette perte de contact que j'essaie de déduire les symptômes cardinaux et les manifestations les plus caractéristiques de la schizophrénie.» E. Minkowski, La Schizophrénie, 5 (Payot) - M.C.
planche n.f. TECHNOL. "planche de bord" - PR[77], ø d - de bord : FEW (8, 352a), GLLF, TLF, 1932, Lar.
1907 - «La première remarque qu'on fait à le regarder est peut-être naïve, mais je la crois typique : il n'y a aucun organe sur la planche verticale. Pas un graisseur, pas un robinet, pas un manomètre, rien.» Omnia, R. pratique de la locomotion, 291 - Fr. mod., 43, 53.
planche n.f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «[...] la neige craque désagréablement, puis à quelques mètres sous les skis du leader une vaste planche se détache et bondit en cataracte à 300 mètres plus bas.» La Montagne, numéro 2, mars, 70 - C.T.
planche n.f. non conv. RELAT. "blague" - absent TLF
Corr.E (1808, même texte)
v. 1802 - «Belles plancheuses, à vos plancheurs, / Quand vous les planchez cachez bien vot' planche ; / Sachez, mesdames, que ces messieurs / En couleurs faux teint sont tous connoisseurs [...]» Duverny, La Plancheuse - P.E.
planche n.f. arg. JUST. "banc des accusés" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. planche au pain : E, v.1828 ; FEW (8, 352a), 1837 ; TLF, cit. Sue, 1842
1844 - «Mais vient l'instant où l'on est sur la planche. (2) / Quand le bêcheur (3) commence à jaspiner, / Avec son air et son poing sur la hanche, / Dirait-on pas qu'il va vous avaler ? [Notes] (2) Sur le banc des assises. - (3) L'avocat général.» Le Compilateur, n° 31, 15 nov., 432a - P.E.
planche (avoir de la -) loc. verb. arg. ARG. THÉÂTRE THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «Nous ne sommes pas de ceux qui admirent exclusivement [...] cette habileté matérielle que l'on appelle avoir de la planche, en argot dramatique [...]» Th. Gautier, Hist. de l'art dramatique en France, 1, 100 - P.W.
planche (faire la -) loc. verb. NATATION - FEW (8, 352a), GLLF, Lex.[79], PR[82], 1808, D'Hautel ; DELF, déb. 19e ; L, DG, ø d ; RSp., 1898.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1794 - «DANIERE. [...] Moi, tel que vous me voyez, je nage comme le poisson dans l'eau ; Je vais à brasse, je fais la planche ; ah! je suis fort...» Desforges, Le Sourd, 6 (Toubon) - P.E.
planche de neige loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - absent TLF.
Add.DDL :
*1922 - «Déjà un groupe de raquettistes avait attaqué la pente très raide qui, par une pareille neige fraîche, est de ce côté le seul accès à la crête de Brouffier. Quoique montant directement, ils avaient détaché une large 'planche de neige' [...]» La Montagne, numéro 151, mars-avr., 56 - C.T.
*1934 - «[...] la neige enlevée est transportée dans des cavités ou sur des versants abrités, où le vent la plaque, la presse. En ces endroits la surface se transforme. Il y a inversion de dureté. Alors que, dans la couche primitive, la neige était d'autant plus consistante qu'elle était plus profonde, là c'est le contraire. La surface est dure, lisse, feutrée, mate ; en dessous, la neige est poudreuse, sans consistance. C'est ce qu'on appelle une planche de neige [...]» Man. d'alpinisme, 213-4 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
planche de neige loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - DDL 27, 1922, La Montagne ; absent TLF.
1905 - «On désigne sous le nom de 'planches de neige' des surfaces plus ou moins étendues de neige poudreuse et sèche, que le vent a tassée, surtout dans des dépressions peu marquées, de manière à lui donner une certaine consistance, et qui repose sur de la neige dure ou gelée.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 141 (Berger-Levrault) - M.J.
planche de vent loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - absent TLF ; in Ga [1970].
1954 - «Au-dessus, la zone des glaciers est moins bien servie : les neiges pauvres du début d'hiver chassées par un vent furieux sont allées s'accumuler dans les combes tandis que la plupart des croupes sont nues, en rocher ou en glace. Neiges cartonnées dangereuses, neiges des planches de vent, grandes accumulations alternant avec la glace vive des couloirs, crevasses largement ouvertes, rimayes béantes, sont autant d'obstacles au skieur et à l'alpiniste.» La Montagne, numéro 366, avr., 38 - C.T.
planche pourrie (se méfier de ... comme d'une -) loc. verb. non conv. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] comme tout cela nous paroit louche et qu'à chien brûlé eau tiéde fait peur, je nous en méfions comme d'une planche pourrie [...]» Journ. des Halles, n° 2, 7 - P.E.
1792 - «méfiez-vous comme d'une planche pourrie, des gredins qui ont cherché à faire triompher les assassins du brave et généreux Desiles [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], Billet doux du père Duchesne, 6 - P.E.
planche à pâtisserie loc. nom. f. ÉCON. DOM. "planche sur laquelle on pétrit et étale la pâte" - TLF, cit. Mathiot, 1957 ; GLLF, 1963, Lar. ; GR[85], ø d.
1831 - «Une planche à patisserie & deux batoirs un chelin et dix denier [...].» Montréal, Archives nationales du Québec, Greffe de Thomas Bédouin, n° 4078, 7 avr., 6 - TLFQ
planche à vent loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - absent TLF ; in Ga [1970].
1964 - «A 4050 mètres d'altitude, à 70 mètres du sommet, une planche à vent se décrochait au-dessus d'eux et les précipitait dans le couloir Cordier où ils trouvaient la mort.» La Montagne et alpinisme, juin, numéro 48, 239 - C.T.
ski-planche n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Nouveau Ski-planche ; Alpina, 1/4/11. [sorte de ski double pour chaque pied, où les deux planches du ski double sont reliées par deux traverses sur lesquelles est fixée la planche-support d'attache. La sustentation est égale à celle du ski, chaque planche de ski double étant égale à la moitié du ski habituel. C'est, en somme, une raquette glissante. Peut servir de luge.» La Montagne, n° 4, avr., 242 - C.T.
tirage par contact loc. nom. m. PHOTOGR. - GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d ; absent TLF.
1949 - «[...] les papiers Ridax pour tirage par contact.» Le Photo Almanach Prisma, 329 (Ed. Prisma) - M.W.
tireuse-contact n.f. PHOTOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. tireuse : Lex.[79], v.1900 (?) ; GLLF, GR[85] 1921 ; absent TLF.
1965 - «tireuse-contact à rhéostat (Gilles-Faller).» A.H. Cuisinier, Leçons de photographie théoriques et pratiques, 216 (6e éd., publ. Photo-cinéma Paul Montel) - M.W.
verre de contact loc. nom. m. OPT. - GLLF, 1949, Lar. ; GR[85], v.1950 ; DA[82], mil. 20e ; TLF, cit. 1973 ; Lex.[79], ø d.
1946 - «Depuis peu sont venus à l'ordre du jour les 'verres de contact' dont l'idée première peut être attribuée à Herschel (1820), sinon à Descartes (1637).» R.-A. Dudragne, Les Verres de contact, in Science et vie, mars, 131 - M.H.
1946 - «A PROPOS DES VERRES DE CONTACT FRANCAIS R.-A. DUDRAGNE Remarquable progrès en optique médicale, les verres de contact joignent tous les avantages optiques aux nécessités de l'esthétique.» Annonce, in Science et vie, numéro 343, avr., VI - P.E.
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