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bouée de salut (jeter une -) loc. verb. ACTION "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1878 - «J'ai cru faire oeuvre de solidarité républicaine et jeter une bouée de salut à ce pauvre Duportal.»E. Gautier, let. à Vallès, 1er févr., 165 (Delfau) - J.Q.
Comité de salut public de la Commune de Paris loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «Comité de salut public de la Commune de Paris : En 1793, on avait établi ce Comité au Collège des Quatre Nations. C'était une véritable inquisition ; il fallait porter là tous les ouvrages nouveaux, et on ne permettait que ceux qui flattaient l'opinion des tyrans... Ce Comité fut dissous ; et il ne fut permis qu'à l'autre de prendre ce nom.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
entendeur (à bon - salut) loc. phrast. non conv. RELAT. - FEW (4, 743b), GLLF, DELF, 1658, Scarron ; TLF, cit. Mérimée, 1847 ; L, DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
• à bon entendeur demi-mot - DELF (- il ne faut qu'un demy mot), Cotgr.
1608 - «A bon entendeur demy mot [...]» C. Oudin, Dialogues fort plaisans, 49-50 (Orry) - P.E.
1790 - «A bon entendeur demi-mot ; ainsi, Messieurs du Luxembourg, prenez garde à vous [...]» Sans Quartier, numéro 5, 4 - P.E.
entendeur (à bon - salut) loc. phrast. non conv. RELAT. - FEW (4, 743b), GLLF, DELF, 1658, Scarron ; TLF, cit. Mérimée, 1847 ; L, DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1633 - «Ie suis homme qui sçais connoistre vne courtoisie : à bon entendeur salut, luy-dis-ie.» La Geneste, trad. : Quevedo, L'Avanturier Buscon, 285 (Billaine) - P.E.
1652 - «Que ... Le vieillard tout court se tut, / Car à bon entendeur, salut !» Scarron, Le Virgile travesti, 260 (Garnier) - P.E.
1654 - «GENEVOTE. [...] et moi, par contagion, je suis devenue facétieuse, jusques à lui permettre d'escalader ma chambre. A bon entendeur, salut.» Cyrano de Bergerac, Le Pédant joué, in Cyrano de Bergerac, Oeuvres diverses, III, iii, 237 (Garnier) - P.E.
lit-planche n.m. MOBIL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Le coucher nous réclame : sur des lits-planches, les dormeurs s'alignent, et, toute la nuit, la cacophonie discordante des ronflements fait rage.» R. alpine, numéro 11, nov., 344 - C.T.
mordre la planche loc. verb. CHORÉGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1760 - «Le danseur [...] doit se servir de tous les doigts de ses pieds comme d'autant de branches, dont l'ecartement sur le sol [...] affermit et maintient son corps dans l'équilibre juste et convenable ; s'il néglige de les étendre ; s'il ne mord en quelque façon la planche, pour se cramponner et se tenir ferme, il s'ensuivra une foule d'accidents.» J.-G. Noverre, Let. sur la danse et sur les ballets, 328-9 (Lyon, Delaroche) - E.R.
planche n.f. TECHNOL. "planche de bord" - PR[77], ø d - de bord : FEW (8, 352a), GLLF, TLF, 1932, Lar.
1907 - «La première remarque qu'on fait à le regarder est peut-être naïve, mais je la crois typique : il n'y a aucun organe sur la planche verticale. Pas un graisseur, pas un robinet, pas un manomètre, rien.» Omnia, R. pratique de la locomotion, 291 - Fr. mod., 43, 53.
planche n.f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «[...] la neige craque désagréablement, puis à quelques mètres sous les skis du leader une vaste planche se détache et bondit en cataracte à 300 mètres plus bas.» La Montagne, numéro 2, mars, 70 - C.T.
planche n.f. non conv. RELAT. "blague" - absent TLF
Corr.E (1808, même texte)
v. 1802 - «Belles plancheuses, à vos plancheurs, / Quand vous les planchez cachez bien vot' planche ; / Sachez, mesdames, que ces messieurs / En couleurs faux teint sont tous connoisseurs [...]» Duverny, La Plancheuse - P.E.
planche n.f. arg. JUST. "banc des accusés" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. planche au pain : E, v.1828 ; FEW (8, 352a), 1837 ; TLF, cit. Sue, 1842
1844 - «Mais vient l'instant où l'on est sur la planche. (2) / Quand le bêcheur (3) commence à jaspiner, / Avec son air et son poing sur la hanche, / Dirait-on pas qu'il va vous avaler ? [Notes] (2) Sur le banc des assises. - (3) L'avocat général.» Le Compilateur, n° 31, 15 nov., 432a - P.E.
