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anarchiste (parti -) loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. anarchiste : FEW (24, 522a), 1798, Acad. ; TLF, GR[85], ø d ; 1797, dans GLLF et Lex.[79], semble correspondre au n.m. ; cf. DG
1791 - «En même temps qu'il en imposera au parti annarchiste et républicain, mieux il servira les intérêts du Roi.» Let., in Marie-Antoinette et Barnave, Corresp. secrète, 218 (A. Colin) - P.E.
antimilitaire (parti -) loc. nom. m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. antimilitaire : TLF, DHR, 1842, A. Comte ; DDL 9 (anti-militaire), 1858, Barbey d'Aurevilly ; FEW (6/II, 82a), 1863.
1827 - «Nous avons vu le parti qui s'intitule constitutionnel, le parti anti-militaire, dominé et entraîné.» Eckstein, Le Catholique, n° 27, déc., 642 - P.E.
blé (être pris comme dans un -) loc. verb. non conv.  ÉVÉN.  "attrapé" - FEW (15/I, 128a), DELF, v. 1620 ; TLF, 1798, Acad. ; L, DG, R, GLLF, ø d.
1615 - «[...] craignant d'estre pris comme dans vn bled, il trousse ses quilles et gaigne le hault, comme s'il eust eu le feu au cul, et la mort derriere.» Le Tondeux qui court en certains quartiers de la France, 13 (s.l.) - P.E.
ennemi (autant de pris sur l'-) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, TLF, cit. Béranger, 1829 ; DG, GLLF, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d.
Add.DDL :
*1793 - «[...] je me fous sur la conscience une bouteille du plus chenu, c'est autant de pris sur l'ennemi.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 216, 7 (EDHIS) - P.E.
*1807 - «C'est autant de pris sur l'ennemi. Se dit quand on a pris à la dérobée quelque plaisir, quelque divertissement défendus ; ou lorsqu'on a surpris quelque chose à un débiteur infidèle qui conteste ce qu'il doit.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 349 (Slatkine) - P.E.
ennemi (autant de pris sur l'-) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1793, Hébert ; L, TLF, cit. Béranger, 1829 ; GLLF, DEL, GR[85], ø d.
1690 - Furetière, Dict. - R. L. rom., 53, 551.
esprit de parti loc. nom. m. POLIT. - TLF, 1688, La Bruyère ; DG, L, ø d.
*1788 - «L'esprit de parti corrompt le jugement.» [Clément], Petit dict. de la cour et de la ville , (s.v. parti) (Londres, Paris) - LTP
*1791 - A. Chénier, De l'Esprit de parti, avr. - LTP
*1793 - «Parce qu'il y a beaucoup de monnaie en circulation, est-ce une raison pour [...] employer tous les moyens d'oppression que suggèrent l'avarice et l'esprit de parti [...]» J. Roux, 25 janv., in Kessel, Les Gauchistes de 89, 265 (Coll. 10/18) - LTP
parti p./adj. non conv.  SANTÉ  "endormi" - absent TLF.
Add.DDL :
*1830 - «MADAME POCHET. Tiens, ménuit !... (Les autres dames sont endormies.) Eh ben ! mademoiselle Verdet, la Lyonnaise, dites donc, vous v'là déjà parties... Allons coucher, allons.» H. Monnier, Scènes populaires, 70 (Flammarion) - P.E.
*1835 - «LE CONDUCTEUR. [...] il fallait les voir, les Autrichiens, les Kinserlicks ; uniques... Tiens ! mais j' suis bête moi : vous v'là parti, vous ? (Adrien est profondément endormi).» H. Monnier,  Scènes populaires, II, 119 (Dumont) - P.E.
parti p./adj. non conv. SANTÉ "endormi" - DDL 19, 1830, Monnier [repris in TLF, GR].
1811 - «L'une s'endormit en chantant, / Et sa voisine en l'écoutant, / L'autre en montant la garde / Dort sur sa hallebarde, / Celui-ci prudemment / Ronfle sur un roman, / Le perroquet lui-même à son tour est parti, / Et le maître-d'hôtel s'endort sur le roti.» Désaugiers et Gentil, L'Ogresse, 3 (Barba) - P.E.
parti anti-populaire loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.antipopulaire : FEW (9, 177b), 1782 ; DDL 3, 1792, Robespierre
1793 - «élever ensuite l'édifice de la félicité générale sur la ruine de tous les partis anti-populaires.» Robespierre, Oeuvres, 16 janv., IX, 229 (P.U.F.) - LTP
parti antirépublicain loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.antirépublicain : DDL 2, TLF, 1793 ; FEW (10, 315b), GLLF, 1798 ; L, ø d
1794 - «/le/ parti de Coblentz, /le/ parti de l'étranger, /le/ parti antirépublicain qu'on est convenu assez généralement de désigner sous le nom de Pitt [...]» Desmoulins, Le Vieux Cordelier, fragment, févr., 260 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
parti aristocratique loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - GLLF, ø d ; absent TLF.
