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femme-oiseau n.f. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Une sorte de femme-oiseau, vert métallique, la jambe découverte et nerveuse, traversa le morne salon carré.» ColetteLa Seconde, 139 (Ferenczi) - A.Ré.
homme-mouche n.m. SPECT. - TLF, cit. Journ. amusant, 1892 (même texte).
1892 - «Et Blondin, traversant le Niagara sur un fil de fer .. Et l'homme-mouche qui, en 1854, faisait florès à l'ancienne Gaîté en marchant la tête en bas, sous le plafond de ce théâtre ...» Le Journ. amusant, 21 mai, 3a - G.S.
mouche n.f. COUTURE - TLF, cit. Psyché, 1925 (même texte) ; FEW (6/III, 254a), GLLF, 1931, Lar.
1925 - «[...] ce sont encore, pour les tailleurs et les manteaux d'allure sport, des plis creux souvent superposés et piqués jusqu'à la hauteur du genou sans 'mouches' surtout ! qui ne sont souvent que la terminaison heureuse d'une 'finition' malheureuse !» Psyché, nov., 26 (Bruxelles) - M.C.E.
mouche n.f. PHARM. - FEW (6/III, 249a), GLLF, 1845, Besch. ; L, DG, R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1824 - «[...] emplâtre vésicatoire [...]» NystenDict. de méd. (4e éd.) - J.Gh.
mouche n.f. SANTÉ "action de se moucher" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Froid, chaud, toux, mouche, courbature, rien n'y manque, tout s'y trouve en même temps.» L. VeuillotCorresp., 5 mars, III, 194 (Paris, 1892) - A.Ré.
mouche n.f. abrév.  de bateau-moucheMAR.  NAVIG. - TLF, DHR, 1867, R. deux mondes (autre texte) ; FEW (6/III, 249a), GLLF, 1872, Journ. offic.
1867 - «L'administration municipale a autorisé le service des mouches, qui par la voie du fleuve peuvent transporter journellement 10,000 voyageurs [...]» M. Du Camp, in R. des deux mondes, t.69, 15 mai, 352 - M.C.
mouche n.f. MODE  TOILETTE "petit morceau de taffetas collé sur le visage" - TLF, DHR, 1618 ; FEW (6/III, 254a), 1655.
1609 - «Il avoit une esleveure au coing de la lebvre droicte et basse ; je luy fi (sic) mettre une petite emplastre, luy disant s'il luy plaisoit pas que je luy fisse mettre une petite mousche J. HéroardJourn., 2, 1566 (Fayard) - P.R.
mouche n.f. abrév.  de bateau-moucheMAR.  NAVIG. - DDL 43, TLF, DHR, 1867, R. deux mondes ; FEW (6/III, 249a), GLLF, 1872, Journ. offic.
1867 - «Il est vrai que le public a le chemin de fer et les bateaux à vapeur, les Mouches, qui ont commencé leur service. [...] Les Mouches, qui volent sur la Seine au nombre de six, sans jamais se reposer, vont être portées au nombre de trente [...] . [...] les Mouches ont quintuplé leur service [...].» Fr. Ducuing, in L'Exposition univ. de 1867 illustrée, 63, col. 2, 96 et 111 - M.W.
mouche (prendre ombrages sur des pieds de -) loc. verb. non conv.  RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.disputer sur un pied de mouche : FEW (6/III, 248b), 1694, Acad. ; L, ø d ; faire querelle sur un pied de mouche : FEW, 1690, Fur. ; TLF, cit. D'Hautel, 1808 ; L, ø d
1634 - «[...] pour rien au monde je ne voudrois avoir esté cause qu'il vous en arrivast du deplaisir, comme cez gens là [les Tunisiens] ne prennent que trop facilement des ombrages sur des piedz de mouche, ne cherchent que des pretextes à tort ou travers pour rançonner ou mesfaire à un Chrestien.» PeirescLet., VII, 118 (Impr. nat.) - P.E.
mouche (quelle - l'a piqué/le pique) loc. phrast. non conv. CARACT. "fig." - FEW (6/III, 248b), GLLF, TLF, 1611, Cotgr. ; BEI, 1640, Oudin ; L, cit. Mol. ; GR[85], cit. Boileau ; Gc, DEL, ø d.
1605 - «Ie ne sçay qu'elle mouche la picqué, qu'il à tellement aigri que de vomir contre vos subjetz [...]» L'Anti-Thersite, 65 (s.l.) - P.E.
mouche (sur un pied de -) loc. non conv. RELAT. "fig." - Gc (dessus un pié de mouche), Du Bartas ; Hu, Brantôme ; DDL 19 (sur des pieds de mouche), 1634, Peiresc ; FEW (6/III, 248b) et BEI (faire querelle sur -), 1690, Fur. ; TLF (faire querelle sur -), 1808, D'Hautel ; L, ø d.
1547 - «[...] disputans de leurs prerogatiues, où se sentoyent merueilleusement foulez ceux de Flameaux, qui ne sçauoyent la cause de toute ceste menee, disans la querelle estre fondee sur vn pied de mousche N. Du FailLes Propos rustiques, 65 (Lemerre) - P.E.
