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avant-naissance n.f. SANTÉ TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «[...] faire place, non pas à la tranquillité de quelque néant - celui, par exemple, de l'avant-naissance -, mais à ce pouvoir de dissolution que l'homme porte en soi comme son avenir [...]» M. Blanchot, L'Inconvenance majeure, in Sade, Français, encore un effort, 40-41 (Pauvert) - J.S.
naissance n.f. ARCHIT. - FEW (7, 19b), PR[67], 1676, Félibien ; L, DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1561 - «& deux aux extremitez /centres/ qui font l'anse de panier, et commencement de la naissance de la poutre [...] Comme on doit faire les fenestres croisees plus hautes que la naissance des poutres [...]» Delorme, Inventions, 48 r°et 52 v° (Paris) - B.G.
naissance (être constipé de -) loc. verb. non conv. CARACT. "être particulièrement guindé, embarrassé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
"Dans un jeu de mots :" 1897 - «- [...] Il avait pour cette thèse [de médecine], choisi un sujet qui paraîtrait bien démodé, maintenant [...] : De l'emploi de la presse hydraulique pour le traitement des constipations opiniâtres. - Tiens, interrompit encore le vieux monsieur solennel, il faudra que j'essaye ce procédé. - Inutile, vieux monsieur solennel : vous êtes constipé de naissance, ça ne se guérit pas !» A. Allais, Le Bec en l'air, 733-4 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
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