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auto-piolet n.m. plais. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1909 - «[...] le meilleur piolet, le plus parfait, serait bien celui qui, tout en restant léger, n'exigerait que d'être présenté à la pente pour aussitôt y produire sans aucun effort d'excellentes marches, - l'auto-piolet, en attendant l'auto-ascensionniste, etc.» Echo des Alpes, numéro 8, 267 - C.T.
1911 - «Est-il dérisoire de parler d'un piolet de l'avenir ? Sans aller jusqu'à partager le voeu pie de M. Fontaine de posséder un jour un auto-piolet, les modifications constantes des divers types actuels conduisent à l'hypothèse fort plausible, que le piolet idéal gît encore dans les brumes du futur.» Echo des Alpes, numéro 3, 83 - C.T.
marteau n.m. ALP. - RSp., ø d ; in Ga [1970] ; absent TLF.
1932 - «Le mousqueton proprement dit, sorte d'anneau piriforme composé d'une partie fixe et d'un battant à ressort, partie mobile. Les deux éléments s'unissent par l'accrochage d'une griffe et d'un crochet. Un piton léger (acier ou duralumin) étant planté, le grimpeur qui désire assurer son compagnon ou s'assurer lui-même 'Selbstsicherung', ouvre le battant du mousqueton et introduit la corde qui se trouve prisonnière après la fermeture du battant à ressort. La libération de la corde s'effectuera par la manoeuvre inverse. Le dernier de cordée récupère le mousqueton et, dans la plupart des cas, quelques coups de marteau ramènent le piton lui-même. Donc, économie de temps quant à l''assurage' et sécurité relative.» La Montagne, numéro 240, mai, 231 - C.T.
1933 - «En ce moment, nous assistons à l'introduction en France des méthodes dolomitiques avec leur arsenal d'étriers, de pitons à rocher et à glace, de mousquetons, de marteaux.» La Montagne, numéro 251, juill., 260 - C.T.
1935 - «[...] le marteau frappe et résonne sur la pointe d'acier. Dieu soit loué... Le piton est enfoncé au moins à moitié.» La Montagne, numéro 269, mai, 169 - C.T.
marteau (avoir un coup de -) loc. verb. non conv. CARACT. "être fou" - GR[85], av. 1585, Ronsard ; TLF, 1587, Ronsard ; Hu, Ronsard.
Aux 18e et 19e - FEW (6/I, 309a), DFNC, 1835, Acad. ; E, av. 1840 ; L, ø d ; TLF, cit. Maupassant, 1880 ; DG, GLLF, ø d. 1796 - «BRUNO. Tians, qu'il est donc drole ! est-ce qu'il auroit un coup de marteau, c' pauv' cher homme ?» Pigault-Lebrun, Les Sabotiers, 28 (Huet) - P.E.
marteau d'escalade loc. nom. m. ALP. - Rs (s.v. marteau-piolet), ø d ; absent TLF.
1943 - «Pour planter des pitons, on a intérêt à posséder un marteau assez lourd, de forme courte et trapue pour avoir du battant. Le premier de cordée emporte donc un marteau d'escalade, et le second un marteau-piolet.» Pourchier et Frendo, La Technique de l'alpinisme, 56-57 (Arthaud) - C.T.
1944 - «Un marteau d'escalade. - Marteau seul avec dragonne. Ce marteau a été conçu plutôt pour enlever des pitons que pour les planter.» R. alpine, numéro 340, 31 - C.T.
1962 - «Nous sentons le poids de l'équipement d'expédition. Il se compose de deux cordes de 40 m en perlon gainé, quinze pitons de rocher et autant de mousquetons, cinq broches à glace du modèle courant et cinq autres d'un modèle spécial en forme de vis, deux marteaux piolets et deux marteaux d'escalade.» La Montagne et alpinisme, numéro 38, juin, 239 - C.T.
1963 - «Pour le matériel d'escalade proprement dit, nous avions deux cordes de 40 m, baudrier, un marteau-piolet, deux marteaux d'escalade, trente pitons, trois étriers, deux descendeurs P. Allain, vingt-cinq mousquetons et deux paires de crampons.» La Montagne et alpinisme, numéro 44, oct., 104 - C.T.
marteau piqueur, marteau-piqueur n.m. MINES TECHNOL. - GLLF, 1949, Lar. ; GR[85], cit. Cayrol, 1973 ; TLF, ø d.