1587 - «Hé ! quels mitouards sont ce cy ? va dire le Sr Camille : ils fonderoient un procés perennel sur le pied d'une mouche [...]» Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 231 (Jouaust) - P.E.
mouche-brillante n.f. ENTOMOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «Pourquoi les végétaux n'auroient-ils pas leurs plantes lumineuses, comme les animaux ont leurs vers-luisans, leurs mouches-brillantes, telles que le lusciola [...] tels que l'acudia, les cucujus ou cocojus, les porte-lanternes, insectes si lumineux qu'ils tiennent lieu de chandelles & de flambeaux ?» BertholonDe l'Electricité des végétaux, 338 (Didot) - P.E.
oiseau n.m. non conv. ÉROT. "pénis" - FEW (1, 171b), GR[85], ø d ; absent TLF.
1748 - «L'excès du plaisir les transporte, déjà l'élixir divin est prêt à couler. Alors l'amant sage, maître de ses passions, retire l'oiseau de son nid, et sa main, ou celle de sa maîtresse, achève par quelques légers mouvements de provoquer l'éjaculation au-dehors.» J.-B. de Boyer d'Argens (?)Thérèse philosophe, 610 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
oiseau (faire l'-) loc. verb. ALP.  "dévisser" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1961 - «Parti depuis une heure, tapant de toutes ses forces sur le marteau à dépitonner, gémissant, pestant contre les pitons trop solidement enfoncés, mon deuxième compagnon monte malgré tout régulièrement, quand brusquement, sans dire ouf, il fait l'oiseau : un piton sur lequel étaient fixés ses étriers, s'est arraché.» La Montagne et alpinisme, numéro 35, déc., 141 - C.T.
oiseau de crime loc. nom. m. CRIMES  "fig. : criminel" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «A Paris, après son forfait, le criminel se fait pincer dans les maisons closes ; à Londres, si l''oiseau de crime' est pris, c'est parce qu'il n'a pu résister à la tentation de se commander des vêtements neufs [...]» P. MorandLondres, II, 103-4 - R.R.
oiseau de nuit loc. nom. m. HIST. MOEURS  "personne qui vit la nuit" - FEW (7, 213b), Legras ; TLF, cit. Barron, 1882 (même texte).
*1882 - «Les porte-hottes ne ressemblent pas non plus â [sic] leurs aînés ; il n'y a plus d'études curieuses à entreprendre sur ces oiseaux de nuits ; mais l'actualité aidant, l'on peut consacrer une page à un de leurs assommoirs célèbres.» Vallès, L'Assommoir des chiffonniers, in La Vie pop., 9 avr., 100 - R.R.
*1882 - «Il est onze heures, la plupart des lits sont vides : les oiseaux de nuit ont déniché.» L. Barron, Paris étrange, in La Vie pop., 16 avr., 117 - R.R.
oiseau de paradis loc. nom. m. ORNITH. "paradisier" - Gc, FEW (7, 615ab), TLF, DHR, 1585, Franchières ; GLLF, fin 16e.
1560 - «Gesnerus en son histoire Latine des oyseaux (duquel j'ay emprunté ce pourtrait) écrit ce qui s'ensuit : Cest oyseau duquel tu vois icy la figure, s'appelle Oyseau de paradis, ou Apis Indica [...]. Depuis quelque temps on a imprimé une Carte à Noremberg, avec la figure de cest oyseau semblable à cestuy que tu vois icy depeinct : laquelle Carte nous a esté envoyée avec ces mots : L'oyseau de paradis, autrement nommé Apis Indica, ou Martinet des Indes, est de la grandeur d'une grive [...].» P. BoaistuauHistoires prodigieuses, 270 (Club français du livre, 1961) - P.E.
oiseau de prime loc. nom. m. ORNITH. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1874 - «Oiseau qui passe au printemps [...]» A. DaudetRobert Helmont, 157 (Dentu) - Michel, 128 (autres ex. en 1888, 1897).
oiseau-cloche n.m. ORNITH. - Ls, 1873 ; absent TLF.
1835 - «On rencontre dans les forêts de la Guyane un oiseau fort célèbre chez les Espagnols sous le nom de campanero ou oiseau-cloche Le Magasin pittoresque, vol. 3, 205 - A.Ré.
pine de mouche loc. adj. non conv. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Après trois semaines de labeur, l'immense champ des pommes de terre fut entièrement canevassé en laiton à 'sol frisant' avec mille raccords pointilignes ... c'était du travail 'pine de mouche'.» CélineMort à crédit, 598 (Denoël et Steele) - TGLF
éléphant (faire d'une mouche un -) loc. verb. non conv. EXPRESS. "fig. : exagérer" - Hu, FEW (6/III, 248b), GLLF, GR[85], 1588 ; BEI, 1690, Fur. ; L, DEL, TLF (vx), ø d.
Formule d'approche :
1554 - «Onques je n'égalay d'une menteuse bouche / Au plus grand Elephant la plus petite Mousche : / Je n'ay point dit un More autant que neige blanc, / Ne l'ignare debvoyr tenir le premier ranc.» J. TahureauPoésies, I, 146 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
éléphant (faire d'une mouche un -) loc. verb. non conv. EXPRESS. "fig. : exagérer" - Hu, FEW (6/III, 248b), GLLF, GR[85], 1588 ; BEI, 1690, Fur. ; L, DEL, TLF (vx), ø d.
1587 - «Aucuns pourront dire que je fay d'une mousche un elephant [...]» F. de La NoueDiscours politiques et militaires, 166 (Droz) - P.E.