1789 - «/Malouet/ fait mouvoir tous les ressorts de l'intrigue, pour faire prévaloir le parti aristocratique parmi nous.» Robespierre, let. à Buissart, 24 mai, in Robespierre, Corresp., 41 (Alcan) - LTP
parti Brissot loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1792 - «Je dois relever une erreur d'Anthoine : il a cru Condorcet du parti Brissot ; Condorcet n'en est plus.» Chabot, 12 oct., in Aulard, La Société des Jacobins, IV, 383 (Jouaust) - LTP
parti communiste loc. nom. m. POLIT.  U.R.S.S.- DHR (- bolchevique), 1917 ; GLLF, 1922, Congrès de Tours ; GR[85], cit. Malraux, 1937 ; TLF, ø d.
1919 - «A la 8e Conférence de Pétrograd (14 décembre 1918), le "parti communiste" (nouveau nom du bolchévisme) déclarait encore : "Il importe de ne pas mêler les classes et les partis ; le nôtre doit garder sa pleine indépendance", c'est-à-dire en réalité tenir à l'écart tous les groupes qui n'acceptent pas sa domination.» E. Buisson, Les Bolchéviki (1917-1919), 188 (Fischbacher) - J.S.
parti de Coblentz loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1794 - «/le/ parti de Coblentz, /le/ parti de l'étranger, /le/ parti antirépublicain qu'on est convenu assez généralement de désigner sous le nom de Pitt [...]» Desmoulins, Le Vieux Cordelier, fragment, févr., 260 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
parti de l'opposition loc. nom. m. POLIT. - L, PR[73], TLF, ø d.
1787 - «L'assemblée de notables est toujours fort orageuse. Nos sociétés sont, comme elle, divisées en deux partis que l'on nomme le parti de la cour et celui de l'opposition.» Corresp. littéraire secrète, 11 mars, in Proschwitz, Le Vocab. politique au XVIIIe siècle, in Fr. mod., 34, 98 - LTP
1791 - «[...] les bons citoyens feront dans la législature un 'parti de l'opposition' qui n'aura qu'une faible minorité.» Mme Roland, Let., II, 462, in HLF, IX, 2, 822 - LTP
1793 - «[...] tous les efforts que Pitt a faits [...] pour donner des armes au parti ministériel contre le parti de l'opposition, à la rentrée du Parlement [...]» Desmoulins, Le Vieux Cordelier, 15 déc., n° III, 83 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
parti de l'étranger loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1794 - «/le/ parti de Coblentz, /le/ parti de l'étranger, /le/ parti antirépublicain qu'on est convenu assez généralement de désigner sous le nom de Pitt [...]» Desmoulins, Le Vieux Cordelier, fragment, févr., 260 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
parti de la cour loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - TLF, ø d.
