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cosaque (pantalon -) loc. nom. m. VÊT. - GLLF, Lex.[79], cit. Benoît ; TLF, ø d.
1830 - «Chapeau sur le coin de l'oreille ; col de chemise rabattu ; cravate à la Colin ; cheveux en tire-bouchon ; veste de garçon de café ; pantalon cosaque ; bottes éculées.» H. Monnier, Scènes populaires, 43 (Flammarion) - P.E.
cosaque (pantalon à la -) loc. nom. m. VÊT. - TLF, ø d.
1822 - «J'ai mis à la mode, sans peine, / Les bolivars, les morillos, / Les nouveaux chapeaux de baleine, / J'ai porté les premiers manteaux. / On me voit, sans crainte d'attaque, / Porter aussi, dès le matin, / Le pantalon à la Cosaque, / Et la cravatte à la Colin.» Gabriel et Armand, Les Blouses, 10-11 (Barba) - P.E.
1833 - «[...] il se voyait traversant le bois de Boulogne sur une rosse de louage, avec un habit de 1828, un gilet à châle, un pantalon à la cosaque et une colonne corinthienne pour chapeau [...]» Th. Gautier, Les Jeunes-France, 109 (Fasquelle) - P.E.
cuissard (pantalon -) loc. nom. m. VÊT.  "pantalon imperméabilisé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1956 - «13-315B. Pantalon cuissard assorti, avec ceinture, 2 poches côtés, 1 poche revolver, genoux doublés, bracelet intérieur avec élastique formant coupe-vent et maintenant le cuissard bien en place. Coupe nouvelle très étudiée et très pratique, évite de porter une culotte sous un cuissard. Longueur 85 c/m environ.» Tarif-album Manufrance, 169 (Saint-Etienne) - M.C.E.
1963 - «Pour l'ouverture [de la chasse], gilet-cartouchières et pantalon cuissard.» Adam, sept., 58 - M.C.E.
fuseau (pantalon -) loc. nom. m. SKI  VÊT. - R (néol.), cit. Gazier [1949] ; Lex.[75], PR[77], 1950 ; GLLF, mil. 20e ; TLF, cit. Butor, 1957.
1938 - «Le pantalon-fuseau ou pantalon de compétition est coupé dans un drap ou une gabardine imperméables. Sa coupe est difficile. Sa largeur au genou doit être suffisante pour éviter les 'poches' et pour qu'on puisse s'asseoir sans gêne. Ce modèle réclame les connaissances d'un spécialiste. Il est incontestable que la tenue ainsi conçue est virile, élégante et sportive.» Adam, numéro 141, janv., 21 - M.C.E.
garance (pantalon -) loc. nom. m. COST. MILIT. "pantalon de couleur rouge porté par certains corps d'armée français" - FEW (7, 565a), 1867, Lar. ; GLLF, cit. Hugo ; TLF, cit. Goncourt, 1878 ; GR[85], ø d.
1840 - «Dans le premier cas, - l'auteur du meurtre a un pantalon garance, son action est glorifiée ; - l'autre a un pantalon noir, il est appelé en cour d'assises. Le premier est un brave soldat qui aura de l'avancement, - le second un lâche assassin qui sera guillotiné.» A. Karr, Les Guêpes, I, 271 (Calmann Lévy, 1858-59) - P.E.
jupe-pantalon n.f. VÊT. - absent TLF.
Add.DDL :
*1911 - «Les uns préconisent l'appellation de jupe-pantalon [...] Pourtant, les commissionnaires étrangers ont déjà acquis la jupe-pantalon. [...] Plus que tout autre, la jupe-pantalon, qu'on nous promet aujourd'hui, dégagera et accusera la ligne ... peut-être un peu plus qu'il ne faudrait.» L'Illustration , 18 févr., numéro 3547, 103 et 104 - C.T.
jupe-pantalon n.f. VÊT. - DDL 18, 1911, L'Illustration ; absent TLF.
1901 - «Pour la bicyclette [...] la culotte, tout à fait abandonnée, est remplacée par la jupe-pantalon, dont la séparation se devine à peine ; ou par la jupe demi-cloche, s'arrêtant à la cheville [...]» La Mode illustrée, 417 - A.Ré.