1917 - «L'économie totale que permet de réaliser l'emploi des marteaux-piqueurs peut être estimée à 25 % en moyenne par rapport au prix de revient de la tonne abattue à la main.» La Science et la vie, n° 33, juill., 35b - P.E.
marteau à dépitonner loc. nom. m. ALP. - In Ga (marteau dépitonneur) [1970] ; absent TLF.
1961 - «Parti depuis une heure, tapant de toutes ses forces sur le marteau à dépitonner, gémissant, pestant contre les pitons trop solidement enfoncés, mon deuxième compagnon monte malgré tout régulièrement, quand brusquement, sans dire ouf, il fait l'oiseau : un piton sur lequel étaient fixés ses étriers, s'est arraché.» La Montagne et alpinisme, numéro 35, déc., 141 - C.T.
marteau à frapper devant loc. nom. m. MARÉCHAL. "gros marteau à long manche, manié à deux mains, pour forger les grosses pièces" - GLLF, Littré ; TLF, ø d.
1689 - «[...] 3 gros marteau comme a fraper devant dans la forge [...].» Québec, Archives du Séminaire, C-4, 130, livre de comptes - TLFQ
1703 - «Six marteaux a frapper devant [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Florent de Lacetière, 5 mars, 13 - TLFQ
marteau à glace loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1978 - «Un piolet classique de longueur moyenne (75 cm), un marteau à glace ou marteau-piolet court, une paire de crampons modernes à quatre pointes avant.» La Montagne et alpinisme, numéro 1, 250 - C.T.
marteau à main loc. nom. m. MARÉCHAL. "marteau servant à forger les pièces de moyenne grosseur" - L, GLLF, 1868 ; TLF, cit. Muller, 1903.
1670 - «[...] deux petis marteau a main avec des tenailles [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Paul Vachon, 26 juill., [3], [Beauport] - TLFQ
marteau-condor n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «Le Guide Vallot pourrait alors rester dans les bibliothèques et y trouver sa vraie place : celle d'un beau livre et d'un travail admirable, et non celle de ce 'truc' d'escalade qu'on case dans le sac entre un bong-bong et le marteau-condor.» La Montagne et alpinisme, numéro 100, 2, 98 - C.T.
marteau-piolet n.m. ALP. - GLLF, Lex.[79], GR[85], TLF, 1941, Frison-Roche ; [RSp. : s.v. marteau, in cit., 1943, Pourchier-Frendo].
1932 - «Le matériel employé consiste en : A. un marteau pour le chef de cordée et si possible pour le dernier. Le marteau-piolet est pratique. B. des crampons à anneau, légers et ordinaires 'Mauerhaken'.» La Montagne, numéro 240, mai, 231 - C.T.
piolet court loc. nom. m. ALP. - TLF, cit. Jeux et sports, 1967 ; [RSp. : s.v. alpinisme, in déf., ø d].
1944-45 - «Un piton vertical, récupérable, un mousqueton et un anneau de corde, voilà le minimum modeste qui suffit à la traversée de l'arête ; mais vous pouvez évidemment vous munir d'une quincaillerie plus imposante, et même vous en servir, si le coeur vous en dit. Il est prudent d'avoir au moins un piolet court par cordée, pour la traversée du glacier.» La Montagne, numéro 329, juill. 44-sept. 45, 7 - C.T.
piolet de dames loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Le poids du piolet peut varier extrêmement [...] selon qu'il s'agit de piolets de dames ou de guides ; par contre, la répartition de ce poids repose sur des principes absolument stables. Si la tête est trop pesante, elle entraîne celui qui taille ; si elle se trouve trop légère, elle augmente d'autant l'effort à donner ; un maître pioletier seul est apte à répondre d'une manière satisfaisante à ces lois de l'équilibre.» Echo des Alpes, numéro 3, 89 - C.T.
piolet de guides loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Le poids du piolet peut varier extrêmement [...] selon qu'il s'agit de piolets de dames ou de guides ; par contre, la répartition de ce poids repose sur des principes absolument stables. Si la tête est trop pesante, elle entraîne celui qui taille ; si elle se trouve trop légère, elle augmente d'autant l'effort à donner ; un maître pioletier seul est apte à répondre d'une manière satisfaisante à ces lois de l'équilibre.» Echo des Alpes, numéro 3, 89 - C.T.
