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pitonner v.intr. ALP. - RSp., 1940, Samivel ; GR[85], mil. 20e ; GLLF, 1963, Lar. ; Lex.[79], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1936 - «Il va falloir franchir le mur surplombant que nous avions jugé impossible. Nous nous répartissons les rôles : FOURASTIER attaquera le mur ; j'irai, le plus haut possible dans le couloir, assurer les cordes ; BELIN, juché sur la paroi d'en face, photographiera tout à loisir. Le leader utilise deux cordes et 'pitonne' avec fureur.» La Montagne, numéro 284, déc., 430 - C.T.
pitonner v.intr. rég. Canada RADIOTÉLÉV. "activer les touches d'une télécommande ; zapper" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1979 - «Ainsi, après l'interview d'un auteur ou la critique d'un livre, (commandité par Readmor Bookstores) les auditeurs qui veulent se procurer l'oeuvre en question n'ont qu'à enfoncer un bouton pour que leur commande s'enregistre. "Nous diffusons quelques commerciaux de ce type", explique M. Murray. "Mais, ajoute-t-il en souriant, les vendeurs téléphonent pour faire confirmer les commandes, parce que les enfants adorent "pitonner" ...".» L'Actualité, sept., 30 (Montréal, Maclean-Hunter) - TLFQ
1980 - «Entre 19h et 21h, hier soir, j'ai "pitonné" comme on dit maintenant dans le langage technique de la télévision. En un mot, je me suis promené d'un canal à l'autre.» Le Soleil, 22 sept., A16 (Québec) - TLFQ
pitonner v.intr. ÉCRIT. "frapper sur le clavier d'une machine à écrire, d'un ordinateur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1983 - «Par période, je deviens complètement obsédé par mon ordinateur, dit-il. Je passe des journées entières devant mon écran. Des fois même, je me lève la nuit pour pitonner. Chaque génération a son mode d'expression. Programmer, c'est un art et un plaisir.» Le Devoir, 24 déc., 3 (Montréal) - TLFQ
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