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anglo-catholique adj. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1867 - «[...] le protestantisme anglican semble, lui aussi, menacé d'une perte prochaine [...] Devant le flot qui monte, des hommes courageux ont essayé d'élever une forte digue. Ont-ils réussi ? [...] Ce qui est certain, c'est que de leurs efforts est sortie une église tout entière : l'église anglo-catholique G. Thierry, in R. des deux mondes, t.69, 1er mai, 170-1 - M.C.
anglo-catholique n.m. RELIG. - TLF, 1949, Green.
1867 - «Les anglo-catholiques et les membres de la haute-église ne forment donc plus à présent qu'un seul troupeau. Même désir d'entraver les progrès du rationalisme, même aspiration à l'indépendance politique, même répulsion contre Rome, la commune ennemie. Les tractariens ne peuvent pardonner la bulle papale de 1850 et l'audacieux envahissement tenté derrière eux et contre eux [...]» G. Thierry, in R. des deux mondes, t.69, 1er mai, 194 - M.C.
catholique adj. HIST.  Espagne"/qualifiant les rois d'Espagne/" - L [1863], Hu, GLLF, TLF, GR[85], ø d.
v. 1496 - «Le pape leur avoit voulu attribuer [à Ferdinand et Isabelle] le nom de très chrestien et l'hoster au roy, et plusieurs foiz leur avoit escript ainsi au dessus de leurs briefz qu'il leur envoyoit ; et, pour ce que aulcuns cardinaulx contredisoient à ce tiltre, leur en donna ung aultre en les appellans très catholicques, et ainsi leur escript encores, et est à croire que ce nom leur demeurera à Rome.» Ph. de CommynesMémoires, III, 295 (Champion, 1924-25) - P.E.
catholique (pas -) loc. adj. non conv. VALEUR "qui manque de clarté, de franchise, de loyauté ; douteux" - GLLF, 1863, Littré ; BEI, mil. 19e ; GR[85], cit. Zola, 1877 ; DEL, cit. Proust, 1920-22 ; TLF, cit. Queffélec, 1944.
1840 - «Après avoir visité la maison où Napoléon est né, après s'être procuré par des moyens plus ou moins catholiques un peu du papier de la tenture, miss Lydia, le second jour de son arrivée en Corse, se sentit saisir d'une tristesse profonde [...].» MériméeColomba, 27 - FXT
Eglise catholique, apostolique et romaine loc. nom. f. RELIG. - GLLF, TLF, DHR, 1657, Pascal.
1589 - «[...] vous publiez que les comportemens du duc de Guise et des siens, ne procedoient que du zele qu'ils avoient à l'Eglise Catholique, Apostolique et Romaine [...]» E. PasquierEcrits politiques, 153 (Droz) - P.E.
1590 - «[...] il n'y aura aucun bon catholique [...] qui n'aime trop mieux (comme bons chrestiens) prier Dieu pour vostre conversion et reduction au giron de l'Eglise catholique, apostolique et romaine [...]» Let. d'un gentil-homme fr. à dame Jacquette Clément, in VHL, X, 75 (Pagnerre) - P.E.
1610 - «Son but fust [...] tirer de moy une protestation de mourir en la Foy de l'Eglise Catholique, Apostolique et Rommaine P. de L'EstoileMém.-journ., XI, 9 (Tallandier) - P.E.
fanatico-catholique adj. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1822 - «Il existe au centre du département du Haut-Rhin une ville réunie à la France depuis 1798 seulement [Mulhouse] [...] Elle apparaît par la suite comme une oasis protestante au milieu d'une population fanatico-catholique Alsaticus, Considérations sur l'Alsace, principalement eu égard à ses habitants protestants, écrites à l'occasion de [...] l'affaire des sieurs Roger et consorts, Bibl. municipale de Rouen, coll. Coquebert de Montbret, Mss. 918, cité par P. Leuilliot, in Bull. du musée historique de Mulhouse, 93 (1954) - J.Hé.
littérature catholique loc. nom. f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «[...] l'autre la littérature catholique, une littérature spéciale, à peu près inconnue, divulguée pourtant par de séculaires et d'immenses maisons de librairie, aux quatre coins du monde.» HuysmansA rebours, 192 (Fasquelle, 1907) - FRANTEXT
1900 - «Au surplus, toutes les figures ou combinaisons de similitudes supposées capables de produire le dégoût sont d'une insuffisance plus que dérisoire quand on songe, par exemple, à la littérature catholique L. BloyJourn., t.1, 381 (Mercure de France, 1956) - FRANTEXT
1926 - «Il est d'abord à croire que, dans les conditions actuelles de la littérature catholique, ce soit plutôt au roman catholique qu'au roman simplement chrétien qu'on doive s'attacher. Job le Prédestiné de M. Baumann était bien plutôt un roman chrétien qu'un roman catholique. [...] L'inventeur du roman catholique a cependant été un évêque, du nom de Camus (de Belley, il est vrai, où tout se tourne en cuisine), mais cela ne tire pas à conséquence. Le roman, pour l'Eglise, a été longtemps, lui aussi, detestabilis atque exsecrandus. Elle a confirmé le verdict de Dante qui l'a, avec Françoise de Rimini, placé dans l'enfer. Et puis, comme pour le journalisme, il a fallu le surveiller, l'utiliser. Bref la question du roman catholique s'est trouvée à l'ordre du jour. Cette année où j'écris, le roman catholique, la littérature catholique, semblent prendre une place privilégiée, à la suite d'un mouvement qui a commencé, je crois, avec la querelle du Jardin sur l'Oronte A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 222 et 225 (6e éd., Gallimard, 1938)cf. aussi : mauriacien, DDL 43 - M.C.
non-catholique n. RELIG. - TLF, cit. Crèvecoeur, 1801.
