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in-folio (perruque -) n.f. COIFF. - TLF, cit. Leloir, 1961.
1835 - «Ils portent tous des perruques in-folios [...]» Th. Gautier, Les Grotesques, 315 - Matoré, 294.
1852 - «[...] la perruque in-folio, chef-d'oeuvre du genre, qu'on remarqua sous le règne de Louis XIV et qui comporte toute une forêt capillaire.» La Châtre, Dict. , (s.v. perruque)aussi dans Lar. GDU, 1875.
naïade (perruque à la -) loc. nom. f. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «Deux nouvelles caricatures sont étalées à toutes les boutiques des marchands d'estampes. L'une, intitulée le suprême bon ton, représente nos agréables du jour enfouis dans leurs chevelures hérissées, leurs perruques à la naïade, leurs cravattes in-folio, leurs collets juponnés et leurs pantalons à la turque.» Le Citoyen fr., n° 449, 18 pluviôse an IX, 3b - P.E.
perruque n.f. ALP.  "corde(s) emmêlée(s)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. t. pêche : TLF, 1926, Genevoix ; GLLF, 1963, Lar. ; Lex.[79], GR[85], ø d
1931 - «Rallongée [la corde] de la longueur nécessaire, elle commence à descendre, s'accroche, puis s'embrouille en une indémêlable 'perruque'.» La Montagne, numéro 233, juill.-août, 220 - C.T.
perruque adj. péjor. HIST. MOEURS  VALEUR "fig. : démodé" - TLF, cit. Stendhal, 1829 ; GLLF, 1834, Boiste ; FEW (21, 558a), 1842, Mozin ; L, cit. Ch. de Bernard ; GR[85], cit. Rolland.
Add.DDL :
*1826 - «C'est Grétry ressuscité, et avec moins de petitesse dans la manière. Sa musique est aussi un peu perruque, qu'on me passe ce mauvais mot si pittoresque.» Stendhal, Rome, Naples et Florence, 277 (Lausanne, éd. Rencontre, 1960) - P.W.
perruque n.f. non conv. RELAT. "remontrance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «JACQUES [...] v'là la peur qui me galope, parce que la veille j'avais un peu siroté, et comme il savait tout, je me suis dit : v'là une perruque qui m'arrive. Pas du tout ; il me fait sortir des rangs et me dit [...]» Prosper, L'Empereur, 31 (Barba) - P.E.
perruque adj. péjor. HIST. MOEURS  VALEUR "fig. : démodé" - DDL 40, 1826, Stendhal ; TLF, cit. Stendhal, 1829 ; GLLF, 1834, Boiste ; FEW (21, 558a), 1842, Mozin ; GR[85], cit. R. Rolland.
1825 - «BADOULARD, hors de lui. Que je ne croye pas que ça soye ! quand à mon nez, à ma barbe... C'est-à-dire que vous me prenez pour tout ce qu'il y a de plus perruque au monde,... mais j'y mettrai bon ordre...» Désaugiers, Lafontaine, Vanderburch, Le Marchand de parapluies, 37-38 (Brunet) - P.E.
1825 - «Si nous en croyons pourtant M. Duvicquet, les romantiques appellent Aristote ganache, Horace perruque [...]» [Compte rendu : Stendhal, Racine et Shakespeare], in Le Globe, n° 91, in P. Trahard, Le Romantisme défini par "Le Globe", 36 (Les Presses fr.) - P.E.
perruque (donner une -) loc. verb. non conv. RELAT. "réprimander" - FEW (21, 558a), 1845, Besch. ; TLF, cit. Mérimée, 1859 ; L, ø d.
1803 - J.-L. Ménétra, Journ. de ma vie, 197 (1982) - R. L. rom., 53, 553.
perruque (fausse -) loc. nom. f. COIFF. "cheveux postiches" - FEW (21, 558a), 1538, Est. ; Hu, Paré ; G, ø d ; absent TLF.
1531 - «Capillamentum, Vne faulse perruque.» R. Estienne, Dictionarium, 80 r° - P.E.
perruque dormeuse loc. nom. f. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - Journ. de la mode et du goût, 5 janv. - Hellegouarc'h, 91.
pilogène (perruque -) loc. nom. f. COIFF. - absent TLF.
Add.DDL
*1830 - «L'un des frères Normandin vient de partir pour Londres, avec un assortiment de cheveux pour les messieurs et pour les dames. Les perruques pilogènes, les tours à l'Elisabeth et les touffes à l'illusion, dont ils sont les inventeurs, donneront une juste idée de la perfection qu'ils mettent dans leurs ouvrages.» Petit courrier des dames, 25 avr., 179 - Greimas (a), 62.
pilogène (perruque -) loc. nom. f. COIFF. - DDL 4, 1830 ; absent TLF.
1827 - «Depuis l'exposition de 1823, où l'on vit figurer avantageusement les perruques pilogènes inventées par les frères Normandin, ces coiffeurs se sont livrés à un grand nombre de recherches [...] les tissus, ou implantés, fabriqués jusqu'à ce jour, laissaient beaucoup à désirer sous les rapports de la solidité [...] et de l'imitation de la nature. Par le perfectionnement de leurs perruques pilogènes, les frères Normandin ont obvié à ces inconvéniens.» [A. Martin], Voy. dans la cour du Louvre ou guide [...] à l'exposition des produits de l'industrie fr., 1, 147 - J.Hé.
1827 - «Depuis l'exposition de 1823 où l'on vit figurer si avantageusement les per(r)ruques pilogènes envoyées par M. Normandin [...] Le roi daigna accepter un faux toupet (pilogène) qu'ils lui préparèrent.» Exposition de 1827. Compte rendu des produits de l'industrie fr., 75 (P. Ledoux) - J.Hé.