1787 - «L'assemblée de notables est toujours fort orageuse. Nos sociétés sont, comme elle, divisées en deux partis que l'on nomme le parti de la cour et celui de l'opposition.» Corresp. littéraire secrète, 11 mars, in Proschwitz, Le Vocab. politique au XVIIIe siècle, in Fr. mod., 34, 98 - LTP
parti des honnêtes gens loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1792 - «Les 1.200.000 citoyens actifs plus fortunés, contiennent 30.000 hommes très riches, et 70.000 hommes médiocrement riches. Les 1.100.000 restants sont divisés en trois classes, savoir 300.000 du parti des 'honnêtes gens', 400.000 'indécis', et 400.000 du parti des 'sans-culottes'.» Adresse de la Commune de Paris à l'Assemblée nationale, 7 août, in 121 affiches révolutionnaires, n° 41 (Ed. Les yeux ouverts, 1967) - LTP
parti des sans-culottes loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1792 - «Les 1.200.000 citoyens actifs plus fortunés, contiennent 30.000 hommes très riches, et 70.000 hommes médiocrement riches. Les 1.100.000 restants sont divisés en trois classes, savoir 300.000 du parti des 'honnêtes gens', 400.000 'indécis', et 400.000 du parti des 'sans-culottes'.» Adresse de la Commune de Paris à l'Assemblée nationale, 7 août, in 121 affiches révolutionnaires, n° 41 (Ed. Les yeux ouverts, 1967) - LTP
parti des têtes exaltées loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1792 - «[...] on n'appliquera qu'à Marat exclusivement ce qui concerne le parti des têtes exaltées.» Séance du 14 oct., in Aulard, La Société des Jacobins, IV, 392 (Jouaust) - LTP
parti du peuple loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1792 - «Il n'y a qu'un parti, celui des intrigans ; tout le reste, c'est le parti du peuple, ce sont les représentants de la nation, c'est la Convention elle-même.» Chabot, 14 oct., in Aulard, La Société des Jacobins, IV, 391 (Jouaust) - LTP
1796 - «Il faut que le parti du Peuple se mette en mesure de vaincre seul, et le parti du royalisme, dont l'idole est à Véronne, et le parti du royalisme dont les idoles sont au Luxembourg, sans avoir besoin de s'aider ni de l'un ni de l'autre.» Babeuf, Le Tribun du peuple, 13 avr., n° 42, 316 (Coll. 10/18) - LTP
parti du royalisme loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1796 - «Il faut que le parti du Peuple se mette en mesure de vaincre seul, et le parti du royalisme, dont l'idole est à Véronne, et le parti du royalisme dont les idoles sont au Luxembourg, sans avoir besoin de s'aider ni de l'un ni de l'autre.» Babeuf, Le Tribun du peuple, 13 avr., n° 42, 316 (Coll. 10/18) - LTP
parti maratiste loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.maratiste : FEW (6/I, 306a), 1792
1792 - «Quant au parti qu'on appelle maratiste, je ne le connais pas et ne puis le comprendre, car Marat est un porc-épic qu'on ne peut pas seulement toucher du doigt [...]» Chabot, 14 oct., in Aulard, La Société des Jacobins, IV, 391 (Jouaust) - LTP
parti ministériel loc. nom. m. POLIT. - GLLF, PR[73], TLF, ø d.
1792 - «Je vois avec la plus grande peine que le parti ministériel s'augmente tous les jours dans l'Assemblée nationale, et que le parti patriote s'affaiblit.» Lostalot [sic], 20 févr., in Aulard, La Société des Jacobins, III, 397 (Jouaust) - LTP
parti Necker loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «/l'abbé Raynal/ timbalier du parti Necker [...]» Corresp. littéraire, avr., in Manceron, Les Hommes de la liberté, II, 398 (Laffont) - LTP
parti patriote loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1792 - «Je vois avec la plus grande peine que le parti ministériel s'augmente tous les jours dans l'Assemblée nationale, et que le parti patriote s'affaiblit.» Lostalot [sic], 20 févr., in Aulard, La Société des Jacobins, III, 397 (Jouaust) - LTP
parti patriotique loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - TLF, ø d.
1789 - «Ce sont ces émeutes qui ont subjugué la faction aristocratique des Etats-Généraux [...] Ce sont elles qui l'ont rappelée, par la terreur, au devoir, qui l'ont amenée à se réunir au parti patriotique et à concourir avec lui pour sauver l'Etat.» Marat, L'Ami du peuple, 10-11 nov., in Walter, La Révolution fr. vue par ses journaux, 79 (Tardy) - LTP
1792 - «[...] la destruction du parti patriotique est le grand objet de tous leurs complots.» Robespierre, Oeuvres, 2 janv., VIII, 87 (P.U.F.) - LTP
parti populaire loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Voila, Messieurs, le but que je me proposais, quand j'ai ouvertement embrassé le parti populaire.» Abbé Batbédat, 28 mai, in Aulard, La Société des Jacobins, I, 101 (Jouaust) - LTP
parti-prêtre n.m. HIST. FR.  RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1835 - «[...] et ce Montlosier octogénaire [...] qui écrirait au besoin un nouveau livre contre le parti-prêtre ou pour la féodalité, ami et en même temps ennemi du moyen âge.» Michelet, Hist. de France, II, 32 (Ed. de Saint-Clair, 1964 (?)) - A.Ré.
pris (être - du nez) loc. verb. non conv. SANTÉ "avoir le nez bouché, être enrhumé" - FEW (9, 342b ; pris du nez), 1611, Cotgr. ; GR[85], cit. Zola ; TLF (avoir le nez pris), ø d.