1789 - «Un voyageur sortant de la Diligence de Lyon, arrivant à Paris, a déclaré avoir vu en Languedoc une société de non-catholiques, vulgairement connus sous le nom de Quakers [...]» La Voix du peuple, ou les anecdotes polit. du bon-homme Richard, numéro 2, 126 - P.E.
1801 - «Il a été publié à Munich un ordre de l'électeur, relatif à l'établissement des non-catholiques dans la Bavière [...]» Le Citoyen fr., numéro 435, 4 pluviôse an 9, 2b - P.E.
néo-catholique adj. RELIG. - R, 1833 ; TLF (ø indic. gramm.), 1842, Raybaud ; GLLF, 1866, Flaubert ; L, ø d.
*1844 - «Voici venir, après le prêtre, l'artiste pour le calomnier [le paysan], l'artiste néo-catholique, cette race impuissante de pleureurs du moyen âge, qui ne sait autre chose que pleurer et copier... [...]» J. MicheletLe Peuple, 15 (Genève, Fallot, 1846) - J.S.
roman catholique loc. nom. m. LITT. - TLF, cit. G. Marcel, 1938.
1924 - «Et je citerais encore la réponse que faisait un religieux à des personnes qui tentaient de l'intéresser au "roman catholique" : "formez des jeunes filles assez fortes pour pouvoir tout lire, et il n'y aura plus besoin de roman catholique".» Montherlant, Les Olympiques, in MontherlantRomans, 308 (Gallimard, 1962) - FRANTEXT
1926 - «Il est d'abord à croire que, dans les conditions actuelles de la littérature catholique, ce soit plutôt au roman catholique qu'au roman simplement chrétien qu'on doive s'attacher. Job le Prédestiné de M. Baumann était bien plutôt un roman chrétien qu'un roman catholique. [...] L'inventeur du roman catholique a cependant été un évêque, du nom de Camus (de Belley, il est vrai, où tout se tourne en cuisine), mais cela ne tire pas à conséquence. Le roman, pour l'Eglise, a été longtemps, lui aussi, detestabilis atque exsecrandus. Elle a confirmé le verdict de Dante qui l'a, avec Françoise de Rimini, placé dans l'enfer. Et puis, comme pour le journalisme, il a fallu le surveiller, l'utiliser. Bref la question du roman catholique s'est trouvée à l'ordre du jour. Cette année où j'écris, le roman catholique, la littérature catholique, semblent prendre une place privilégiée, à la suite d'un mouvement qui a commencé, je crois, avec la querelle du Jardin sur l'Oronte A. ThibaudetRéflexions sur le roman, 222 et 225 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
1936 - «Les deux formes les plus récentes d'un roman catholique original sont les études singulières et profondes de prêtres tourmentés par Bernanos sous le soleil de satan, la joie et ces drames de la conscience religieuse aux prises avec les péchés de la chair, de la haine et de l'avarice qui font le sujet des romans de François Mauriac.» Arts et littératures dans la société contemp., 3806 (Encycl. fr.) - FRANTEXT
romancier catholique loc. nom. m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Souvent aussi des romanciers catholiques se sont laissé aller à altérer l'oeuvre elle-même, telle que l'exigeaient les voies déterminées de l'art, en lui appliquant, pour la régler, des éléments étrangers : désir d'édifier, de faire oeuvre de moraliste, par exemple.» H. MassisJugement, t.1, 268 (Plon) - FRANTEXT
1926 - «M. Bernanos me fait songer à un mouvement stratégique des romanciers catholiques pour attraper le Malin et l'obliger d'entrer dans la bouteille où il nous servait son vin empoisonné. [...] Il y a une seconde manière de poser sa candidature au titre de romancier catholique. C'est, après la manière dite de la sensibilité, celle que j'appellerai logique ou démonstrative.» A. ThibaudetRéflexions sur le roman , 221 et 222 (6e éd., Gallimard, 1938) - M.C.
ultra-catholique adj. POLIT.  RELIG. "qui observe strictement, jusqu'à l'excès, les commandements de la religion catholique" - TLF, cit. Proust, 1918 ; GLLF (ø indic. gramm.), ø d.
1856 - «Ce sera le parti ultra catholique qui aura amené cette réforme si importante, en la rendant indispensable.» A. KarrPromenades hors de mon jardin, 235 (Michel-Lévy) - J.S.
ultra-catholique n. POLIT.  RELIG. "personne qui observe strictement, jusqu'à l'excès, les commandements de la religion catholique" - GLLF (ø indic. gramm.), ø d ; absent TLF.
1858 - «Si les chrétiens ont eu des martyrs, les ultra-catholiques en ont eu, et il ne tiendrait qu'aux 60,000 Albigeois, Vaudois, etc., massacrés dans un acte de foi, de prendre ce titre, de leur côté.» A. Karr300 pages - Mélanges philosophiques, 112 (Michel-Lévy) - J.S.