Lasalle (pantalon -), Lasalle (pantalon--) n.m. COST. MILIT.  "pantalon de cheval" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1871 - «Pantalon-Lasalle [pour les troupes à cheval] [...]» Etat indiquant l'espèce et le nombre d'objets d'habillement et d'équipement dont chaque sous-officier ou soldat doit être pourvu, en annexe de l'arrêté royal du 20 févr., in Journ. milit. officiel, 54 (Bruxelles) - M.C.E.
1880 - «[En petite tenue] A cheval, hors de service, le pantalon Lasalle est facultatif, ainsi que la selle et la bride anglaises.» Tableau, du 14 juin, indiquant les différentes tenues pour les officiers de toutes armes, in Journ. milit. officiel, 116 - M.C.E.
Lasalle (pantalon à la -) loc. nom. m. COST. MILIT.  "pantalon de cheval" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «Art. 1er. A l'avenir, les officiers, sous-officiers, brigadiers et soldats des régiments de cavalerie porteront, dans le service à cheval le pantalon dit à la Lasalle, en drap dit gris belge, avec passe-poil en drap de la couleur distinctive de l'uniforme du corps.» Arrêté royal du 13 juill., portant adoption d'un pantalon de cheval [...] pour les régiments de cavalerie, in Journ. milit. officiel, 178 (Bruxelles) - M.C.E.
pantalon n.m. ARG. THÉÂTRE  THÉÂTRE  "décor" - E, 1866 ; FEW (-s), 1867, Delv.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1840 - «Le théâtre représente la salle commune de l'auberge du Cheval borgne [...] Pour pantalon, à la porte d'entrée, un extérieur ; pour pantalon, à la chambre de Poupinel, un intérieur rustique formant décor.» Brisebarre et Jemma, L'Homme qui tue sa femme, II, i - P.W.
pantalon n.m. LINGERIE - TLF, 1797, Petite poste de Paris ; R (cit.), GLLF, 1857, Flaubert ; FEW (7, 565a), 1874, Lar. ; Lex.[75], PR[77], ø d.
*1830 - «Les pantalons arrêtés au-dessus de la cheville par un poignet entouré d'une petite garniture de mousseline au bord de laquelle est une valencienne, ne sont portés [...] par aucune femme de quelque bon goût.» La Mode, janv., 47 - M.C.E.
*1840 - «Comme tous les enfans libres de leurs amusemens et habitués à suivre les inspirations de leur fantaisie, elle [Pierrette] usait effroyablement vite ses souliers, ses brodequins, ses robes, et surtout ses pantalons à manchettes.» Balzac, Pierrette, ch. V, t. I, 216 (Souverain) - M.C.E.
*1840 - «Elle [la femme comme il faut] ne porte ni couleurs éclatantes [...], ni pantalons à manchettes brodées bouillonnant autour de sa cheville.» Balzac, La Femme comme il faut, in Balzac, Les Français peints par eux-mêmes, t. I, 25 (Curmer)1ère publ. d'une part. d'Autre étude de femme - M.C.E.
*1848 - «La LINGERE PARISIENNE [revue] donne chaque mois des patrons de grandeur naturelle de tout ce que comporte la lingerie : Bonnets, Camisoles, Chemises, Jupons, Broderies, Fichus, Pantalons de dames, etc.» Le Moniteur de la mode, 20 oct., 160b - M.C.E.
pantalon n.m. LINGERIE - DDL 16, 1830 ; R (cit.), GLLF, 1857, Flaubert ; FEW (7, 565a), 1874, Lar. ; Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1797 - «L'éventail n'est plus de ton ; la coquetterie ne veut plus se cacher. Le soulier pointu a fait place au brodequin, et le caleçon commode disparoît sous un pantalon de soie, couleur de chair ; les redingotes de satin, bordées de Martes, commencent à percer ; les petits corsets sont toujours en faveur ; la perruque blonde, la plus heureuse des modes, puisqu'elle est la plus durable, orne encore la tête des nymphes [...] Où vont ces jeunes-gens ? Ah ! je vois une femme, une nymphe, Vénus au milieu d'eux. Elle est nue, je crois ; approchons. Son léger pantalon dessineroit parfaitement ses cuisses arrondies, sans les brasselets qui en coupent le dessin. Le juste-au-corps est savamment échancré : une chemise de linon clair laisse apercevoir et mesurer d'un oeil lascif les jambes et les cuisses [...]» La Petite poste de Paris , numéro 2, 12 nivôse an 5, 20 et numéro 46, 26 pluviôse, 512 - P.E.
