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chaud-de-la-couche n.m. ÉROT. 
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1892 - «Mais voici le curieux : la froideur que cette femme avait rencontrée chez Bourget lui donnait l'idée d'orgiaquer avec un de la littérature ayant la réputation d'un chaud-de-la-couche, avec Catulle Mendès.» E. et J. de GoncourtJourn., t.4, 17 nov., 324 (Flammarion, 1959) - TGLF
couche (de neige) loc. nom. f. - GLLF, cit. Alain-Fournier ; GR[85], cit. Robbe-Grillet ; TLF, ø d ; in Ga [1969].
1907 - «[...] le 27 Décembre il est encore tombé 60 c/m de neige et les skieurs de la région viennent déjà nombreux les jeudis et dimanches tâter l'excellence de la couche La Montagne, 33 - M.J.
couche isotherme loc. nom. f. MÉTÉOROL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Cette zone est appelée couche isotherme, région advective, ou stratosphère, le nom de région convective ou troposphère étant réservé à la zone inférieure où la température décroît quand on s'élève.» C.-E.B., in La R. scientifique, 26 févr., 48e année, 1er semestre, 275 - P.P.
couche-culotte n.f. HYG. CORPS  VÊT. - FEW (2, 909b), TLF, DHR, 1929, Lar. ; GLLF, 20e.
1925 - «Les Couches les plus douces. Les Piquettes "Tetra" centre en velours Les Couches-culottes les plus pratiques et les Peignoirs d'enfants.» Le Jardin des modes, 15 janv., n° 66, 36, Publ - M.C.
couche-tout-nu n.m. non conv.  ARGENT  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «Les couche-tout-nu et les va-nu-pieds du conseil municipal sont obligés, deficiente pecuniâ, autrement dit faute de monnaie, de se priver du plaisir de protéger des danseuses [...]» Le Triboulet, 4 nov., 4b - G.S.
fausse-couche n.f. non conv.  INJURE  "incapable" - GLLF, Hirsch ; TLF, cit. Arnoux, 1960.
1866 - «Fausse-couche, s.f. Homme raté, sans courage, sans vertu, sans talent, sans quoi que ce soit, - dans l'argot du peuple.»DelvauDict. - IGLF
1872 - «Homme nul, embryon moral.»Le Sublime, in LarcheyDict., Suppl. (1881))
1878 - «Nous allons voir après les élections sénatoriales ce qu'ils trouveront pour ne pas avaler l'amnistie, car, croyez bien que ce ne sont pas les pauvres diables de la Calédonie qui les gênent ; mais toutes ces fausses couches qui barbotent dans le bourbier de l'état depuis 71 tremblent de voir rentrer les gens de valeur qui pourraient les gêner dans leurs petites cabrioles républicaines.»A. Lançon, let. à Vallès, 2 nov., 198 (Delfau) - J.Q.
Marie bon diable loc. nom. f. non conv.  CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] ma bourse est déjà plate comme l'inventaire d'une Marie bon diable, qui se retire le soir dans son taudis.» Alerte, citoyens, alerte !, numéro 2, 2 - P.E.
Marie Stuart adj. MODE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «Un petit chapeau rond, tourné en toquet Marie-Stuart, avec chefs en perles blanches ouvragées de manière à former le tour de tête et à supporter la calotte en paille de riz.» Le Moniteur de la mode, 20 juin, 58a-b - M.C.E.
1848 - «Madame Penet fait, cet été, pour la campagne, beaucoup de gracieuses coiffures Marie Stuart, composées de blondes ou de dentelles et de fleurs.» Le Moniteur de la mode, 10 juin, 50b - M.C.E.
1849 - «Le chapeau Marie Stuart devient plus élégant lorsqu'il est orné de trois branches de roses, une au milieu du chapeau, et les autres sous la passe près des brides.» Journ. des demoiselles, sept., 282b (Bruxelles) - M.C.E.
1850 - «Presque tous les bonnets parés ont la forme Marie-Stuart, c'est dire qu'ils avancent en pointe arrondie sur le front et relèvent sur l'oreille pour laisser la place au velours, aux fleurs et aux rubans.» Journ. des demoiselles, janv., 27a (Bruxelles) - M.C.E.
Marie Stuart loc. adj. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «Pour les coiffures en cheveux, elles varient selon l'air de la figure [...]. On portera cet hiver des coiffures Valois, Médicis et Marie Stuart [...]» Le Moniteur de la mode, 1er numéro de nov., 171b - M.C.E.
Marie Stuart (à la -) loc. adj. MODE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1834 - «Voyez-la, cette pensée, se faisant tour-à-tour noeud de rubans, gaze légère, couleur tendre, manche à gigot, corsage à la Marie Stuart ; [...]. La parure d'une femme contient plus d'idées que le plus gros livre.» Ch. Ballard, La Mode à Paris, par. VIII, in Paris, ou Le Livre des cent-et-un, t. XIV, 197-8 (Ladvocat) - M.C.E.
1849 - «[...] ceux [les petits bonnets] à la Marie-Stuart dont la pointe sur le front, est ornée d'une petite ruche [...] Viennent ensuite les bonnets en tulle à la Marie-Stuart [...] dont la pointe, arrondie sur le front, est surmontée d'un noeud plat [...]» Le Moniteur de la mode , 10 août, 98b et 30 août, 114b - M.C.E.
