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avion à réaction loc. nom. m. AÉRON. - TLF, cit., 1962 ; FEW (10, 132a), GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1945 - «Bombes-fusées et bombes planantes dirigées, projectiles de perforation de types variés, artillerie sans recul, avions-fusées, avions à réaction, torpilles électriques sans sillage, V-1, V-2 [...]» C. Rougeron, in Science et vie, numéro 339, déc., 239b - P.E.
1947 - «[...] l'avion postal à réaction faisant du 1.600 à l'heure battra souvent le télégraphe et le téléphone [...]» A. Labarthe, La Vie commence demain, 30 (Julliard) - P.E.
1947 - «Jusqu'ici, la plupart des avions à réaction sont venus buter contre ce domaine, et c'est ce qui lui a valu le nom de 'mur du son'.» R. Laminère, in Caliban, numéro 10, 15 oct., XXXVIIIa - P.E.
contreréaction, contre-réaction n.f. AUDIOV. - Lex.[79], v.1950 ; TLF, GR[85], 1961, Lar.
1948 - «Le défaut le plus grave qui puisse se rencontrer dans la pratique est que la fréquence propre de la membrane ou cône du haut-parleur (30 à 130 cycles) corresponde à une résonance de l'ébénisterie. Il est alors nécessaire de changer soit le haut-parleur, soit l'ébénisterie. Des corrections peuvent aussi être obtenues par des moyens électriques, comme par exemple l'utilisation d'une contre-réaction sélective en basse fréquence.» A. Bathelet, in Science et vie, numéro spécial : Radio, radar, télévision, 91a - P.E.
moteur à réaction loc. nom. m. AÉRON. - GLLF, 1949, Lar. ; Lex.[79], TLF, GR[85], ø d.
1864 - «Quel que soit le générateur de gaz que l'on emploiera, il est inutile de chercher à faire un moteur à réaction [...]» Presse scientifique des deux mondes, t.2, 358 - Guilbert (a), 592.
1931 - «Le moteur à réaction, cet arrière-petit-fils de la fusée des siècles passés [...]» Lademann, in La Science et la vie, numéro 170, août, 103a - P.E.
1940 - «Ce n'est que depuis relativement peu de temps - depuis dix ans très exactement - que le moteur à réaction fait l'objet d'études méthodiques.» Ananoff, in La Science et la vie, numéro 274, avr., 453a - P.E.
1946 - «HELIUM. - Ailes, hélice ? Procédés barbares, mal étudiés, mauvais rendement... Vous avez ici un moteur à réaction du type pulso-réacteur : antique procédé puisque le principe en était bien établi dans les fusées de feu d'artifice.» J. Nocher, Plate-forme 70 ou l'âge atomique, 45 (S.P.E.R.) - P.E.
1947 - «Il va être équipé de moteurs à réaction et va étendre ses performances jusqu'à 885 km-heure. [...] Le moteur d'avion à piston est en danger, le moteur à réaction va le supplanter.» A. Labarthe, La Vie commence demain , 36 et 204 (Julliard) - P.E.
oculo-palpébral adj. ANAT. - Rs, 1878, Lar. GDU, Suppl. ; TLF, cit., 1980.
1845 - «[...] la conjonctivite oculaire, palpébrale, ou oculo-palpébrale, angulaire, papuleuse ; la kératite avec taies, ulcères, abcès ; l'iritis [...] peuvent participer [...] à ce qu'on doit appeler l'ophthalmie scrophuleuse.»F. Barrier, Traité pratique des maladies de l'enfance, II, 601 (2e éd.) - C.H.
1858 - «L'ophthalmie blennorrhagique attaque de prime abord toute l'étendue de la muqueuse oculo-palpébrale.»E. Bazin, Leçons théoriques et cliniques sur la scrofule, 204 - C.H.
psychologie de réaction loc. nom. f. PSYCHOL. - GLLF, 1947, Lalande ; R, PR[77], ø d ; absent TLF.