*1809 - «Deux femmes au plus, sur cent, osent se montrer en pantalon : leur robe est longue, leur pantalon très-peu visible ; malgré cela elles marchent les yeux baissés, et se font accompagner [...]» L'Epicurien fr., numéro 42, 248 - P.E.
pantalon n.m. VÊT.  Orient"sorte de pantalon porté par les femmes en Orient" - TLF, cit. Lamartine, 1835 ; GR[85], cit. Gautier, 1838.
1754 - «[...] il ne faut pas croire que les pantalons ressemblent tout-à-fait à l'idée que vous en avez : ce sont des espèces de caleçons à la vérité, que les belles Turques ainsi que les laides portent depuis l'âge de 14 ans ; mais ils sont d'une mousseline si fine (surtout ceux des femmes qualifiées) qu'ils laissent voir en l'embellissant tout ce qu'ils couvrent. Zencoub ainsi pantalonnée conduit le novice Ichoglan dans un cabinet des Jardins du serrail, se jette sur un sopha de façon à montrer sa jambe et quelque chose de plus, et feignant qu'un téméraire cousin, perçant le pantalon, l'a piquée au dessus du genou, se met à la chasse de l'insecte.» P. Clément, Les Cinq années littéraires, I, 273 (A Berlin) - P.E.
pantalon n.m. INJURE - GR[85], 1650 ; L (cit.), FEW (7, 564b), GLLF, 1651, Retz ; absent TLF.
1605 - «Quoy (SIRE) ces estafiers du Pape, coupe-jarrets du Sauoyard, pantalons d'Austriche, chiens d'Artois, espions d'Espagne, ces forbanis, condamnez de Iustice à vn perpetuel ostrassisme, sont-ilz encore en vostre France ?» L'Anti-Thersite, 69 (s.l.) - P.E.
pantalon n.m. SKI  VÊT. SPORT "pour dame" - GR[85], TLF, ø d.
1912 - «[...] l'oeil est déjà presque habitué à les voir porter des pantalons bouffants recouverts d'une jupe courte descendant jusqu'au genou ; somme toute, il est préférable d'avoir un vêtement dégageant bien les jambes.» R. Auscher, trad. : Fendrich, Les Sports de la neige, 65 (Hachette) - M.J.
pantalon n.m. SKI  VÊT. SPORT "pour homme" - GR[85], TLF, ø d.
1917 - «Le skieur donnera la préférence au pantalon sur la culotte, car soutenu qu'il est au jarret par une bande molletière basse il dégage mieux le genou sans que le mollet soit serré.» H. Faes et P.-L. Mercanton, Le Man. du skieur, 25 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
pantalon anti-vent loc. nom. m. VÊT. SPORT - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «Le pantalon en salvanyl est un modèle amélioré du pantalon de survêtement anti-vent de l'Annapurna.» La Montagne et alpinisme, numéro 1, févr., 16 - C.T.
pantalon de matin loc. nom. m. VÊT. "pour hommes" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1834 - «Le costume de Julio était d'une rare simplicité. Il portait une robe de chambre en cachemire orange, un gilet de satin mauve, et un pantalon de matin en velours vert. Sur sa tête était posé un bonnet grec en brocard d'argent, et ses pieds jouaient dans des pantoufles de tapisserie.» E. Cabanon, Un Roman pour les cuisinières, 9 (J. Corti) - P.E.
pantalon fuseau, pantalon-fuseau n.m. SKI  VÊT. SPORT - RSp., 1947 ; GR[85], 1949 ; TLF, cit. Butor, 1957 ; GLLF, ø d.
Add.DDL 16 (1938)
*1946 - «[...] voyageuses et voyageurs se hâtent vers la sortie. Il n'y a plus qu'une silhouette masculine qui s'avance : manteau de drap vague, pantalons fuseaux, souliers de skis ... et des cheveux blonds bouclés qui s'échappent d'un foulard ... C'est une jeune fille [...]» D. Egleton, Neige, 27 (Chambéry, Lire) - M.J.
pantalon rouge loc. nom. m. non conv.  MILIT.  "soldat fr." - FEW (7, 565a), 1867, Delv. ; DDL 16, 1877, Zola ; TLF, cit. Colette, 1900.