planche (avoir de la -) loc. verb. arg. ARG. THÉÂTRE THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «Nous ne sommes pas de ceux qui admirent exclusivement [...] cette habileté matérielle que l'on appelle avoir de la planche, en argot dramatique [...]» Th. Gautier, Hist. de l'art dramatique en France, 1, 100 - P.W.
planche (faire la -) loc. verb. NATATION - FEW (8, 352a), GLLF, Lex.[79], PR[82], 1808, D'Hautel ; DELF, déb. 19e ; L, DG, ø d ; RSp., 1898.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1794 - «DANIERE. [...] Moi, tel que vous me voyez, je nage comme le poisson dans l'eau ; Je vais à brasse, je fais la planche ; ah! je suis fort...» Desforges, Le Sourd, 6 (Toubon) - P.E.
planche de neige loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - absent TLF.
Add.DDL :
*1922 - «Déjà un groupe de raquettistes avait attaqué la pente très raide qui, par une pareille neige fraîche, est de ce côté le seul accès à la crête de Brouffier. Quoique montant directement, ils avaient détaché une large 'planche de neige' [...]» La Montagne, numéro 151, mars-avr., 56 - C.T.
*1934 - «[...] la neige enlevée est transportée dans des cavités ou sur des versants abrités, où le vent la plaque, la presse. En ces endroits la surface se transforme. Il y a inversion de dureté. Alors que, dans la couche primitive, la neige était d'autant plus consistante qu'elle était plus profonde, là c'est le contraire. La surface est dure, lisse, feutrée, mate ; en dessous, la neige est poudreuse, sans consistance. C'est ce qu'on appelle une planche de neige [...]» Man. d'alpinisme, 213-4 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
planche de neige loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - DDL 27, 1922, La Montagne ; absent TLF.
1905 - «On désigne sous le nom de 'planches de neige' des surfaces plus ou moins étendues de neige poudreuse et sèche, que le vent a tassée, surtout dans des dépressions peu marquées, de manière à lui donner une certaine consistance, et qui repose sur de la neige dure ou gelée.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 141 (Berger-Levrault) - M.J.
planche de vent loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - absent TLF ; in Ga [1970].
1954 - «Au-dessus, la zone des glaciers est moins bien servie : les neiges pauvres du début d'hiver chassées par un vent furieux sont allées s'accumuler dans les combes tandis que la plupart des croupes sont nues, en rocher ou en glace. Neiges cartonnées dangereuses, neiges des planches de vent, grandes accumulations alternant avec la glace vive des couloirs, crevasses largement ouvertes, rimayes béantes, sont autant d'obstacles au skieur et à l'alpiniste.» La Montagne, numéro 366, avr., 38 - C.T.
planche pourrie (se méfier de ... comme d'une -) loc. verb. non conv. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] comme tout cela nous paroit louche et qu'à chien brûlé eau tiéde fait peur, je nous en méfions comme d'une planche pourrie [...]» Journ. des Halles, n° 2, 7 - P.E.
1792 - «méfiez-vous comme d'une planche pourrie, des gredins qui ont cherché à faire triompher les assassins du brave et généreux Desiles [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], Billet doux du père Duchesne, 6 - P.E.
planche à pâtisserie loc. nom. f. ÉCON. DOM. "planche sur laquelle on pétrit et étale la pâte" - TLF, cit. Mathiot, 1957 ; GLLF, 1963, Lar. ; GR[85], ø d.
1831 - «Une planche à patisserie & deux batoirs un chelin et dix denier [...].» Montréal, Archives nationales du Québec, Greffe de Thomas Bédouin, n° 4078, 7 avr., 6 - TLFQ
planche à vent loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige soufflée par le vent" - absent TLF ; in Ga [1970].
1964 - «A 4050 mètres d'altitude, à 70 mètres du sommet, une planche à vent se décrochait au-dessus d'eux et les précipitait dans le couloir Cordier où ils trouvaient la mort.» La Montagne et alpinisme, juin, numéro 48, 239 - C.T.
salut ! interj. non conv. POLITESSE "formule de salutation" - FEW (11, 126a), Bonnaffé ; GLLF, 1949, Sartre ; R, PR[77], cit. Sartre ; Lex.[75], ø d.