1913 - «Nous avons écarté également le terme psychologie objective, très souvent employé de nos jours pour désigner la psychologie de réaction. [...] Les partisans de la pure psychologie de réaction l'appliquent à tout ce qui relève de la psychologie de conscience, et à plus forte raison de la psychologie réflexive ou ontologique, qui sont ainsi confondues sous cette désignation [de 'psychologie métaphysique']. Les partisans de la psychologie de conscience la restreignent au contraire aux deux dernières sortes de questions.» Bull. de la Société fr. de philosophie, numéro 6, juin, 241 - P.E.
réaction anti-thérapeutique loc. nom. f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «[la malade] veut guérir, mais se défend violemment contre la guérison ; la censure ne veut pas encore laisser passer le secret de son inconscient. De là ces états hallucinatoires que nous venons de décrire et qui sont bien un exemple de ce que nous appelons en langage analytique : réactions négatives ou anti-thérapeutiques. Elles correspondent à des poussées subites exercées par l'inconscient infantile [...]» I.J. Ronjat, Le cas de Jeannette, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 2, 257 - M.C.
réaction de défense loc. nom. f. PSYCHOL. - TLF, cit. J. Bousquet, 1935-36.
1902 - «Un de mes malades, qui présentait au plus haut point les phénomènes du négativisme moteur, semblait totalement anesthésique et analgésique [...]. A la suite de l'un de ces examens, le malade est pris d'un de ces rires explosifs, bien connus dans les cas de ce genre. L'infirmier qui le reconduisait lui en demande la cause, et il répond alors : 'C'est parce qu'on m'a piqué dans le dos ; quelle drôle d'idée !' L'excitation avait donc été perçue sans qu'aucune des réactions habituelles fût venue en témoigner ; au lieu d'un fait d'anesthésie, ce n'était plus qu'un fait d'opposition négativistique, qui souvent n'est ainsi qu'une réaction de défense.» R. Semelaigne, c.r., in Annales médico-psychol., II, 462 - M.C.
1921 - «[...] effets de 'sublimation' : telle la tendance morbide de certains 'puritains' a être choqués par la moindre allusion à la vie sexuelle, tendance qui ne serait au fond qu'une 'réaction de défense', inconsciente et excessive, contre les tentations sexuelles.» S. Jankélévitch, in Freud, Introd. à la psychanalyse, Préf., 20-21 (Payot, 1947) - M.C.
réaction en chaine loc. nom. f. PHYS. NUCL. - FEW (10, 132a), PR[73], 1949, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1946 - «La réaction nucléaire amorcée par le neutron détonateur entraîne un véritable cataclysme, un dégagement prodigieux d'énergie, par un mécanisme de réaction en chaîne de type exponentiel.» L. Mallet, in La Presse médicale, 12 janv., in Pages fr., n° 10, 75 - P.E.
réaction persévératrice loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «La persévération [...] consiste, selon Neisser, à qui l'on doit cette dénomination, dans la répétition des mots et des phrases d'une façon itérative, alors même que leur retour n'a plus sa raison d'être. La persévération correspondrait à l'intoxication par des mots des auteurs français, puis aux dénominations allemandes qui suivent : festhaften, haftenbleiben, ankleben et autres variables moins justes et moins usitées que le vocable de Neisser : persévération ou réaction persévératrice.» Dr Soutzo fils et S. Marbe, Quelques images cliniques, in L'Encéphale, 25 avr., numéro 4, 386 - M.C.
réaction thermidorienne loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - TLF, ø d.
1795 - «Avant de passer au détail des résultats funestes de la réaction thermidorienne, achevons de montrer combien elle devint peu difficile [...]» Babeuf, Le Tribun du peuple, 6 nov., n° 34, 96 (Coll. 10/18) - LTP
réaction thérapeutique négative loc. nom. f. PSYCHANAL. - GR[85], cit. Laplanche, 1967 ; TLF, cit. March., 1970.
1927 - «Dans certains cas Freud s'était heurté à ce qu'il appelle 'la réaction thérapeutique négative' ; c'est-à-dire qu'après un travail analytique ordinairement suivi d'une amélioration dans l'état du patient, on voyait contre toute attente les symptômes et les souffrances de celui-ci s'aggraver.» E. Jones, La conception du Surmoi, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 2, 331 - M.C.
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