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cire molle loc. nom. f. CARACT.  "fig. : enfant docile" - GLLF, 1705, Regnard ; FEW (6/III, 50b), 1718, Acad. ; L, Chénier ; TLF, cit. Sand, 1833 ; PR[73], ø d.
1688 - «On voit à ses réponses (de Pauline) qu'elle a beaucoup d'esprit et de vivacité. Joignez cela avec beaucoup d'envie de vous plaire, et vous ferez une merveille de cette petite cire molle, que vous tournerez comme vous voudrez [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 29 oct., III, 229 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
consonne mi-molle loc. nom. f. PHONÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Fortunatov a émis l'hypothèse que i initial serait tombé devant e seulement quand e aurait été suivi : 1. d'une 'consonne mi-molle' [...]» R. Jakobson, Remarques sur l'évolution phonologique du russe, in TCLP, vol. 2, 39 (Prague) - J.S.
consonne molle n.f. PHONÉT. - TLF, cit. Marouzeau, 1951.
1929 - «[...] les particularités [du langage populaire russe] sont des particularités septentrionales, en particulier la prononciation de o non accentué, surtout après consonne molle.» R. Jakobson, Remarques sur l'évolution phonologique du russe, in TCLP, vol. 2, 94 (Prague) - J.S.
consonne non molle loc. nom. f. PHONÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «[Ces] diphtongues [...] ont constitué l'unique dérogation au 'synharmonisme' - une syllabe molle se terminant par une consonne non molle.» R. Jakobson, Remarques sur l'évolution phonologique du russe, in TCLP, vol. 2, 21 (Prague) - J.S.
corde molle loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Je franchis vingt mètres, et FOURASTIER utilise immédiatement la longueur de corde que je lui donne ainsi. Il n'y a guère entre nous que deux ou trois mètres de 'corde molle', en dépit de ma progression accélérée.» La Montagne, numéro 278, avr., 141 - C.T.
couille molle loc. nom. f. non conv. CARACT. "homme sans courage, lâche" - TLF, DArg., DHR, 1847, Dict. de l'arg. ; FEW (2, 888a), GLLF, 1920, Bauche ; DFNC, cit. Audiard, 1975 ; DEL, ø d.
1292 - «Geffroi coulle mole [sobriquet] [...].» In H. Géraud, Paris sous Philippe-le-Bel, repr. de l'éd. de 1837 [...] par C. Bourlet et L. Fossier, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1991, d'ap. J.-P. Chambon, in Nouv. Revue d'Onomastique, 17-18, 1991, 187 - P.R.
1694 - «COYON [...]. Le François dit couille-molle.» Ménage, Dict. étymologique, 231 (J. Anisson) - P.R.
mi-molle adj. PHONÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Fortunatov a émis l'hypothèse que i initial serait tombé devant e seulement quand e aurait été suivi : 1. d'une 'consonne mi-molle' [...]» R. Jakobson, Remarques sur l'évolution phonologique du russe, in TCLP, vol. 2, 39 (Prague) - J.S.
molle adj.f. PHONÉT. - TLF (consonne -, voyelle -), cit. Marouzeau, 1951.
1924 - «Ces quatre voyelles comportaient une 'yodisation' et entraînaient la prononciation 'molle' des consonnes précédentes [...]» A. Meillet, Le Slave commun, 44 (Champion) - J.S.
1929 - «[Ces] diphtongues [...] ont constitué l'unique dérogation au 'synharmonisme' - une syllabe molle se terminant par une consonne non molle. [...] Fortunatov a émis l'hypothèse que i initial serait tombé devant e seulement quand e aurait été suivi : 1. d'une 'consonne mi-molle' [...] les particularités [du langage populaire russe] sont des particularités septentrionales, en particulier la prononciation de o non accentué, surtout après consonne molle.» R. Jakobson, Remarques sur l'évolution phonologique du russe, in TCLP, vol. 2, 21, 39 et 94 (Prague) - J.S.
neige molle loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL.  "neige dont la consistance a été amollie par l'élévation de la température" - TLF, ø d.
Add.DDL :
*1875 - «Nous trouvâmes la neige moins molle qu'à la Strahlegg.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1874, 149 (Paris) - C.T.
*1883 - «Les marches profondes creusées dans une neige molle, trop directement superposées sur cette pente excessive, cédaient à la pression des mains comme à celle des pieds, et bientôt la partie inférieure de mon corps s'agita stérilement dans le vide de la crevasse. Mon piolet 'dérapait' sans me tirer d'affaire, et il fallut me hisser hors du trou comme un simple ballot.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1882, 111 (Paris) - C.T.
*1896 - «Le 26 février, 33 centimètres de neige froide ; du 7 au 9 mars, 50 c/m de neige molle.» R. alpine, numéro 4, avr., 127 - C.T.
*1899 - «Les 8 et 9 mars, nous avons eu de la neige molle [...]» R. alpine, numéro 4, avr., 120 - C.T.
neige molle loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. "neige dont la consistance a été amollie par l'élévation de la température" - RSp. (s.v. marche), 1969, Gautrat ; TLF, ø d.
Add.DDL 27 (1875)
*1896 - «Malgré une neige molle et grippante, peu favorable à la marche, il [M. Claudio Saratz] ne met pas, à faire ce tour [Roseg-Fuorcla Lurley-Silvaplana-Pontrésina], plus de temps qu'en été. [...] Le ski ne peut servir que sur la neige molle (tassée ou non) et vierge". » L'Echo des Alpes, 50 et 55 - M.J.
neige molle loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. "neige dont la consistance a été amollie par l'élévation de la température" - DDL 27, 1875, Ann. du Club alpin fr. ; RSp. (s.v. marche), 1970, Gautrat ; TLF, ø d.
1839 - «[...] une neige dure et écailleuse qui tient le milieu entre la neige molle et la glace.» H. d'Angeville, Mon excursion au Mont-Blanc, 138-9 (Arthaud, 1987) - P.E.
non molle adj.f. PHONÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «[Ces] diphtongues [...] ont constitué l'unique dérogation au 'synharmonisme' - une syllabe molle se terminant par une consonne non molle.» R. Jakobson, Remarques sur l'évolution phonologique du russe, in TCLP, vol. 2, 21 (Prague) - J.S.
prononciation molle loc. nom. f. PHONÉT. - TLF, cit. Marouzeau, 1933.
1924 - «Ces quatre voyelles comportaient une 'yodisation' et entraînaient la prononciation 'molle' des consonnes précédentes [...]» A. Meillet, Le Slave commun, 44 (Champion) - J.S.
syllabe molle loc. nom. f. PHONÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «[Ces] diphtongues [...] ont constitué l'unique dérogation au 'synharmonisme' - une syllabe molle se terminant par une consonne non molle.» R. Jakobson, Remarques sur l'évolution phonologique du russe, in TCLP, vol. 2, 21 (Prague) - J.S.