1612 - «Dieu vous garde ladre vert, Et à vous podagre zinzolin, Salut nez de veze, Menadies nez à pompette, Bon iour visage de connin rosty. Bon soir bec de solle fricassee [...]» Le Voy. de Me Guillaume en l'autre monde vers Henry le Grand, 18 (Paris) - P.E.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1794 - «Assis au bord d'un fossé, appuyé sur son havresac, et tailladant des chardons avec son sabre, Sansgêne, dragon du troisième régiment, chantait une chanson patriotique. Le bon Jérôme s'approche. - Bonjour, camarade. - Salut mon ancien. - Pardon si je vous interromps. - Il n'y a pas de mal...» L.M. Henriquez, Les Aventures de Jérôme Lecocq, 28 (Impr. Célère) - P.E.
*1823 - «Mme CHIFFART. [...] qui est là ? LE PORTEUR D'EAU, en dehors. C'est moi, c'est le porteur d'eau (elle ouvre.) Salut, Madame.» Brazier et Dumersan, Les Cuisinières, 3 (Barba) - P.E.
*1829 - «(Entre Pfeiffer, capitaine Suisse.) D'AUBIGNE. Salut, monsieur Pfeiffer ; avez-vous vu le Roi ? [...] (Entre un soldat suisse qui dit quelques mots en allemand au capitaine Pfeiffer.) PFEIFFER. Pardon, Messieurs, ché fais parler à mon colonel. D'AUBIGNE. Allez, capitaine ; salut. (Pfeiffer sort).» [L. Vitet], La Mort de Henri III , 142 et 148-9 (Fournier) - P.E.
salut de l'empire loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1792 - «Ce n'est pas au renvoi d'un ministre qu'il faut s'attacher, mais au salut de l'empire, mais à l'Assemblée nationale.» Robespierre, Oeuvres, 13 juin, VIII, 371 (P.U.F.) - LTP
salut la compagnie loc. phrast. non conv. POLITESSE "formule de salutation" - GLLF, PR[77], TLF, ø d.
1825 - «GALOCHE. [...] Salut, la compagnie. CRIQUET. Bonjour, père Galoche, vous faut-il une chopine ?» Dumersan, Gabriel, Brazier, Les Cochers, 12 (Barba) - P.E.
1831 - «JEANNETON. Entrez ! monsieur, entrez ! ROUSSEAU. Salut, tout le monde, la compagnie !» Dupeuty, Duvert, Brazier, La Famille improvisée, 34 (Barba) - P.E.
1852 - «SUZANNE [...]. - Salut, la compagnie !... Adieu, perruquier. Elle sort [...]» Labiche, Maman Sabouleux, in Labiche, Théâtre, II, 322 (Garnier-Flammarion) - P.E.
1854 - «L'EMBALLEUR. Salut, madame, la compagnie. MADAME PAQUET. Bien le bonjour. La porte était donc ouverte ? L'EMBALLEUR. Faut croire, j'ai pas passé par le trou de la serrure.» H. Monnier, Les Bourgeois de Paris, 3 (Charpentier) - P.E.
salut public loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - L, Corneille ; DG, ø d.
Au 18e - FEW (11, 125b), 1793 ; PR[73], Révolution. Compl.TLF (mêmes réf., ø d)
1789 - «[...] l'union est le seul gage du salut public.» Arrêté de l'ordre de la noblesse, 8-10 mai, in Walter, La Révolution fr. vue par ses journaux, 20 (Tardy) - LTP
1789 - «L'Assemblée Nationale considérant que le Salut Public et le maintien de la Constitution [...]» Proclamation du 21 oct., in Duvergier, Collection complète des lois, décrets, I, 422, in HLF, IX, 2, 923 - LTP
*1792 - «[...] je dis que le salut public repose principalement non pas sur le caractère des ministres, que la cour peut renvoyer aussi souvent qu'il lui plait, mais sur l'énergie et le patriotisme de l'Assemblée nationale [...]» Robespierre, 13 juin, in Aulard, La Société des Jacobins, III, 695-6 (Jouaust) - LTP
salut tout le monde loc. phrast. non conv. POLITESSE "formule de salutation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «JEANNETON. Entrez ! monsieur, entrez ! ROUSSEAU. Salut, tout le monde, la compagnie !» Dupeuty, Duvert, Brazier, La Famille improvisée, 34 (Barba) - P.E.
ski-planche n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Nouveau Ski-planche ; Alpina, 1/4/11. [sorte de ski double pour chaque pied, où les deux planches du ski double sont reliées par deux traverses sur lesquelles est fixée la planche-support d'attache. La sustentation est égale à celle du ski, chaque planche de ski double étant égale à la moitié du ski habituel. C'est, en somme, une raquette glissante. Peut servir de luge.» La Montagne, n° 4, avr., 242 - C.T.
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