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donne-moi de quoi que t'as, et je te donnerai de quoi que j'ai loc. nom. m. non conv.  PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «[...] je ne sais combien d'ambitions endormies se sont réveillées brusquement. [...] S'il faut en croire les racontars, on a déjà pratiqué en grand le vieux système du 'Donne moi de quoi que t'as, et je te donnerai de quoi que j'ai .'» Le Journ. amusant, 29 oct., 2a - G.S.
importer : il importe de v. - TLF, DHR, 1611, Larivey ; FEW (4, 598b), GLLF, 1636, Monet.
1606 - «[...] toute l'assistance se figura, qu'il auoit quelque chose de serieux à proposer qu'il importoit au public de sçauoir promptement.» [C. de Plaix]Le Passe-par-tout des pères jésuites, 10 (2e éd., s. l.) - P.E.
n'importe quoi loc. nom. m. péjor. BIJOUT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Constatons avec plaisir que les petites horreurs artistiques de la bijouterie proviennent surtout de l'étranger et notamment d'Allemagne. Ce n'est plus de la bijouterie : c'est du "n'importe quoi" contourné, recroquevillé, sans aucune signification.» M. de NansoutyActualités scientifiques, 282 (Schleicher) - P.E.
quoi ! interj. non conv.  EXCLAM.  "après une explication" - FEW (2, 1467a), 1809 ; GLLF, déb. 19e ; TLF, cit. Giono, 1929 ; R, cit. V. Larbaud ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1804 - «JEROME. Je suis un monstre... je voyage depuis trois jours. GARGOTIN. Et d'où venez-vous donc ? JEROME. De la Courtille... Imaginez-vous que je reçois trente-six francs lundi, avant-hier, une succession, quoi !... je me dis, je puis bien me donner deux minutes de bon tems, je vas passer huit heures à la Courtille [...]» MartainvilleUne Demi-heure de cabaret, 7 (Barba) - P.E.
1807 - «FANFARE. [...] Elle fait venir le p'tit Hypolite, beau garçon, bien mis, tenue d'officier, quoi, elle lui dit, écoute donc fiston ; le p'tit Hypolite lui dit qu'est-ce qu'y a ?» Gabriel, Moreau, CarmoucheL'Innocente et le mirliton, 12-13 (Huet Masson) - P.E.
*1814 - «PIERRE FALLOT. Oui, tenez, j' n'y allons point par deux ch'mins. D'aut' vous diroient : c'est ci, c'est ça. Moi, j' vas droit au but... Eh ! allez donc, me v'là quoi. LISE. Ca peut être ben clair, mais je n' vous comprenons pas.» SewrinRustaut, 24 (Masson) - P.E.
quoi (il n'y a pas de -) loc. phrast. non conv. POLITESSE "pour répondre à un remerciement" - BEI, 1640, Oudin ; L (cit.), GLLF, DEL, TLF, 1773, D'Alembert ; FEW (2, 1467b), 1808, D'Hautel ; GR[85], ø d.
• il n'y a de quoi
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1579 - «M. THEODORE. C'est assez. Ne me voulez-vous autre chose ? ANASTASE. Non, pour ceste heure. Grand mercy, Monsieur ! M. THEODORE. Il n'y a de quoy. Bon soir.» P. de Larivey, Les Escolliers, in Anc. théâtre fr., VI, 181 (Jannet) - P.E.
quoi (il n'y a pas de -) loc. phrast. non conv. POLITESSE "pour répondre à un remerciement" - BEI, 1640, Oudin ; L (cit.), GLLF, DEL, TLF, 1773, D'Alembert ; FEW (2, 1467b), 1808, D'Hautel ; GR[85], ø d.
v. 1628 - «[...] et bien grand mercy ! - Il n'y a pas de quoy, dirent les ferailliers. Vostre serviteur, Madame.» Discours sur la mort du chapelier, in VHL, V, 39 (Jannet) - P.E.
quoi (il n'y a pas de -) loc. phrast. non conv. POLITESSE "pour répondre à un remerciement" - BEI, 1640, Oudin ; L (cit.), GLLF, DEL, TLF, 1773, D'Alembert ; FEW (2, 1467b), 1808, D'Hautel ; GR[85], ø d.
