| ![]() ![]() ![]() ![]()
paternalisme n.m. POLIT. - Lex.[75], ND4, 1910 ; FEW (18, 92a), GLLF, 1926 ; PR[77], 20e ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1894 - «Les souverains commencèrent à considérer leurs peuples comme leurs enfants et le paternalisme naquit. Jour à jamais funeste ! D'abord, parce que le paternalisme engendrera le socialisme par une pente irrésistible. [...] Ensuite, le souverain, se considérant comme le père de ses sujets, se crut obligé de le [sic] secourir en toute circonstance.» J. Novicow, Les Gaspillages des sociétés mod., 143 (Alcan) - P.E.
paternalisme n.m. CARACT. "attitude marquée de bienveillance condescendante" - GLLF, Lex.[79] (cit.), GR[85], 1954, S. de Beauvoir ; TLF, cit. Arnoux, 1958.
"Contexte non polit." 1954 - «Robinson reste toujours, même à la fin, où il emmène Vendredi apprécier sa civilisation, un homme de son temps et de sa condition [...] Evidemment, il aura découvert l'amitié, mais ses sentiments envers Vendredi restent empreints d'un indéniable paternalisme.» B. Chardère, in Les Temps modernes, numéro 107, nov., 763 - P.E.
|