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abonnable (matière -) loc. nom. f. JOURN. - TLF, 1883, Villiers de L'Isle Adam.
1828 - «MONTPELLIER. Roussele a raison. Il ne faut songer qu'à augmenter la matière abonnable. Auteurs, vous n'êtes pas abonnés, vous écrivez mal [...]» [Loève-Weimars, Romieu, Vanderburch]Scènes contemporaines, 315 (Canel) - P.E.
Corr.DDL 7 (1847, Baudelaire) et add.
1847 - «[...] un petit écriteau ainsi conçu : On demande un abonné au Constitutionnel. Voilà près d'un mois que cette annonce demeure infructueuse. Qu'est-ce à dire ? Paris ne renferme-t-il plus de matière abonnable Causeries du Tintamarre, 31 janv., in BaudelaireOeuvres en collaboration, 181 (Mercure de France) - P.E.
*1852 - «ABONNABLE, adj. Qui peut s'abonner, qui est susceptible de s'abonner. La matière abonnable, c. à d. les abonnés en expectative.» La ChâtreDict. univ., 22 - P.E.
*1862 - «A sa vue, les rédacteurs de la France tremblèrent, et la galerie prévit quelque chose de comique. Et lui s'avançant : - Naïve matière abonnable, tes écus vont s'égarer et ta confiance aussi.» P. VéronL'Année comique, 155 (Dentu) - P.E.
*1866 - «ABONNABLE adj. [...] En style de journaux, on appelle matière abonnable les abonnés en expectative.» Lar. GDU
carte grise loc. nom. f. ADMIN.  AUTOM. - TLF, cit. Triolet, 1945 ; GLLF, GR[85], ø d.
1910 - «Le demandeur devra fournir entre autres pièces, le récépissé de déclaration de mise en circulation (carte grise), dont les indications en ce qui concerne le véhicule et ses garanties de bonne construction seront portées sur le certificat international.» Lar. mensuel, n° 43, sept., 765c - P.E.
grise (substance -) loc. nom. f. ANAT.  "matière grise" - FEW (16, 80b), 1855, Nysten-Littré ; L, ø d ; TLF, cit., 1960.
1824 - «Dans toutes les parties où nous trouvons la substance grise accumulée en masses considérables chez l'adulte, dit M. Tiedemann, comme dans les pédoncules cérébraux, les corps canelés, les couches optiques, etc., j'ai reconnu seulement des vaisseaux plus abondants et plus volumineux que dans celles qui sont composées de substance médullaire après l'époque de la naissance.»A.-J.-L. Jourdan, trad. : Tiedemann, Anatomie du cerveau, contenant l'histoire de son développement dans le foetus, 120 (Paris), in C.M. BillardTraité des maladies des enfants, 635 (3e éd.) - C.H.
matière céleste loc. nom. f. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1647 - «Mais afin de pouvoir exactement calculer combien est grande cette pesanteur, il faut considerer qu'il y a quelque quantité de matiere celeste dans les pores de ce corps B, laquelle ayant autant de force qu'une pareille quantité de celle qui est dans les pores de la portion d'air qui doit monter en sa place, fait qu'il n'y a que le surplus qui doive estre conté ; & que tout de mesme il y a quelque quantité de la matiere du troisième element en cette portion d'air, laquelle doit estre rabatuë avec une égale quantité de celle qui compose le corps B, Si bien que toute la pesanteur de ce corps consiste en ce que le reste de la matiere subtile qui est en cette portion d'air, a plus de force à s'éloigner du centre de la Terre, que le reste de la matiere terrestre qui le compose.» Abbé Picot, trad. : DescartesLes Principes de la philos., 303-4 (H. Le Gras, Impr. P. Des-Hayes) - P.P.
matière de la lumière loc. nom. f. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «Il n'est pas sitôt libre qu'il agite à sa manière, & jusqu'à une certaine distance, la matiere de la lumiere qui remplit l'espace où il éclate [...]» Abbé NolletLeçons de phys. expér., t.5, 21 (Guérin-Delatour) - P.P.