*1620 - «A soif pour avoir dormy la bouche ouverte, il estoit prins du nés.» J. Héroard, Journ., 2, 2713 (Fayard) - P.R.
pris des épaules loc. adj. MÉD. VÉTÉR. - FEW (9, 343a), 1869 ; L, ø d ; absent TLF.
1835 - «Ces mouvemens irréguliers, très apparens dans les épaules et dans les extrémités, ont fait placer la cause du mal dans ces parties mêmes, au lieu de la faire chercher dans le pied, qui paraît, aux yeux d'un observateur superficiel, totalement étranger à ces genres de défaut. C'est dans ces sortes de cas que l'on dit très improprement d'un cheval qu'il est pris des épaules.»J. Beugnot, Dict. usuel de chir. et de méd. vétér., I, 445b (s.v. ferrure) - C.H.
sans-parti n.m. POLIT. 
• sans parti
 - Rs (sans-parti), mil. 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1922 - «Le parti communiste ne devrait être en principe qu'un parti politique ; mais c'est là un non-sens, vu qu'il n'y a pas d'autres partis ; c'est le seul qui ait le droit d'exister, et en dehors de lui il n'y a que des 'sans parti'.»B. M., L'étape actuelle du bolchevisme, in Mercure de France, 1er mai, 585-6 - J.S.
*1924 - «C'est de cette façon que les bolcheviks traitent l'idéal et les pensées des prolétaires, qu'ils soient communistes ou sans parti.»R. Eaton, Pionniers ou déments ?, 2856 (Plon) - J.S.
sans-parti adj. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Parti socialiste et révolutionnaires sans-parti [...]»P. Pascal, trad. : Lénine, Pages choisies, titre, vol. 2, 158 (Bureau d'éd.) - J.S.
sous-parti n.m. POLIT. "parti à l'intérieur d'un parti plus important" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1903 - «[...] la formation des partis et des sous-partis parlementaires en groupes et en sous-groupes contribue beaucoup à incliner un orateur parlementaire dans le sens d'exercer une autorité de commandement.» Péguy, in Cah. de la Quinzaine, 16 juin, in Péguy, Oeuvres en prose complètes, t. 1, 1153 (Pléiade, 1987) - J.S.
1968 - «D'autres partis ont admis la pluralité des "tendances" : c'est-à-dire que des sortes de "sous-partis" ont été organisés [sic] à l'intérieur du parti, avec des degrés d'autonomie variables : représentation proportionnelle de chacune dans les organismes directeurs [...].» G. Gurvitch, Traité de sociologie, t. 2, 27 - FXT
travailliste (parti -) loc. nom. m. POLIT.  Angleterre- TLF, 1931, J.-R. Bloch ; GLLF, 1964, Lar. ; GR[85], ø d.
*1934 - «[...] l'Angleterre, où, simplement, une nouvelle gauche, le parti travailliste, est apparue sur la gauche des libéraux [...]» A. Dami, in Esprit, n° 23-24, sept., 776 - P.E.
ultra-national (parti -) loc. nom. m. HIST.  Russie- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «Depuis deux ans, M. Katkof est vraiment le leader de l'empire, le chef dans la presse, j'allais dire le créateur du parti ultra-national. Ce n'est plus un homme tout à fait nouveau, il a aujourd'hui quarante-cinq ans ; il est d'une famille de petite noblesse de Moscou, ce foyer concentré et préféré de la vie russe.» C. de Mazade, in R. des deux mondes, t.62, 15 mars, 281 - M.C.
État-parti n.m. POLIT. - TLF, ø d.
1938 - «L'un et l'autre parti [bolchévique et fasciste] représentent les armées de la guerre civile. Victorieuses, ces armées ont gardé leur caractère militaire pour défendre, si besoin est, l'Etat-parti contre toute tentative contre-révolutionnaire.» M. Beaufils, trad. : R. Coudenhove-Kalergi, L'Homme et l'Etat totalitaire, 99 (Plon) - J.S.
1956 - «Cet auteur critique avec une égale violence "l'impérialisme" (impérialisme du capital financier et monopoliste) et "l'expansionnisme soviétique" (expansionnisme du monopole étatique et de l'État-Parti), l'accumulation capitaliste et l'accumulation socialiste, l'esprit de libre entreprise du capitalisme et le "soviétisme" passionné d'industrialisation.» G. Balandier (sous la dir. de), Le Tiers monde, 371 - FXT
1961 - «L'État-Parti connaît des résistances concédées à titre précaire, mais nie, par son économie et sa politique, la distinction entre une société civile et une société étatique.» F. Perroux, L'Economie du XXe siècle, 537-8 (P.U.F.) - M.C.