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grâces (partie de -) loc. nom. f. JEUX ADRESSE - TLF, 1859, Agenda (même texte).
1859 - «Après le déjeuner, Madame /Sand/ fait une partie de grâces avec Jacques.» Agenda, in Corresp. Sand-Dorval, 13 août, 329-30 - P.W.
partie (emporter la -) loc. verb. POUVOIR "fig. : gagner" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. "partie", t. jeux : TLF, 1589 ; FEW (7, 681a), GLLF, 1611, Cotgr. ; L, cit. La Bruyère ; GR[85], ø d
1561 - «Estimez-vous, dis-je, venir à chef de tant de braves gens, sans qu'il y ait quelque eschec de vostre costé comme du leur ? Et bien, qu'en fin de jeu vous emportiez la partie (chose toutefois, dont vous ne vous devez indubitablement asseurer) et que vous les ruiniez rez pieds rez terre, si vous faut-il estimer que ceste boucherie ne peut estre sans faire grand' carnage des vostres [...]» E. Pasquier, Ecrits politiques, 51 (Droz) - P.E.
partie carrée loc. nom. f. ÉROT. - FEW (2, 1398b), 1690, Fur. ; L, DG, PR[73], GLLF, ø d ; absent TLF.
1672 - «La Montsoreau et M. de Foix y font la partie carrée.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 3 févr., I, 468 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
partie de ski, partie de skis loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Une superbe partie de skis peut être exécutée, depuis là, en passant par le Vieschergletscher pour Grindelwald.» R. alpine, 183 - M.J.
1909 - «Mais rien ne ressemble à la description d'une partie de ski comme la description d'une autre partie de ski, aussi réservé-je pour la journée du lendemain des détails plus complets sur ce genre de sport.» L'Echo des Alpes, 234 - M.J.
partie de skis (faire une -) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Le 2e courant [décembre], avec quelques collègues, je suis monté tout près du refuge Cézanne pour faire une partie de skis.» R. alpine, 21 - M.J.
partie fine loc. nom. f. ÉROT. "partie de plaisir en galante compagnie" - TLF, DArg., DHR, 1786, Rouvet de Couvray ; FEW (3, 563a), 1835, Acad. ; DEL, cit. P. Borel ; GLLF, cit. Benoît.
1745 - «On lui dit [...] que dans le [fiacre] numéro soixante et onze, qui courait à toute bride, on avait aperçu un jeune homme, et qu'au train où il allait, il y avait quelque partie fine au bout de la course.» Cl. Godard d'Aucour, Thémidore ou mon histoire, 301 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
prise prenante loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Si cet angle est obtus, la prise est dite inclinée sur le vide, ou, mieux, déversée ; s'il est négatif, c'est-à-dire si l'angle est aigu, la prise est dite rentrante (ou 'prenante').» Man. d'alpinisme, 112 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1970 - «Une fissure, un surplomb, une barre de sérac... voilà des questions ; les réponses sont apportées par la technique qui est à la fois amour, instinct et réflexion. C'est pourquoi il y a une façon de se servir d'une prise selon qu'elle est prenante ou fuyante, de se rétablir sur un étrier, de cramponner suivant que la pente est très raide ou moyennement inclinée [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 79, oct., 327 - C.T.
trouduc (partie de -) loc. nom. f. non conv. ÉROT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1977 - «parties de trouduc [...]» Boudard, Les Combattants du petit bonheur, 126 (La Table Ronde) - K.G.
écarté (partie d'-) loc. nom. f. arg. ÉROT. "ébats sexuels" - DArg., 1975, Arnal ; absent TLF.
1897 - «COÏT. [...] partie de jambes en l'air, d'écarté [...].» J. Lermina et H. Lévêque, Dict., 36 (Bibl. Chacornac) - Ch.Be.
1911 - «- [...] T'as pas l'air de cracher dessus le caf' conc', toi ! Moi, aussi, j'aime ça... Mais, pour le moment, tu sais, une petite partie d'écarté ferait bien mieux mon affaire...» N. Casanova, Le Journ. à Nénesse, 40 (Ollendorff) - P.R.
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