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langage phonographique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «La malade nous dit donc, spontanément, sans avoir été influencée par nous, que son langage est quelque chose qui fonctionne tout seul. Or, ceci nous amène à faire une comparaison et à proposer un néologisme. A quoi comparer un langage qui fonctionne tout seul sinon à un phonographe ? et pourquoi ne pas appeler langage phonographique ou phonographisme le phénomène pathologique qui consiste à parler mécaniquement, sans que le sujet pense, sans qu'il ait conscience de ce qu'il va dire, comme s'il était un simple émetteur de sons. On pourrait, encore mieux, donner à ce phénomène le nom de langage mécanique, par analogie avec le langage mécanique des médiums parlant et l'écriture mécanique des spirites.» A. Ceillier, Etude sur les variétés du langage automatique, in Annales médico-psychol., I, 168 - M.C.
phonographique adj. LING. - FEW (8, 395a), GLLF, GR[85], TLF, 1842, Compl. Acad. ; DSVS[82], 1856 ; L, ø d.
1839 - «Il seroit sans doute fort avantageux de peindre la prononciation aux yeux avec des lettres, mais il faudroit pour cela que tous les sons de la prononciation eussent un signe propre dans les langues. Or, il n'a jamais existé un seul alphabet qui présentât cet avantage, et notre alphabet françois est plus éloigné de le posséder que tous les autres [...] On ne pourvoira jamais à cet inconvénient que par le moyen d'un alphabet factice, vraiment phonographique, et qui aura un caractère pour chaque son, comme les instruments à clavier ont une touche pour toutes les notes.» Ch. Nodier, let. aux éditeurs du dict. de Gattel, 23 oct., in Gattel, Dict. (1841) - M.C.
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