piolet ultra court loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Enfin, sur les pentes de glace extrêmement raides et dans le rocher verglassé, le piolet ultra court pourrait être d'un usage commode, son maniement étant, dans ces conditions, plus aisé que celui du piolet ordinaire.» Man. d'alpinisme, 174 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
piolet à lame courbe loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Les deux grimpeurs étaient équipés de crampons à 4 pointes avant et de piolets à lame courbe, courte et multicrantée, qui transforment la technique de la glace.» La Montagne et alpinisme, numéros 86-87, 257 - C.T.
piolet-ancre n.m. ALP. - [RSp. : s.v. piolet, in déf.], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «La méthode française s'ordonne autour du cramponnage : progression exécutée en légère oblique avec tenue à deux mains du piolet, en piolet-ancre (en passant par les modes intermédiaires de cette tenue par rapport à la pente et à la qualité du terrain : piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-appui, etc.). [...] Le piolet-ancre permet au grimpeur cramponnant bien, grâce à l'ancrage du pic du piolet tenu à deux mains, d'affermir son équilibre. Le piolet-ancre est l'une des figures les plus utiles à l'alpiniste. Il lui permet, sans fatigue ni difficulté, de gagner de la distance sur les pentes les plus raides.» La Montagne et alpinisme , numéro 62, avr., 46 et 48 - C.T.
piolet-appui n.m. ALP. - [RSp. : s.v. piolet, in déf.], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «La méthode française s'ordonne autour du cramponnage : progression exécutée en légère oblique avec tenue à deux mains du piolet, en piolet-ancre (en passant par les modes intermédiaires de cette tenue par rapport à la pente et à la qualité du terrain : piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-appui, etc.). [...] Le piolet-ancre permet au grimpeur cramponnant bien, grâce à l'ancrage du pic du piolet tenu à deux mains, d'affermir son équilibre. Le piolet-ancre est l'une des figures les plus utiles à l'alpiniste. Il lui permet, sans fatigue ni difficulté, de gagner de la distance sur les pentes les plus raides.» La Montagne et alpinisme , numéro 62, avr., 46 et 48 - C.T.
1967 - «A la descente des pentes difficiles, dans des courses de haut niveau technique, on utilise un procédé un peu particulier qui est le 'piolet-appui', appelé encore 'piolet-rampe'. De flanc ou face au vide suivant le cas, l'alpiniste descend accroupi ; à bout de bras, il plante vers le bas, au-dessous de lui, la pique du piolet ; d'un pas à l'autre, il descend en déplaçant la main qui s'appuie le long du manche. C'est en quelque sorte la position du 'piolet-ancre' renversée : le piolet est planté vers le bas, la main qui descend s'appuie en glissant vers la tête (au lieu de tirer vers le bas pour contribuer à la montée du poids du corps).» Bessière, L'Alpinisme, 52 (P.U.F.) - C.T.
piolet-canne n.m. ALP. - [RSp. : s.v. piolet, in déf.], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «La méthode française s'ordonne autour du cramponnage : progression exécutée en légère oblique avec tenue à deux mains du piolet, en piolet-ancre (en passant par les modes intermédiaires de cette tenue par rapport à la pente et à la qualité du terrain : piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-appui, etc.). [...] Le piolet-ancre permet au grimpeur cramponnant bien, grâce à l'ancrage du pic du piolet tenu à deux mains, d'affermir son équilibre. Le piolet-ancre est l'une des figures les plus utiles à l'alpiniste. Il lui permet, sans fatigue ni difficulté, de gagner de la distance sur les pentes les plus raides.» La Montagne et alpinisme , numéro 62, avr., 46 et 48 - C.T.
1967 - «En terrain facile on s'en sert [du piolet] côté amont comme d'une canne. Ce procédé, appelé 'piolet-canne', s'emploie sur des pentes faibles ne dépassant pas 30 à 35 degrés. Sur un glacier enneigé, cette canne permet de sonder la solidité du terrain en avant du premier de cordée : en enfonçant le manche il peut déceler la crevasse cachée par un pont de neige molle.» Bessière, L'Alpinisme, 49 (P.U.F.) - C.T.
piolet-hache n.m. ALP.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1975 - La Montagne et alpinisme, numéro 1, VIII, Publ - C.T.
piolet-marteau n.m. ALP.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1930 - «Le piolet-marteau, avec sa lanière de cuir, est exposé à des regards soupçonneux. De quel emploi peut être cet instrument pour la sage traversée des cols que j'ai annoncée officiellement ?» La Montagne, numéro 8, mars-avr., 82 - C.T.
