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accus (faire péter les -) loc. verb. arg. ARG. SPORTS CYCL. "se doper" - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1982 - Dossiers du Canard enchaîné, juin, in Dict. permanent du fr. en liberté, vol. 1, t. 5, fasc. 34, 45 - K.G.
miailles (se faire péter les -) loc. verb. non conv. AFFECT. "s'embrasser bruyamment" - FEW (6/II, 72a ; au sing., Lyon), 1865 ; absent TLF.
Au 20e : 1978 - «La veillée est terminée. On se sépare avec de bons gros rires et en se faisant péter les miailles (1) [...] [Note] donner des baisers qui claquent sur les joues.» Exbrayat, Le Château vert, 202 (A. Michel, J'ai lu, 1987) - J.Hé.
péter v.intr. non conv. SANTÉ "fig. : éclater" - L, DG, FEW, PR[67], ø d ; absent TLF.
1819 - «[...] la tête pète.» Boiste, Dict.figure dans : Bescherelle, 1847 ; Lar. GDU, 1874
1881 - «Je ne le comprendrai jamais, ma tête pète à suivre ce que vous dites. Je ne voudrais pas que ma tête pétât [...]» Vallès, Le Bachelier, 161 (Ed. fr. réunis, 1955) - B.N.
péter v.intr. non conv. DÉPLAC. "fig. : jaillir" - ø t. lex ; absent TLF.
1886 - «L'ironie me pète du cerveau et du coeur.» Vallès, L'Insurgé, 71 (Ed. fr. réunis, 1950) - B.N.
sous-ventrière (à se faire péter la -) loc. verb. non conv. MESURE "fig." - TLF (s'en faire -), 1907, France.manger à s'en - : GLLF, déb. 20e ; PR[77], ø d.
*1953 - «Je tournais la manivelle, 'à me faire péter la sous-ventrière', comme disait mon père.» P. Guth, Mém. d'un naïf, V, 120 - R.R.
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