Marie Stuart (à la -) loc. adj. Anthroponymesur Marie StuartMODE - DDL 16, 1849, Journ. des demoiselles ; absent TLF. toquet Marie-Stuart : DDL 16, 1847
Add.DDL 30 (1825)
*1838 - «On apprendrait l'histoire de France, l'histoire d'Angleterre et la géographie, rien qu'en lisant le journal des modes. Chapeaux à la Marie Stuart, à la Henri IV, coiffures à la Mancini, noeuds à la Fontanges, résilles espagnoles, turbans égyptiens.» D. de GirardinLet. parisiennes, 258 (Charpentier) - P.E.
Marie Stuart (à la -), Marie-Stuart (à la -) loc. adj. Anthroponymesur Marie StuartMODE - DDL 16, 1834, Ballard ; absent TLF.
1825 - «Au fait, je ne vois pas pourquoi un poëme à la Scarron ne serait pas d'un genre aussi nouveau et par conséquent aussi bien du ton du jour, que des cheveux à la Ninon, un chapeau à la Marie Stuart et une robe à la missionnaire J.B. SimonninLe Mérite des femmes travesti, 175 (Louis) - P.E.
1830 - «Le corsage à la Marie Stuart, était drapé en coeur, et les manches de blonde en oreilles d'éléphant, dépassant un peu le coude [...]» Le Follet, numéro 10, 10 janv., 4 - P.E.
1832 - «La majeure partie des corsages sont à plis drapés ; quelques-uns se font aussi à la Marie-Stuart, mais leur pointe descend moins bas que cette forme ne l'exige ordinairement.» Le Petit Poucet, I, 461 - P.E.
marie-chantalesque adj. Anthroponymesur Marie-ChantalVALEUR  "prototype de la snob ridicule" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1977 - «'Nos appartements sont les plus chers de Paris.' C'est un des slogans marie-chantalesques utilisés par les promoteurs pour vendre 'Les Palais de Chaillot' [...]» M. Gaillard, in Le Canard enchaîné, 14 déc., 4 - P.E.
marie-chantalesque adj. Anthroponymesur Marie-Chantal"futile, snob" - DDL 24, 1977 ; absent TLF.
1964 - «Continuer à s'extasier en 1964 sur le Mépris ou le dernier Hitchcock, relève des plaisirs futiles d'une civilisation marie-chantalesque à bout de souffle [...]» Cinéma 64, mars, 14 - J.Gi.
marie-graillon n.f. non conv.  INJURE  "femme malpropre" - FEW (6/I, 339a), GLLF, Lex.[75], 1701, Trév. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
Compl.E (1649)
1649 - «Dame Barbe. Adieu, adieu mary graillon / Tronez moy le dos au plus viste / Car iour de guieu cy tu mirite / Tu veras que paise ma main / Peste à poux chesne de putain / Voyez moy se beau masqu'arade [...]» Suitte de la Gazette de la place Maubert, 6 (Mettayer) - P.E.
marie-grognon n.f. non conv. CARACT. "femme acariâtre" - FEW (6/I, 339b ; rég.), ø d ; absent TLF.
1756 - «MARGOT. Marche donc quand on t' parle fichu marigroignon, çà piaule toujou pendant q' çà derait est tout réjoui. CATHERINE. J' crais ben ; n'y a ti pas grand sujet d' sauter pendant q' j' navons pas seulement cor étréné d'un putin d' iard ?...» Dialogue entre deux poissardes sur la prise du fort Saint Philippes, 1 (s.l.n.d.) - P.E.
1807 - «Marie grognon. Se dit d'une femme ou d'une fille qui a l'humeur inégale ; qui est toujours à bouder, à grimauder.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 115 (Slatkine) - P.E.
marie-salisson n.f. non conv. INJURE "femme malpropre" - DDL 19, 1783 ; FEW (17, 13a), 1821 ; absent TLF.
N.pr. 
1726 - «Air 51. Marie Salisson est en colere. O ciel ! quelle vapeur m'environne ? / Ho ! ho ! tourlouribo.» Arlequin Atis, in Les Parodies du nouveau théâtre italien, II, 352 (Briasson) - P.E.
marie-salope n.f. non conv.  INJURE  "femme malpropre" - FEW (17, 13b), Lex.[75], PR[77], 1831 ; TLF, 1845, Besch. ; GLLF, déb. 19e ; L, R, ø d.
• marie-salisson
 - FEW, 1821, Desgr. ; absent TLF.salisson : Gc, Lex.[75], 1585, Cholières ; L, DG, Cholières
1783 - «On vit ces Maries-salissons / venir couvertes de chiffons [...]» La Vérité des servantes, in Chansons, ariettes [...] choisies par Baptiste dit le Divertissant (Impr. Valleyre) - P.E.
sous-couche n.f. GLACIOL.  NIVOL. - GLLF, GR[85], TLF, 1941, Frison-Roche ; RSp., ø d ; in Ga [1969].
1931 - «Comme la neige est excellente maintenant, sous-couche dure avec en surface trois centimètres de poudreuse, nous obliquons à gauche, pour gagner encore de la hauteur.» Ski-Sports d'hiver, n° 1, 10 - M.J.