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portemanteau n.m. ÉCON. DOM. "cintre pour suspendre les vêt." - TLF, 1640, Oudin.
Au 19e - TLF, cit. Goncourt, 1858. 1827 - «Si les garnitures en sont saillantes [des robes], si l'étoffe en est gommée, il faut les suspendre dans une armoire en garde-robe, en passant l'une et l'autre manche dans une espèce de bâton carré, long d'un pied trois pouces environ, arrondi par les bouts, et suspendu par le milieu, au moyen d'un crochet de fer, après une forte tringle de fer ou de bois, qui va transversalement d'un bout à l'autre de l'armoire. Les robes qui pendent après ces porte-manteau [sic] (ainsi se nomment ces instrumens) ne doivent pas être trop rapprochées, afin que les garnitures puissent s'étaler librement, et que les jupes drapent sans être comprimées.» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 118-9 (Roret) - M.C.E.
portemanteau (épaules en -) loc. nom. f. non conv. CORPS - TLF, 1878, Rigaud ; GLLF, 1963, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
*1890 - «épaules en porte-manteau, hohe und flache Schultern.» Villatte, Parisismen , (s.v. portemanteau) - M.C.E.
*1905 - «Une autre femme, mince, qui roule, à l'américaine, des épaules en portemanteau [...]» Willy, Les Egarements de Minne, 124 (Ollendorff) - M.C.E.
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