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copie n.f. "morphème nominalisé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «L'humanité dépassera les premiers dirigeables comme elle a dépassé les premières locomotives [...] Après la téléphotographie elle inventera tout le temps des graphies et des copies et des phonies, qui ne seront pas moins télé les unes que les autres, et l'on pourra faire le tour de la terre en moins de rien.» Péguy, [texte non titré], 11 déc., in Cahiers de la Quinzaine, 11e cahier, 8e série, 29 janv. (1907) - J.S.
copie n.f. ACTION "action de copier, de reproduire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1816 - «J'ai travaillé assez bien, entamé la copie du 8e livre.» B. Constant, Journ. intimes, [1804], 127 (Gallimard, 1952) - G.M.-D.
1830 - «Il se mit aussitôt à transcrire cette première lettre d'amour. Julien eut le bonheur de s'endormir à la deuxième page [...] Ce jour-là, il acheva la copie de sa lettre presque en riant.» Stendhal, Le Rouge et le noir, 404 (Garnier, 1963) - G.M.-D.
1836 - «Je termine la copie de mes mauvaises notes et vais me mettre à des vers que je trouve délicieux. [...] J'ai achevé la copie de 9000 vers et j'en ai écrit bien d'autres par-dessus.» Lamartine, Corresp. gén. , t.2, 64 et 162 (Droz, 1948) - G.M.-D.
1893 - «'Qu'as-tu donc à ne plus desserrer les lèvres ? La copie de ces fleurs te passionne à ce point ?' C'était encore là un des travaux qu'il lui confiait souvent, des dessins, des aquarelles, des pastels, qu'il joignait ensuite comme planches à ses ouvrages.» Zola, Le Docteur Pascal, in Zola, Les Rougon-Macquart, t.5, 920 (Fasquelle-Gallimard, 1967) - G.M.-D.
copie-brouillon n.f. ÉDIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «Il [le manuscrit] ne se trouve point non plus chez Vidocq, que j'ai consulté et qui en a perdu la copie-brouillon [...]» Moreau-Christophe, in Dict. de la conversation et de la lecture, 62 (s.v. argot) - J.Ho.
original sans copie loc. nom. m. CARACT. "pour qqn" - L, 1687, Mme de Sév. ; FEW (2, 1155a), 1740, Acad. ; absent TLF.
1668 - «[...] i'ay resolu de representer icy le plus naïfuement que ie pourray, vn Original sans Copie, vn Aduccat pitoyable [...]» A. Torches, La Cassette des bijoux, 112 (Paris) - F.N.
pisse copie loc. nom. f. péjor. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Bref, j'ai tout essayé ... sauf la pointe bic, avec laquelle je ne me sens décidément aucune affinité. Je disais même, un peu méchamment, qu'il existe un 'style bic' qui est vraiment de la 'pisse copie', une écriture purement transcriptive de pensée.» Barthes, in Le Monde, 27 sept., 24 - J.S.
pisse-froid n.m. péjor. CARACT. - BW5, 1706 ; FEW (8, 592b), GLLF, ND3, PR[73], 1718 ; L, 1767.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1609 - «L'autre, avec sa gregue à l'estroit, / Montre qui n'est qu'un pisse-froit [...]» La Petite bourgeoise, in Sigogne, Oeuvres satyriques, 262 (Bibl. des Curieux) - P.E.
pisse-froid n.m. non conv. INJURE - DDL 12, 1609 [repris in GR[85], TLF] ; FEW (8, 592b), GLLF, Lex.[79], DFNC, 1718 ; L, 1767.
• pisse-verglas - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1792 - «Les aristocrates s'en vont gueillant par-tout que nous nous fairons travailler le casaquin par les troupes Autrichiennes, Suédoises et Russes. Gauthier, Durosoi le pisse-verglas Royou et autres aboyeurs des ci-devant [...]» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], Billet doux du père Duchesne, 1 - P.E.
1792 - «[...] si telle est votre indifférence et votre froideur pour les intérêts de la patrie, vous n'êtes que des pisse-verglas faits pour être muselés, indignes de la liberté.» [Le Père Duchêne de la rue Pavée], Le Père Duchêne nommé président du club des Jacobins, 6 - P.E.
pisse-vache n.m. plais. GÉOGR. "cascade" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «A 1 kilomètre au delà, une superbe cascade, qui vaut tous les 'pisse-vaches' de Suisse, se précipite de 200 mètres de hauteur [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, sept., 387a - G.S.
teneur de copie loc. nom. m. IMPRIM. - PR[72], ø d ; absent TLF.
Corr.FEW (13/I, 211b) (1875, Lar.)
1876 - «Employé qui, dans les imprimeries, assiste le correcteur et lit la copie à haute voix, pendant que celui-ci suit sur l'épreuve et relève les fautes au fur et à mesure, ou qui suit sur la copie pendant que le correcteur lit à haute voix le texte à corriger.» Lar. GDU
*1879 - «Je relis avec la plus scrupuleuse attention en me faisant aider de Monprofit comme teneur de copie [...]» F. Enne, let. à Vallès, 8 déc., 298 (Delfau) - J.Q.
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