• gn'a pas de quoi
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1755 - «FANCHONNETTE [...] Ben obligée... JEROSME dépité. Oh ! gn'a pas d' quoi Vadé, Jérosme et Fanchonnette, in VadéPoésies et let. facétieuses, 184 (Quantin) - P.E.
quoi (mais - !) loc. interj. EXCLAM. "/pour marquer la surprise/" - GLLF, 1678, La Fontaine ; GR[85], cit. Volt. ; absent TLF.
• mais quoy
  - L, Mont. ; absent TLF.
1531 - «ATQVI vel atquin, Coniunctio, Voyre mais, mais quoy R. EstienneDictionarium, 52 r° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
quoi (ni - ni qu'est-ce) loc. phrast. non conv. RELAT. - GR[85], ø d ; absent TLF. ne dire ni quoi ni qu'est-ce : L, FEW (2, 1467a), DEL, Corn. ; sans dire - : BEI, 1894
• ne quoy ne comment
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1548 - «[...] on ne luy passoit rien par soubz le nez, une femme à tout le poil, et qu'il ne falloit pas (non) luy dire ne quoy ne comment : car (agardez) elle eust eschiné un homme [...]» N. Du FailLes Baliverneries d'Eutrapel, 16 (Klincksieck) - P.E.
quoi qu'il en soit loc. phrast. PHRASÉOL. - GLLF, TLF, 1580, Mont. ; L, Mont. ; GR[85], ø d.
1561 - «Quoy qu'il en soit, c'est maintenant, / Si tu as de l'entendement, / Julien, qu'il te fault mettre ordre / A cet avantureux désordre.» J. Grévin, Les Esbahis, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 144 (Garnier) - P.E.
1578 - «[...] j'ay opinion que cest usage soit ancien. Quoy qu'il en soit, on parle ainsi en la cour pour le jourd'huy.» H. EstienneDeux dialogues du nouv. langage françois italianizé, II, 9 (Lemerre) - P.E.
retourner : [voir, savoir, etc.] de quoi il retourne loc. phrast. non conv. ÉVÉN. - TLF, 1739, Caylus ; GLLF, v.1790, Mirabeau ; FEW (13/II, 64a), v.1790 ; L, cit. Mirabeau ; GR[85], 18e ; DG, Lex.[79], ø d.
*1790 - «Tonnère de dieu, quand on me raconta son histoire de crucifix et ses geneflexions, je vis tout de suite de quoi il retournoit, et je dis, ce jeanfoutre-là est un tartuffe.» Ribote de Jeanbar et du père Duchesne, 4 (s.l.n.d.) - P.E.
*1790 - «FREROT, descendant de l'arbre. Faut qu' j'écoute un p'tit brin parderrière, pour savoir de quoi qui r'tourne Beffroy de ReignyNicodême dans la lune, 11 (Chez l'auteur) - P.E.
sur quoi loc. prép. ORGANISATION/RELATION - L, cit. Mairet ; GLLF, GR[85] (cit.), 1836, Stendhal ; TLF, ø d.
1546 - «Puis poursuyt la difficulté qu'il y eut auant qu'elle peust condescendre a deuenir amoureuse, & puis l'heureux succes qu'elle a de ses amours. Sur quoy l'histoire finie auec plusieurs notables accessoires, Poliphile s'esueille au chant du Rossignol.» J. Martin, trad. : [F. Colonna]Discours du songe de Poliphile, aiij recto (Club des Libraires de France) - P.E.
1548 - «Le tout veu au net, fut dict et appoincté que l'Hiraigne changeant de maison demeureroit paisiblement sans luy faire tort ne violence aux maisons du pauvre populaire. Surquoy elle voulut contester je ne sçay quoy [...]» N. Du FailLes Baliverneries d'Eutrapel, 59 (Klincksieck) - P.E.
1579 - «[...] ton compagnon me vint hier trouver pour me prier parler en sa faveur au sire Nicaise, et faire en sorte qu'il lui baille à femme sa fille Renée. Sur quoy, discourant en moy-mesme, je me suis advisé la demander pour toy [...]» P. de Larivey, Les Jaloux, in Anc. théâtre fr., VI, 10 (Jannet) - P.E.
1601 - «Surquoy plusieurs aussi libres de langue que de conception d'esprit : trouuoient fort notables ces ieux de Princes, que les anciens appelloient les grands iouëts de la fortune.» La PopelinièreL'Hist. de la conqueste des pays de Bresse et de Savoye, 18 verso (Monstr'oeil) - P.E.