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idéo-mimique adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Quoi qu'il en soit, il nous a paru rationnel d'opposer l'hypermimie de suppléance à l'asémie paramimique, la seconde se présentant comme le résultat d'une insuffisance des associations idéo-mimiques, tandis que la première nous apparaît comme l'effet d'un hyperfonctionnement idéo-mimique complémentaire d'une insuffisance des associations idéo-verbales.» G. Dromard, Les troubles de la mimique volontaire chez les aliénés, in Journ. de psychol., 3e année, 294 - M.C.
mimique n.f. THÉÂTRE - TLF, 1824, Raymond (même texte) ; FEW (6/II, 95a), GLLF, 1828, Mozin ; PR[73], 1839 ; ND3, 1842, Compl. Acad. ; L, DG (néol.), ø d.
1824 - «MIMIQUE. adj. des 2 g. Il se dit de ce qui appartient aux pièces de théâtre et aux mimes. - Il se dit aussi substantivement de l'art d'imiter sur le théâtre les gestes et les actions de ceux que l'on représente. La mimique des Grecs. La mimique des Romains.» Raymond, Dict. - B.G.
*1831 - Acad., Dict., Suppl - B.G.
néologisme mimique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Moor [1966].
1906 - «TROUBLES PAR ADAPTATION CONVENTIONNELLE. NEOLOGISMES MIMIQUES. - Dans certains cas, l'adaptation du geste à l'idée n'est pas à proprement parler vicieuse, mais elle est conventionnelle, c'est-à-dire qu'elle n'a de valeur que pour le malade : le lien idéo-moteur est en quelque sorte arbitraire et la signification de l'expression mimique est inaccessible au spectateur non prévenu. Il s'agit là de véritables néologismes, et ces néologismes peuvent être interprétés à condition d'en avoir la clé. [...] Mais les néologismes mimiques sont particulièrement fréquents chez les délirants anciens, en tant que représentations elliptiques ou symboliques. Les malades soulignent alors ou traduisent leurs idées délirantes par des gestes bizarres dont la signification conventionnelle nous échappe, et qui sont dans le domaine de la mimique l'équivalent du néologisme verbal dans le langage parlé et des signes hyéroglyphiques dans le langage écrit.» G. Dromard, Essai de classification des troubles de la mimique chez les aliénés, in Journ. de psychol. , 3e année, 304 et 306 - M.C.
pluripersonnelle (mimique -) loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «[...] nous avons amené aussi un polyphrène polymime en activité, pour montrer sa mimique pluri-personnelle.» G. Revault d'Allonnes, Psychose verbo-motrice à trois phases cyclothymiques, Soc. médico-psychol., 29 déc., in Annales médico-psychol., I, 74 (1924) - M.C.
1927 - «Certains phénomènes de cette psychopathie sont à double face, personnels par une face, et relevant par une autre face d'une personnalité étrangère fictive, en particulier la prise de la pensée, la divulgation des souvenirs et des actes, le soliloque pluripersonnel, la polymimie ou mimique pluripersonnelle.» G. Revault d'Allonnes, Les hétéro-impulsions, in Annales médico-psychol., II, 420 - M.C.