1765 - «MATIERE, s.f. (Métaph. et Phys.) [...] Les Chimistes [...] ont-ils senti quelque résistance que la matiere de la lumière fasse à un globe pesant qui la traverse, qui ne doive être attribué à l'air grossier.» Encycl. - TGLPF
matière de/du feu loc. nom. f. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1749 - «[...] l'eau, comme la graisse, la cire, & toutes les autres matières que nous ne voyons couler, que quand on les chauffe à un certain degré, seroit continuellement glace, si la matière du feu qui la pénètre, pour l'ordinaire en suffisante quantité dans les climats tempérés, n'entretenoit la mobilité respective de ses parties, pour la rendre fluide [...]» Abbé NolletLeçons de phys. expér., t.4, 4 (Guérin) - P.P.
1765 - «MATIERE, s.f. (Métaph. et Phys.) [...] MATIERE IGNÉE ou MATIERE DE FEU Encycl. - TGLPF
matière des cieux loc. nom. f. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1647 - «Que toute la matiere des Cieux tend ainsi à s'éloigner de certains centres.» Abbé Picot, trad. : DescartesLes Principes de la philos., 159, titre (H. Le Gras, Impr. P. Des-Hayes) - P.P.
1682 - «Et nous ne nous arresterons pas sur ce qu'on pourroit dire que l'étenduë ou la matiere des Cieux est plus lumineuse & moins changeante que celle des choses d'icy bas ; parce que cette difference ne regarde que les accidens de la matiere, & non pas son essence.» J. RohaultTraité de phys., t.1, 49 (4e éd., G. Desprez) - P.P.
1753 - «CIEL, s.m. (Physiq.) [...] la matiere des cieux est tout-à fait différente de celle dont la terre est formée.» Encycl. - TGLPF
matière des cieux loc. nom. f. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• matière du ciel
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1647 - «En troisiesme lieu, pensons que la matiere du Ciel est liquide, aussi bien que celle qui compose le Soleil & les Estoiles fixes.» Abbé Picot, trad. : DescartesLes Principes de la philos., 126 (H. Le Gras, Impr. P. Des-Hayes) - P.P.
matière lumineuse loc. nom. f. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1760 - «Cette circonstance seule augmente infiniment la dépense de matière lumineuse que le soleil auroit à faire.» Let. de M. Euler à une princesse d'Allemagne, t.1, let. 17, 7 juin, 70 (Ed. A. Cournot, Hachette, 1842) - P.P.
matière magnétique loc. nom. f. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1682 - «Aprés quoy, il est évident que cette pierre doit demeurer dans cette situation, comme ne faisant plus d'obstacle au mouvement de cette matiere magnetique J. RohaultTraité de phys., t.2, 227 (4e éd., G. Desprez) - P.P.
1717 - «Mais l'experience que l'on fait d'ordinaire pour reconnoître la direction des pôles d'un Aiman, qui est de semer fort legerement de la limaille d'Acier sur un papier que l'on a placé au dessus d'une pierre d'Aiman & suivant ses pôles à peu-prés, m'a fait soupçonner s'il n'y auroit point dans tous les Aimants quelques pores par où la matiere magnetique répanduë dans l'air s'y introduiroit bien plus facilement que dans d'autres [...]» De La Hire, Remarques sur l'aiman, mém. du 11 déc., in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1717, 276 (Chez Lambert et Durand, 1719) - P.P.
1765 - «MAGNÉTIQUE, adj. (Phys.) [...] Nous nous contenterons de dire ici que chacun de ces auteurs, ainsi que tous les Physiciens qui les ont précédés, attribuent les effets de l'aimant à une matiere qu'ils appellent magnétique Encycl. - TGLPF
matière subtile loc. nom. f. PHYS. - TLF, 1647, Descartes (autres réf.) ; L, cit. Mol.
