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corps muqueux loc. nom. m. BIOL. - GR[85] (anat.), ø d ; absent TLF. - réticulaire : L, cit. Volt.
1767 - «Le corps muqueux est la seule substance fermentiscible, comme elle est la seule qui soit nourrissante. On retire cette substance de tous les végétaux & de tous les animaux, par l'intermede de l'eau, qui est son dissolvant par excellence. Elle existe dans les végétaux, on la connoît sous le nom de gomme ou de mucilage, elle y est unie avec la substance appellée extrait, & avec les sels nommés essentiels, & ces dernieres substances ne fermentent point.» Abbé RozierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 11 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
muqueux acide loc. nom. m. BIOCHIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «Le muqueux acide, (comme le suc de groseilles, de citron, &c.) mis dans les mêmes circonstances, se soutient quelque temps dans cette acidité, & passe plus lentement à la putridité que le muqueux fade, parce qu'on ne connoît point de substances végétales acides, qui ne contiennent plus ou moins, en même temps, du muqueux doux, qui est le réservoir d'où la nature tire les esprits ardents.» Abbé RozierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 12 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
muqueux aigre loc. nom. m. BIOCHIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «Le moût qui forme un vin pauvre en esprit, n'est pas toujours vicié par l'excès de ce véhicule qui tient le corps muqueux en dissolution [...] ce n'est pas que le mêlange des différents muqueux, fades, aigres, austeres ou doux, & ceux-ci au tartre du vin, à l'extrait, à l'air, à la partie colorante, ne puissent former des vins très-agréables, quoiqu'ils ne soient pas abondants en esprits.» Abbé RozierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 29-30 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
muqueux austère loc. nom. m. BIOCHIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «Le moût qui forme un vin pauvre en esprit, n'est pas toujours vicié par l'excès de ce véhicule qui tient le corps muqueux en dissolution [...] ce n'est pas que le mêlange des différents muqueux, fades, aigres, austeres ou doux, & ceux-ci au tartre du vin, à l'extrait, à l'air, à la partie colorante, ne puissent former des vins très-agréables, quoiqu'ils ne soient pas abondants en esprits.» Abbé RozierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 29-30 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
muqueux doux, muqueux-doux n.m. BIOCHIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «Le muqueux acide, (comme le suc de groseilles, de citron, &c.) mis dans les mêmes circonstances, se soutient quelque temps dans cette acidité, & passe plus lentement à la putridité que le muqueux fade, parce qu'on ne connoît point de substances végétales acides, qui ne contiennent plus ou moins, en même temps, du muqueux doux, qui est le réservoir d'où la nature tire les esprits ardents.» Abbé RozierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 12 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
1801 - «Si on effeuille trop, le raisin sèche et pourrit avant de parvenir à son point de maturité, sur-tout dans les automnes pluvieux, parce qu'alors le muqueux-doux, noyé dans une trop grande quantité de véhicule aqueux, ne peut plus se rapprocher [...]» ChaptalTraité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin, t. 1, 319 (Chez Delalain) - M.C.
muqueux fade loc. nom. m. BIOCHIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «Le muqueux fade, (comme les gommes) placé dans la position la plus avantageuse à la fermentation, c'est-à-dire, étendu dans une assez grande quantité d'eau, exposé à l'air libre & à un degré de chaleur convenable, devient légèrement acide, & bientôt après pourrit.» Abbé RozierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 12 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770)cf. aussi : muqueux acide, DDL 43 - M.C.
muqueux âpre loc. nom. m. BIOCHIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «Le muqueux âpre, lorsqu'il a subi la fermentation, produit un vin, parce qu'il contient beaucoup de corps muqueux doux ; mais ce vin est dur, austere, astringent ; en un mot, il garde toutes les nuances du corps muqueux qui l'a produit.» Abbé RozierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 13 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
muqueux-sucré n.m. BIOCHIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «On effeuille les vignes, et pour modérer le cours de la sève, et pour procurer au raisin le contact immédiat des rayons du soleil et lui faire prendre, ou cette belle couleur dorée, ou ce velouté pourpre, indices de la saveur et souvent de la formation du muqueux-sucré ChaptalTraité théorique et pratique sur la culture de la vigne avec l'Art de faire le vin, t. 1, 319 (Chez Delalain) - M.C.
râle muqueux loc. nom. m. MÉD. "bruit qui s'entend à l'auscultation des poumons dans une bronchite, etc." - FEW (6/III, 185a), 1845, Besch. ; L, TLF, ø d.
Add.DDL
*1833 - «La matité fut accompagnée plus tard de résistance au doigt ; des râles crépitant, sous-crépitant, muqueux, se déclarèrent [...]»Piorry, in Transactions médicales, XI, janv., 179 - C.H.
*1837 - «[...] si, en outre, il y a quelques liquides dans les voies aériennes, leur déplacement par l'air qui entre et sort à chaque mouvement de la respiration, donnera lieu à un râle muqueux à bulles très grosses, ayant beaucoup de ressemblance avec le râle caverneux, ou gargouillement.»A. RaciborskiPrécis pratique et raisonné du diagnostic, 812 - C.H.
râle muqueux loc. nom. m. MÉD. - DDL 8, 1833 ; FEW (6/III, 185a), GLLF, 1845, Besch. ; L, DG, TLF, ø d.
1824 - «Laennec en distingue 4 espèces : 1 le râle crépitant, 2 le râle muqueux 3 le râle sonore ; 4 le râle sibilant.» NystenNouv. dict. de méd. , (s.v. râle) (4e éd.) - J.Gh.
sous-muqueux adj. ANAT. - TLF, cit. Nocard, Leclainche, 1896 ; Rs, mil. 20e.
Add.DDL
*1834 - «[...] parmi ces tumeurs développées au-dessous de la membrane muqueuse gastrique, celles que l'on regarde généralement comme constituées par les tissus squirrheux et encéphaloïde à l'état de crudité ne sont que des formes de l'hypertrophie du tissu cellulaire sous-muqueuxAndral, Clinique médicale, II, 94 (Paris), cité in L. FleuryTraité thérapeutique et clinique d'hydrothérapie, 400 (3e éd.) - C.H.
*1835 - «Ces désordres consistent dans des contusions, froissement du pénil, des grandes lèvres, des excoriations, déchirures de la membrane muqueuse des parties génitales externes, avec ecchymoses sous-muqueuses [...]»A. Devergie, in Journ. de méd. et de chir. pratiques, VI, 473 - C.H.
sous-muqueux adj. ANAT. - DDL 8, 1834 ; GLLF, 1878, Lar. ; TLF, cit. Loclainche, 1896 ; Rs, mil. 20e ; Lex.[75], ø d.
1817 - «[...] un tissu subjacent, blanchâtre plus ou moins fibreux, plus ou moins épais, évidemment celluleux, qu'on nomme quelquefois membrane nerveuse, tissu cellulaire sous-muqueux, et qui n'est évidemment que l'analogue un peu modifié de ce qu'on nomme le derme de l'enveloppe extérieure.» Blainville, in Nouv. dict. d'hist. nat., XVI, 372 (Deterville) - P.E.