1936 - «Là, nous partageons notre matériel : LALOUE reçoit le piolet-marteau, FOURASTIER les crampons, et moi le piolet.» La Montagne, numéro 278, avr., 146 - C.T.
1969 - «[...] nous utilisons très peu le piolet-marteau à la place du piolet de forme classique avec pointe et panne qui est toujours préférable (précisons que le piolet-marteau appelé aussi super-marteau est un piolet court de 50cm de longueur dont on a remplacé la panne par un marteau).» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 107 - C.T.
1970 - «Ce qui nécessite évidemment de progresser avec dans une main un piolet-marteau sur lequel on s'appuie, et dans l'autre un poignard à glace muni d'une tête de frappe métallique et ayant, à la base du manche, un anneau sur lequel on peut se mousquetonner après avoir planté le poignard qui, de ce fait, devient broche.» La Montagne et alpinisme, numéro 78, juin, 303 - C.T.
piolet-ramasse n.m. ALP. - [RSp. : s.v. piolet, in déf.], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «La méthode française s'ordonne autour du cramponnage : progression exécutée en légère oblique avec tenue à deux mains du piolet, en piolet-ancre (en passant par les modes intermédiaires de cette tenue par rapport à la pente et à la qualité du terrain : piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-appui, etc.). [...] Le piolet-ancre permet au grimpeur cramponnant bien, grâce à l'ancrage du pic du piolet tenu à deux mains, d'affermir son équilibre. Le piolet-ancre est l'une des figures les plus utiles à l'alpiniste. Il lui permet, sans fatigue ni difficulté, de gagner de la distance sur les pentes les plus raides.» La Montagne et alpinisme , numéro 62, avr., 46 et 48 - C.T.
piolet-rampe n.m. ALP.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «A la descente des pentes difficiles, dans des courses de haut niveau technique, on utilise un procédé un peu particulier qui est le 'piolet-appui', appelé encore 'piolet-rampe'. De flanc ou face au vide suivant le cas, l'alpiniste descend accroupi ; à bout de bras, il plante vers le bas, au-dessous de lui, la pique du piolet ; d'un pas à l'autre, il descend en déplaçant la main qui s'appuie le long du manche. C'est en quelque sorte la position du 'piolet-ancre' renversée : le piolet est planté vers le bas, la main qui descend s'appuie en glissant vers la tête (au lieu de tirer vers le bas pour contribuer à la montée du poids du corps).» Bessière, L'Alpinisme, 52 (P.U.F.) - C.T.
porte-piolet n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Un accessoire plus utile est la lanière en chanvre au moyen de laquelle on accroche le piolet au poignet lors d'une grimpée dans les rochers [...] Avec le porte-piolet on résout presque partout par l'affirmative la question tant de fois débattue : faut-il garder son piolet dans le rocher ?» Echo des Alpes, numéro 3, 90 - C.T.
prise de piolet (à la pente) loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «La neige avait fondue [sic], il fallut une courte échelle très scabreuse et une prise supplémentaire de piolet.» R. alpine, vol. 26, numéro 4, 152 - C.T.
1967 - «La prise de piolet à la pente s'opère tous les deux pas en plantant celui-ci, tenu en piolet-ramasse, ou en piolet-canne, latéralement par rapport à soi, toujours en avant, dans la direction de progression.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
super-marteau n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1961 - «A signaler également le 'Super Marteau Charlet Contamine' qui est un excellent marteau-piolet court [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 33, juin, 90 - C.T.
1964 - «Les super-marteaux ne sont pas conseillés, car il ne faut pas oublier que la panne est très utile pour tailler des marches dans la neige dure.» La Montagne et alpinisme, numéro 46, févr., 183 - C.T.
1969 - «[...] nous utilisons très peu le piolet-marteau à la place du piolet de forme classique avec pointe et panne qui est toujours préférable (précisons que le piolet-marteau appelé aussi super-marteau est un piolet court de 50cm de longueur dont on a remplacé la panne par un marteau).» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 107 - C.T.
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