Compl.GLLF (av.1650, Descartes), FEW (6/I, 482b-483a) (Descartes)
1647 - «Mais afin de pouvoir exactement calculer combien est grande cette pesanteur, il faut considerer qu'il y a quelque quantité de matiere celeste dans les pores de ce corps B, laquelle ayant autant de force qu'une pareille quantité de celle qui est dans les pores de la portion d'air qui doit monter en sa place, fait qu'il n'y a que le surplus qui doive estre conté ; & que tout de mesme il y a quelque quantité de la matiere du troisième element en cette portion d'air, laquelle doit estre rabatuë avec une égale quantité de celle qui compose le corps B, Si bien que toute la pesanteur de ce corps consiste en ce que le reste de la matiere subtile qui est en cette portion d'air, a plus de force à s'éloigner du centre de la Terre, que le reste de la matiere terrestre qui le compose.» Abbé Picot, trad. : DescartesLes Principes de la philos., 303-4 (H. Le Gras, Impr. P. Des-Hayes) - P.P.
matière terrestre loc. nom. f. PHYS. - TLF, ø d.
1647 - «Mais afin de pouvoir exactement calculer combien est grande cette pesanteur, il faut considerer qu'il y a quelque quantité de matiere celeste dans les pores de ce corps B, laquelle ayant autant de force qu'une pareille quantité de celle qui est dans les pores de la portion d'air qui doit monter en sa place, fait qu'il n'y a que le surplus qui doive estre conté ; & que tout de mesme il y a quelque quantité de la matiere du troisième element en cette portion d'air, laquelle doit estre rabatuë avec une égale quantité de celle qui compose le corps B, Si bien que toute la pesanteur de ce corps consiste en ce que le reste de la matiere subtile qui est en cette portion d'air, a plus de force à s'éloigner du centre de la Terre, que le reste de la matiere terrestre qui le compose.» Abbé Picot, trad. : DescartesLes Principes de la philos., 303-4 (H. Le Gras, Impr. P. Des-Hayes) - P.P.
1753 - «CIEL, s.m. (Phys.) [...] Il n'est pas moins facile de réfuter cette vieille opinion des sectateurs d'Aristote, qui prétendoient [...] qu'il falloit regarder la matiere terrestre, non seulement comme sujette à se corrompre, mais encore comme étant propre à prendre toutes sortes de configurations.» Encycl. - TGLPF
matière électrique loc. nom. f. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1733 - «On pouvoit cependant croire que cela venoit de ce qu'alors la gaze entière avec le cercle de fil de fer étoit soulevée, que la matière électrique passoit par-dessous, & alors parvenoit aux feuilles [...]» Du Fay, Troisième mém. sur l'électricité, 14 nov., in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1733, 237 (Impr. Royale, 1735) - P.P.
matière électrique loc. nom. f. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• matière de l'électricité
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1733 - «Qu'il nous suffise, quant à présent, d'avoir reconnu & établi pour principe que les corps les moins propres à devenir électriques par eux-mêmes, sont ceux qui sont le plus facilement attirés, & qui transmettent le plus loin, & le plus abondamment la matiére de l'électricité [...]» Du Fay, Troisième mém. sur l'électricité, 14 nov., in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1733, 253-4 (Impr. Royale, 1735) - P.P.
matière éthérée loc. nom. f. PHYS. - FEW (24, 239b), Malebranche ; L, cit. Fontenelle ; absent TLF.
1690 - «Maintenant, si l'on examine quelle peut-être cette matière dans laquelle s'étend le mouvement qui vient des corps lumineux, laquelle j'appelle éthérée, on verra que ce n'est pas la même qui sert à la propagation du son.» Ch. HuygensTraité de la lumière, 12 (Gauthier-Villars, 1920) - P.P.