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doigts (se mordre les - de qqch.) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig. : se repentir" - FEW (6/III, 127b), 1636, Monet ; L, cit. La Fontaine ; BEI, mil.17e ; DEL, cit. Diderot ; TLF (s'en -), cit. Zola, 1876 ; GR[85], cit. France ; GLLF, ø d mordre ses doigts : FEW, 1626
1627 - «C. [...] celuy, dont la temerité impudente a bien esté si grande que de les descrier par escrits imprimez, non seulement pour inconstans et volages, mais aussi pour corrompus et impurs ou vilains garnements. P. Il s'en pourra bien quelque jour mordre les doigts D. MartinLes Colloques fr. et all., 46 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
doigts (se mordre les - de qqch.) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig. : se repentir" - FEW (6/III, 127b), 1636, Monet ; L, cit. La Fontaine ; BEI, mil.17e ; DEL, cit. Diderot ; TLF (s'en -), cit. Zola, 1876 ; GR[85], cit. France ; GLLF, ø d mordre ses doigts : FEW, 1626
• s'en mordre les doigts jusqu'au coude
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1837 - «FLAMBART, seul. Retrouver comme ça des demoiselles devenues dames et qui conservent de la vertu comme des petites filles. (Il arrange les rideaux, à l'alcôve.) C'est à s'en mordre les doigts jusqu'au coude. (Il réfléchit.)» Antier et SandrinA quoi ça tient !, 15 (Morain) - P.E.
grappe (mordre à la -) loc. verb. AFFECT.  "fig. : être ravi" - FEW (16, 359b), 1611, Cotgr. ; TLF, cit. Acad., 1835 ; L, R, ø d.
1593 - «[...] pour mordre à la grappe, et apprendre le Tu autem, de plusieurs choses obscures [...]» Les Paraboles de Cicquot, 9 (Paris) - P.E.
*1640 - «[...] il mord à la Grappe .i. il est rauy, il prend vn extreme plaisir OudinCuriositez fr., 255 (Slatkine) - P.E.
mordre v.intr. ALP. - GLLF, TLF, ø d.
1787 - «[...] elles [les neiges] étoient si dures que nos crampons pouvoient à peine y mordre [...]» M. BourritNouv. description des glacières, 214 (Nouv. éd., Genève et Paris) - C.T.
1883 - «[...] nous franchissons la première ligne des rochers, rochers solides où la main se cramponne bien, où le pied mord facilement, et arrivons, grimpant sans peine, au pied de la seconde petite tache de neige que l'on doit couper diagonalement.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1882, 15 (Paris) - C.T.
1902 - «Dans la partie inférieure de l'arête, il y a beaucoup de dalles, mais, sur le rocher rugueux, les clous mordent bien.» R. alpine, numéro 2, févr., 45 - C.T.
1910 - «[...] le glacier en pente et sans fond sur lequel mes crampons usés ne mordaient plus.» Echo des Alpes, numéro 4, 151 - C.T.
mordre v.intr. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Les seuls endroits où l'usage des skis perd ses avantages sont [...] les pentes très raides et gelées où ils ne mordent plus.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 72 - M.J.
1903 - «A 9 heures, nous continuons la grimpée de l'Alpe. Tout va bien au début ; mais à une certaine hauteur, la pente s'accentue fortement et l'état de la neige change. Fine et légère, elle recouvre de 0m 40 une couche glacée sur laquelle la carre du ski ne mord pas. La marche avec nos engins devient extrêmement dangereuse, car à chaque instant la couche superficielle menace de céder et de nous entraîner en cascade avec elle sur le glacier de Ferpècle que des rochers à pic surplombent.» R. alpine, n° 9, sept., 279 - C.T.
1905 - « Lorsqu'on traverse obliquement des pentes, soit en montant, soit en descendant, les skis doivent toujours mordre fortement la neige par leur arête [...]» F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski , 83 (Berger-Levrault) - M.J.
1906 - «Cependant la neige devient de plus en plus dure, les skis ne mordent plus que très imparfaitement [...]» L'Echo des Alpes, 268 - M.J.
1917 - «Sur toute la longueur de la piste de saut, la neige doit être tassée, cohérente, unie, homogène, de telle sorte que les skis y mordent sans s'y enfoncer. Pour cela on prépare la piste, en battant la neige avec les skis placés en travers de la pente.» H. Faes et P.-L. MercantonLe Man. du skieur, 54 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
mordre la planche loc. verb. CHORÉGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1760 - «Le danseur [...] doit se servir de tous les doigts de ses pieds comme d'autant de branches, dont l'ecartement sur le sol [...] affermit et maintient son corps dans l'équilibre juste et convenable ; s'il néglige de les étendre ; s'il ne mord en quelque façon la planche, pour se cramponner et se tenir ferme, il s'ensuivra une foule d'accidents.» J.-G. NoverreLet. sur la danse et sur les ballets, 328-9 (Lyon, Delaroche) - E.R.