1840 - «Les Anglais ? Ils n'ont pas de soldats, pour faire face aux Indiens, aux Chinois, aux Chartistes et aux Egyptiens. Ils en conviennent d'ailleurs. Les Français ? Il n'y a qu'un mot à dire sur ce point (:) on n'aura jamais un pantalon rouge pour dépouiller le pacha.» Thiers, let. à Guizot, numéro 16, 21 mars, in Arch. nat., 42 AP 142 - J.Hé.
pantalon rouge loc. nom. m. non conv.  MILIT.  "soldat fr." - TLF, cit. Colette, 1900.
Add.DDL 20 (1840)
*1858 - «J'apprends le duel de de Pène, avec un détail qu'on ne dira pas. Pendant l'affaire avec Hyenne, les ouvriers terrassiers accourus criaient : 'kiss, kiss ! Tue le militaire, tue le pantalon rouge !'» Goncourt, Journ., II, 19 mai, 233-4 (Impr. nat. de Monaco) - P.E.
pantalon à pattes d'éléphant loc. nom. m. MODE  VÊT. - TLF, cit. Dabit, 1929 ; DDL 20, 1933, Morand [repris in DHR] ; GLLF, 1962, Rob. pantalon à l'éléphant : TLF, cit. Goncourt, 1889 ; pantalon-éléphant : TLF, cit. Alain-Fournier, 1913
• patte d'éléphant
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1907 - «PATTE D'ÉLÉPHANT. Pantalon évasé par le bas, comme le portent les marins.» H. France, Dict. de la langue verte, 292 (Nigel Gauvin) - Ch.G.
pantalon à pieds loc. nom. m. VÊT. - TLF, cit. France, 1879 ; L, ø d ; GLLF, av. 1924, France.
1846 - «Le comte Octave, vêtu d'un pantalon à pieds et d'une redingote de molleton gris [...]» Balzac, Honorine, 2, 257 (Pléiade) - P.W.
1854 - «PANTALON, s.m. [...] Pantalon à pieds. Pantalon qui a des pieds comme les bas ; espèce de caleçon qui est tout d'une pièce avec les bas.» La Châtre, Dict. - TGLF
pantalon, pantalons n.m. (pl.) DANSE - FEW (7, 564b), 1838, Compl. Acad. ; TLF, DHR, 1842, Acad.
1605 - «A huict heures, sa nourrice arrive : "Maman doundoun, pené (prenés) moi, danson (dansons)" et danse avec sa nourrice le tenant par la main. Faict jouer Boilleau le pantalon, puis luy dict : "Joué (és) la la la ra la la ra la" ; c'estoit les bouffons et danse ainsi fort guaiement. [...] Tenoit ung sifflet d'ivoire [...]. Puis avec le sifflet joue la bourrée, les pantalons [...]. [...] Dansé les pantalons, la sarabante, faict merveilles de dancer.» J. Héroard,  Journ. , 1, 616 et 791 et 821 (Fayard) - P.R.
1611 - «Va chez la Rne. Se deguise, danse le pantalon devant elle.» Journ., 2, 1919 - P.R.
pantalon-jupe n.m. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Costume de route en corkscrew gris, beige ou biche, pantalon-jupe, chemisette en flanelle [...]» La Vie au grand air, 15 mai, 46a - G.S.
pantalon-rouge n.m. non conv.  MILIT.  France"soldat fr." - FEW (7, 565a), mention isolée en 1867, Delv. ; TLF, cit. Colette, 1900.
*1877 - «Un jour, Gervaise qui lui reprochait sa vie crûment [à Nana], et lui demandait si elle donnait dans les pantalons rouges, pour rentrer cassée à ce point, exécuta enfin sa menace [...]» Zola, L'Assommoir, ch. XI, 498 (Charpentier) - M.C.E.
pantalon-veste n.m. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - «Un spéculateur vient de former près du Pont-Neuf, un établissement où les dames et les demoiselles du bon ton peuvent non-seulement se baigner, mais apprendre à nager sans aucune espèce d'inconvéniens [...] Le costume de rigueur se compose d'un caleçon ou d'un pantalon-veste d'un seul morceau, en flanelle ou en mérinos. La veste est sans manches. Autant qu'il est possible, les commençantes doivent porter le caleçon préférablement au pantalon, qui gêneroit leurs mouvemens.» Journ. des dames et des modes, numéro 48, 31 août, 377 - P.E.
tailleur-pantalon n.m. VÊT. - Lex.[75], 1950 (?) ; DMC, cit. L'Express, 1968 ; PR[77], 1969 ; TLF, cit. L'Express, 1970 ; GLLF, 1975, Lexis.
*1964 - Elle, 5 nov., 111 - M.Sc.