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croûte de pain (s'amuser comme une - derrière une malle) loc. verb. non conv. AFFECT. - DEL, ø d ; absent TLF.
1835 - «TITI [...] je les méprise... car, dans cet état-là, vrai, je m'amuse comme une croûte de pain derrière une malle.» Cogniard frères et Jaime, La Tirelire, 5a (Magasin théâtral) - P.E.
croûte de pain (s'ennuyer comme une - derrière une malle) loc. verb. non conv. AFFECT. - BEI, Larch. ; TLF (s'embêter), 1907, France ; DEL, ø d.
1862 - «Ma vie est un lac sans rides... Je m'ennuie comme une croûte de pain derrière une malle...» L. Thiboust, Un Mari dans du coton, in Chefs-d'oeuvre du théâtre mod., II, 243b (M. Lévy) - P.E.
fermer : ferme ta malle loc. interj. non conv. POUVOIR "pour signifier à son interlocuteur de se taire" - TLF, 1895, Courteline.
Var. développées : 1895 - «LE MARCHAND. - [...] Au boucher, qui insiste et répète sans se lasser : "Ferme ta malle ! Ferme ta malle !" : Ferme-la donc toi-même, ta malle ! Tu vois donc pas que ça sent le poisson ?» Courteline, "Ferme ta malle", Le Miroir concave, in Courteline, Théâtre..., 289 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
1901 - «Je m'étais approché souriant, croyant à un malentendu, mais je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche : "Qu'est-ce que vous venez m'embêter, vous ? poursuivit le garde-champêtre qui avait reçu de l'éducation. Fermez donc votre garde-manger ; ça pourrait attirer les rats."» Courteline, Les Balances, in Courteline, Théâtre..., 191 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
1917 - «CHICHINETTE. - [...] (Eponine essaie de parler.) Ferme ton garde-manger et réponds à ce que je te parle. [...] CHICHINETTE. - Ah ! ça va bien ; t'en as de gaies !... [...] (Eponine veut placer un mot.) Mais ferme donc ton garde-manger ; les mouches pourraient entrer dedans.» Courteline, "Le Madère", Dindes et grues, in Courteline, Théâtre... , 323 et 324 - P.R.
gros comme une malle loc. adj. non conv. VALEUR "très gros" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1886 - «Ils passèrent la fin de la journée dans des angoisses inexprimables, tirant des plans gros comme des malles pour tâcher d'éloigner le bleu [...].» Courteline, Les Gaîtés de l'escadron, in Courteline, Théâtre..., 769 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
malle (faire sa -) loc. verb. non conv. SANTÉ "mourir" - DFNC, v.1880 ; GLLF, TLF, DArg., 1883, Larch. ; FEW (16, 508a), 1931, Lar.
• plier sa malle - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1668 - «Enfin voyant l'heure fatale / Qu'il luy falloit plier sa malle, / Regardant tristement les Cieux / Il en cria vangeance aux Dieux, / Et fit en ce triste accessoire / Mainte oraison jaculatoire [...]» Guerre comique, 11 (Barbin) - P.E.
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